Le rouge vif de la rhubarbe – Audur Ava Olafsdottir

Voici un roman dont je vais avoir du mal à parler parce que je ne sais pas trop ce que j’en ai pensé.  Vous savez le genre de roman dont on apprécie la lecture, le style, dont on déguste les mots mais qu’on referme en se demandant où l’auteur voulait en venir? Ben voilà, c’est ce qui m’est arrivé avec ce roman.

 

Nous retournons donc en Islande, pays que j’ai de plus en plus envie de visiter. Nous y rencontrons Agustina, jeune fille adolescente habitant sur une île avec sa grand-tante Nina. Sa mère est chercheuse biologiste et elle voyage un peu partout à travers le monde. La jeune fille se déplace à l’aide de béquilles et d’attelles mais souhaite par dessus tout escalader la montagne la plus haute de l’île. Pour voir le monde autrement. Dans son ensemble. Dans ce roman, nous la voyons vivre quelques moments d’une année, rythmée par les récoltes et les activités quotidiennes de l’île et de ses habitants.

 

L’écriture est poétique, lyrique et très évocatrice. L’auteur réussit à dépeindre une Islande sauvage, belle et presque mystique. J’ai réussi à m’imprégner de cette atmosphère et j’ai eu l’impression de marcher avec Agustina à travers sentiers et plages.  Sauf qu’en refermant le roman, j’ai cherché la page suivante. C’est fini?  En ai-je manqué un bout?

 

Du coup, j’ai un peu de mal à voir ce qui va me rester du roman dans quelques semaines et je me demande un peu où l’auteur voulait en venir. J’ai certe apprécié le personnage solaire d’Agustina, son positivisme, sa façon de vouloir aller plus loin, de ne pas brider son imagination mais je m’attendais à un message plus spécifique. Du coup, j’ai aimé mais je ne suis pas transcendée. À lire si vous voulez passer un beau moment en compagnie d’une belle plume.

 

 

18 Commentaires

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  1. tout pareil! c’est celui que j’ai le moins aimé de l’auteure!

    1. Ça semble assez unanime donc.

  2. Ce n’est pas mon préféré de l’auteure non plus… C’est son premier, je crois, ils sont plus aboutis ensuite.

    1. Il va falloir qu eje trouve le mien… j’aime toujours « bien », j’aime la plume, l’atmosphère, mais on dirait qu’il me manque toujours un petit quelque chose.

  3. Tu connais Rosa Candida ? Je ne l’ai toujours pas lu mais il paraît qu’il est bien.

    1. J’avais bien aimé.. .mais moins que la majorité des gens… ça m’énerve quand ça fait ça!

  4. A Eva : oui Rosa candida c’est bien. Son meilleur à ce jour, à mon goût … Je n’ai pas lu celui dont tu parles aujourd’hui, j’en ai un autre dans ma PAL.

    1. Je n’ai pas encore etrouvé MON livre de cette auteure… il va falloir continuer à chercher.

  5. J’avais lu Rosa Candida et je n’avais pas aimé (je suis l’une des rares dans ce cas), enfin surtout le personnage principal qui m’énervait .. du coup je n’ai jamais lu les autres et tes bémols envers ce dernier roman me font passer mon chemin

    1. J’avais aimé Rosa Candida, mais quand mêm pas mal moins que la majorité du monde… et ça c’est assez rare.

  6. Il traîne quelque part dans les profondeurs de ma PAL… Jusque là je n’ai lu que Rosa candida.

    1. Si tu as aimé Rosa Candida… je pense que tu peux tenter le coup.

  7. Je ne suis pas sensible à la poésie de l’auteure. Tant pis pour moi, je passe mon tour.

    1. Imagine… moi, je le suis, sensible à sa poésie!

  8. J’aime bien l’atmosphère de ses romans;..

    1. J’aime l’atmosphère suasi… mais on dirait qu’il me manque souvent quelque chose pour que ça reste.

  9. Exactement le même ressenti, et plusieurs mois après ma lecture je peux te dire qu’il ne m’en reste plus grand chose, c’est dommage.

    1. C’est dommage parce qu’il y avait de quoi faire… Je me souviens de l’atmosphère… mais très peu des détails de l’histoire.

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