Seules les bêtes – Colin Niel

Je suis tombée sur ce roman sur la chaîne de Séverine (Il est bien ce livre) et je me suis dit que bon, pourquoi pas.  Je lis assez peu de polars ces temps-ci et je me suis dit que si elle avait bien aimé celui-là, ça pourrait aussi me plaire.  Est-ce concluant?  J’ai passé un bon moment, certaines choses sont très bien trouvées (mais POURQUOI cette couverture?!?!  Je n’aurais jamais vu venir sans elle) et j’ai découvert un monde que je ne connaissais pas du tout, celui des petits agriculteurs français.   Mais je n’ai pas été époustouflée non plus.  Un très belle lecture, mais pas de slip, comme dirait Séverine!

 

Nous sommes donc dans la montagne, en France.  Alice, la première narratrice (car il y en aura cinq), est assistante sociale et tente d’aider les fermiers et les éleveurs du coin à gérer la paperasse et la détresse psychologique qu’entraînent les difficultés croissantes reliées au métier.  Un jour, Evelyne Ducat disparaît.   Elle est la femme d’un homme riche récemment revenu dans la région alors qu’il y avait grandi.   Qu’est-il arrivé?  A-t-elle été emportée par la Tourmente?  A-t-elle été tuée?  Nous découvrirons ce qui s’est passé à travers les yeux de 5 personnages, cinq narrateurs très subjectifs, très imparfaits… et ça nous emmène à des endroits assez inattendus au départ.

 

Tout d’abord, chapeau pour la plume.  Les cinq voix sont très distinctes, très caractéristiques et le fait que toutes ces narrations soient le fait d’un même auteur a de quoi surprendre.  Quelle maîtrise!  Tous les personnages sont pleins de failles et avouons que quelques uns ne vont pas très bien dans leur tête.  Pourquoi pas un coup de coeur après tous ces éloges?  Ben comme d’hab quoi… j’avais deviné ce qui s’était passé à la fin de la troisième partie.  Et oui, ça se peut.  Et non, j’ai pas cherché.  Mon cerveau est fait comme ça.  J’y peux rien!

 

Ceci dit, ça n’enlève rien à l’intérêt du roman et l’auteur nous balade réellement dans son petit monde.  Cuné a pour sa part adoré et en fait l’une de ses meilleures lectures de 2017 à date, ainsi que Totaly Brune.

12 Commentaires

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  1. Moi, je ne découvre jamais rien avant la fin (je ne cherche pas), sauf dans les très mauvais romans. Comme celui-ci a l’air d’être bon, pourquoi pas…

    1. Je suis très curieuse de voir ce que tu vas en penser, alors!

  2. Comme mon cerveau ne découvre en général pas la solution de l’énigme avant la fin, sauf dans les vraiment mauvais où c’est tellement évident que je me dis que je dois me tromper, je note ce polar car j’aime ce que dis des différents narrateurs.

    1. Si tu aimes les romans chorals avec des personnages très différents et un contexte rural, je pense que ça peut te plaire. Mais même après ces années, j’ai du mal à cerner tes goûts, je pense!

  3. Je ne suis pas non plus du genre à chercher à comprendre avant la fin et la thématique « ‘rurale » me parle donc pourquoi pas.

    1. Ah mais je cherche pas à comprendre hein… je comprends à l’insu de mon plein gré et à mon grand désarroi. C’est ma malédiction. Tu me diras si tu le lis!

  4. Je te sens plus mitigée su cette lecture.

    1. Oui, mitigée. C’est objectivement un bon roman, mais je ne suis pas hystérique non plus.

  5. Effectivement on ne sent pas un grand enthousiasme. Et alors la couverture !!! Elle ne me semble pas du tout raccord avec le thème et puis la couleur, ça pique.

    1. La couverture a un lien… c’est ce qui a un peu gâché la lecture pour moi… ça m’en a trop dit.

  6. Jamais entendu parlé de ce roman, avec cette couverture en effet assez particulière.
    Mais tentée tout de même, car comme toi, depuis quelque temps, je ne lis pas assez de polars, hors c’est un genre que j’apprécie beaucoup !

    1. Il faudrait que je m’y remette… mais bon, mes derniers essais sont tous en demi-teinte… du coup j’hésite.

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