Road trip with Angéla Morelli – Part 4 – Petit train et coucher de soleil

Ce matin-là, en se levant, on s’est dit qu’on irait courir.  Puis, en se levant, on a réalisé qu’il n’y avait pas vraiment de route, là.   Et que bon, en fait, il y en avait une, mais loin.  Et en fait, courir sur de l’herbe humide, c’est mal, non?  Voire même dangereux.   Anyway, dès qu’on met le nez dehors, c’est une malédiction… il commence à pleuvoir!  Jamais beaucoup… mais à chaque fois qu’on fout le nez dehors, on se fait mouiller!  C’est devenu un running gag!  Ben quoi… au lieu d’aller courir, on a des running gags… on va espérer que ça muscle les abdos un peu, quand même!

Comme Miss Morelli mène une vie jet set, nous avions rendez-vous pour déjeuner avec le célébrissime Marc Moritz, auteur du Roi du plaquage.  On a réussi à arriver PRESQUE à l’heure.  Presque, c’est bien non!  Avant, nous sommesarrêtées à Eu pou aller au marché.  Et devinez quoi?  Il a commencé à pleuvoir!  On a finalement couru… jusqu’à l’église, qui a rarement été aussi populaire, je crois.

Bon, la pluie n’a duré que quelques minutes, comme d’habitude.  Juste le temps de jaser un peu avec les gisants.   Et en se baladant (tout en regardant les annonces d’agents d’immeubles), nous avons vu devinez quoi?  Une librairie!  Il fallait s’arrêter non?  Et en plus, elle était fort jolie la librairie.    J’ai acheté juste un livre.  Sur les recommandations de Angéla Morelli, j’ai pris le premier tome de Vernon Subutex.  Call me raisonnable!

Je vous avais dit que c’était cute!

 

Nous n’avons presque pas arrêté en route.  Presque pas!  Le but : arriver à une heure potable à Saint Valery sur Somme (à prononcer Saint Val’ry sinon, on se fait regarder bizarre) où nous avions réservé dans un charmant petit endroit, mon coup de coeur hôtel du voyage.  Mais avant, bouffe!  Marc Moritz  étant légèrement pressé de rentrer à Paris, idéalement, il fallait arriver au moins dans la bonne demi-journée.  Avec nous, c’était déjà un défi.

Je pense que le pauvre Marc est toujours surpris du nombre de conneries à la seconde qui peuvent sortir de nos jolies bouches, quand on est ensemble, Angéla et moi.  Et j’ai découvert la toilette la plus petite de l’univers!

 

Angéla avait un truc en tête : embarquer dans le train à vapeur de la baie de Somme.  Elle a un truc avec les trains, petits ou grands.  Sans mauvais jeu de mot!  A toutes les fois, il faut que la miss fasse un tour.  Quitte à courir pour le rattraper.  Ouais, ce fut une journée de course, finalement!  Mais on a attrapé le petit train, on s’est installées dans l’ex-première-classe…  et on a dégainé les téléphones!  Photos, textos… et pour ma part, je me suis intallée à l’extérieur, dans le vent.  Certaines personnes sont TELLEMENT incroyablement blasées, c’est fou!  La conversation des madames d’à côté de nous était hallucinante.  Tout les emmerdait dans l’endroit.  Dans les gens.  Bref, après un moment, mon voyage j’en avais, comme dirait un Yoda Québécois.

En voituuuuuure!Woman with pink phone!

 

Ce fut donc une soirée « déconnons en choeur » et observons les gens, assis au resto au coin de la rue.  Et on a droit à un couple qui se parle en 4 langues différentes, un autre couple qui semble en pleine chicane de couple et une dame qui est arrivée avec une poussette de bébé… avec un tout petit chien dedans.  Un tout petit chien à qui elle faisait la conversation, tout en ignorant royalement la personne devant elle.  Petit chien habillé.  Qui mangait dans son assiette et à qui elle donnait des bisous sur la bouche et qu’elle berçait comme si c’était un bébé.  J’aime bien les animaux mais j’avoue que je n’avais jamais vu d’amour aussi intense dans un resto! Quand elle lui a mis des lunettes de soleil, j’ai eu du mal à ne pas pouffer.

Parfois, juste marcher sur le bord de l’eau pour voir le soleil se coucher, ça fait notre soirée… et ce fut le cas.  On s’est couchées hilares, un peu saoules (pour une raison x, on a voulu commander une petite carafe de vin et c’est une grande qui est arrivée.  Et bon, MOI, je n’ai pas bu de kirs royaux ni de cafés brésiliens.  Je dis ça, je dis rien.

 À la prochaine!

2 Commentaires

  1. Je ne me souviens pas m’être arrêtée à Eu ; je traverse seulement en voiture à l’écart ! je sens que j’ai tort, la petite librairie est attirante. Je viens de terminer Vernon Subutex, c’est une claque ce livre. Et le petit train, je ne l’ai jamais pris, à chaque fois que je vais là-bas, je me promets que c’est pour la prochaine fois ..

    1. Même chose pour Angie… elle n’avait jamais pu le faire. Du coup, on en a profité! Eu c’est super cute comme endroit. Plus joli que le Tréport, je pense.

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