Parfois je suis un renard – Danielle Daniel

Ma nièce et moi avons des avis un peu différents sur cel album.  Bon, en fait, il a suscité des discussions sur le sujet des autochtones et des totems, ce qui est assez génial quand on habite au Québec.  Mais si j’ai été fort charmée par les illustrations un un peu mélancoliques mais très belles, ma nièce l’a un peu moins été.  Son commentaire : « Ils ont l’air tristes.  Je veux pas être un animal si ça rend triste. » Okay.  Mais en tant que grande, j’ai beaucoup aimé ces fonds et ces enfants masqués.  J’ai trouvé ça magnifique.

 

L’auteure est métisse et cet album nous introduit à une certaine partie de la culture anishinaabée, autant pour la faire découvrir aux allochtones qu’aux jeunes autochtones ne connaissant pas cette partie de leur culture.  Il y a une note explicative en fin d’album qui nous l’explique.  Chaque illustration est accompagnée d’un court poème qui parle de l’animal en question et qui permet  aux jeunes de s’identifier à certains d’entre eux.

 

Je ne suis pas autochtone et je ne suis pas en contact avec les cultures anishinaabées.  Près de chez moi, il y a surtout des Innus. Je ne peux donc pas donner mon avis sur cette partie du contenu, mais j’ai beaucoup aimé parler de nature, d’identification aux animaux et de traits de caractère (selon la nièce, je suis un singe… no comment).  Il y a un côté lyrique, très doux et pas du tout preachy.

 

À découvrir!

2 Commentaires

  1. Les allochtones, c’est charmant ce mot, il n’est pas souvent employé ! Bon dimanche.

    1. Il me plaît beaucoup, en tout cas. Et le livre aussi.

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