A prayer for Owen Meany (Une prière pour Owen) – John Irving

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  Chassé-croisé des souvenirs d’enfance de John Weelwright, articulés autour du personnage d’Owen Meany, son ami, qui croit dur comme fer qu’il est l’instrument de Dieu. Owen a 11 ans au début de l’histoire, mais en paraît six. Personnage doté d’une volonté de fer et d’une foi inébranlable, Owen veut avant tout accomplir son destin. Nous suivons les personnages à travers leur enfance, le collège et la guerre du Viet-Nam, jusqu’à l’inévitable conclusion.
 
Commentaire
 
Un immense coup de cœur que ce livre de John Irving que j’ai lu à quelques reprises déjà. Il s’agit avant tout d’une belle et grande histoire d’amitié, omniprésente dans chaque page et chaque ligne. J’ai apprécié le fait que de nombreux événements apparemment sans importance trouvent plus tard leur signification dans l’histoire. Que ce soit le destin ou bien Dieu, ce livre a amené la « pas vraiment croyante » que je suis à réfléchir… et à terminer le bouquin avec une petite prière pour Owen!
 
L’action tout de même lente à démarrer… ça peut en décourager certains mais selon moi, la suite en vaut la peine!
 
9,5/10

18 Commentaires

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  1. Merci pour ce commentaire. Je viens de finir ce roman et je me suis reconnue dans les ‘sensations’ et sentiments éprouvés ! Avec un petite différence toutefois : les longueurs du romans me sont apparues dans les passage écrits au présent, de Toronto. Un gros coup de coeur également pour l’Hotel New Hampsire, qui m’a également transporté, et fait clairement pleuré. Bien à vous

  2. Dawn: Tout d’abord, bienvenue ici! Pour ma part, j’étais tellement transportée que je n’ai pas vu les longueurs. J’ai lu l’Hôtel New Hampshire mais je n’en ai pratiquement aucun souvenir, à part une vague idée d’ours… il faudrait probablement que je le relise!

  3. Irving est incontestablement l’auteur américain qui me plaît (avec Auster). De tous, j’ai préféré « L’ours » qui me semble le plus décalé… caractéristique que je chéris particulièrement chez Irving. Cette capacité qu’il a de traiter des personnages extrêmes dans l’émotion et la finesse me transporte. Pas de demi-mesure, pas de concessions mais beaucoup de justesse et jamais de vulgarité. Je suis en train de lire « L’épopée d’un buveur d’eau » et je reconnais dans ce livre les mêmes qualités que dans les autres, des caractères d’un réalisme marquant (les qualités de l’homme autant que ses faiblesses) dans un récit souvent excessif. Pour ce qui est de la lenteur, il est vrai que par instant la narration se ralentit pour reprendre de plus belle. Personnellement j’aime beaucoup ce procédé qui permet de se positionner dans l’histoire en subissant des « chocs », exactement comme lorsque j’écoute du Beethoven.

    1. Christophe: J’aime beaucoup aussi cette variation de rythmes chez Irving.  Et la comparaison avec Beethoven est bien intéressante.  Il y a en effet très peu d’auteurs qui réussissent à créer des personnages aussi hors-norme sans que ce soit pour autant caricatural, tout en restant profondément humain.

  4. J’ai moi aussi adoré Une prière pour Owen ainsi que l’Hôtel Nem Hampshire qui m’ont fait verser ma larme… Rares sont les livres qui me procurent ce genre de réaction. A lire aussi de John Irving, L’oeuvre de dieu, la part du diable, intelligemment adapté au cinéma. Par contre, je n’ai pas lu le dernier pavé de Irving, pour lequel, me semble-t-il, les avis sont partagés. L’avez-vous lu?

    1. Alcapone: Non, je n’ai pas lu le dernier pavé… le dernier d’Irving que j’ai lu, c’est « La quatrième main », je pense… C’est un auteur que j’aime beaucoup, autant pour Garp, pour Owen que pour L’oeuvre de dieu, la part du diable!!

  5. J’ai adoré la part de Dieu et la part du Diable. Mais la version filmé est trop courte, et amputée des plus importantes parties. Aussi, il y a Une veuve de papier, et bien sur, un enfant de la balle. Ca n’est pas récent. Mais il me semble que c’est la seule historie qui se passe ailleurs qu’aux États-Unis. À propos, John Irving est maintenant Canadien, et il habite Toronto depuis un moment.

    1. Yvon Verrier: Moi aussi j’ai adoré L’oeuvre de Dieu, la part du diable et j’ai aussi été déçue par la versoin filmée… il m’a manqué quelque chose.  J’ai moins accroché à « Une veuve de papier », je crois que j’étais trop jeune quand je l’ai lu, pour vraiment accroché au personnage principal.  Je ne savais pas que Irving était maintenant canadien, merci pour l’info!

  6. As tu lu le Monde selon Garp? Je l’ai – non lu évidemment – et il me tente beaucoup.

    Mais j’entends beaucoup de bien d’une prière pour Owen également.

    Sinon ta FAQ est assez énorme. Ton blog est excellent au demeurant 🙂

    1. Shanaa: Yep, je l’ai lu mais ça fait un bon moment.  Je me rappelle avoir beaucoup aimé mais mes souvenirs ne sont pas assez clairs pour que je puisse faire un billet.  Thanks pour ton commentaire 😉  Ca fait plaisir!

  7. Je viens de le terminer, et même si ça fait presque trois mois que je le lis j’ai adoré ! J’ai trouvé tous les livres d’Irving que j’ai lus géniaux, malgré les longueurs que plusieurs lui reprochent.  Pour moi, Irving se lit à petites doses, comme ça on ne se décourage pas !

    C’est drôle de lire tes premières critiques, il me semblent qu’elles sont différentes ! Mais j’imagine qu’on évolue toutes, j’ai la même impression avec mes propres premiers billets de blog !

    1. Isabelle: Je suis contente que ça t’ait plu!  J’en garde un souvenir ému.  Et pour mes premières critiques, c’est un peu normal, en fait.  Quand j’ai commencé le blog, j’ai parlé de romans que j’avais lus il y a un bon moment, à partir de mes nombreux post-it.  Je le faisais comme aide-mémoire perso, sans l’objectif d’être lue.  Alors c’est super différent!

  8. Effectivement, c’est différent. J’espère que tu n’as pas mal pris mon commentaire ! Cela n’avait absolument rien de méchant, je t’assure !

    1. Isabelle: Mal pris ton commentaire?  Pourquoi j’aurais mal pris ton commentaire! :))  Don’t worry!

  9. Hihi J’ai juste eu un petit doute l’espace d’un instant !

    1. Isabelle: Aucun doute à avoir!  C’est vrai que mes billets étaient super différents, tu as raison!

  10. Pour ma part, je n’ai pas accroché. Je crois que ce ne soit pas l’histoire en tant que telle, mais plutôt le style descriptif de l’auteur qui fait en sorte que ke décroche.

    1. Amiedeplume: Oh, je suis déçue là… c’est l’un des romans que je voudrais que tout le monde aime!  Mais oui, j’avoue, c’est très descriptif!

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