La tag à Thom

Thom, de qui je découvre le blog en raison de ce tag, a décidé d’inventer cette agréable torture qui consiste à faire déblatérer les bloggueuses-placoteuses que nous sommes au sujet de questions concoctées avec amour par les victimes précédentes!  Anne m’ayant désignée comme prochaine à y passer, je m’y mets avec plaisir!  Bon, j’avoue, j’aime bien les tags… ce que je trouve difficile est de décider qui sera la prochaine tagguée! 

Règlement officiellement officialisé
Le premier blogueur pose une question et la refile à une personne. Qui y répond, et pose une autre question. Et la refile à quelqu’un d’autre qui répond aux deux premières et en fait une troisième…et ainsi de suite !

Question 1 (gracieuseté de Cuné) On a tous un sosie quelque part. Quelqu’un qui nous ressemble un peu, tout au moins. Ou alors quelqu’un qui a fait penser quelqu’un d’autre à nous lorsqu’il l’a vu(e). Parfois, ça peut entraîner de lourds ressentiments. Si on me dit que je ressemble à Nicolas Sarkozy, par exemple, je pleure. Alors, à qui t’a-t-on déjà dit que tu ressemblais ? (Même de loin, ou de profil, ou philosophiquement parlant, ou pour déconner, rhoo !)

Il paraît que je ressemble vraiment à l’amie d’une de mes amies… je n’ai jamais vue l’amie de l’amie en question mais après avoir questionné un peu, j’ai réalisé que l’amie de l’amie était en fait la fille de la cousine de ma mère!  Bon, je ne l’ai jamais vue de ma vie mais ça peut vous donner une idée que je ressemble fortement à la mère préalablement citée, tant au plan physique que psychologique.  Elle et moi (ma mère, pas l’amie de l’amie) sommes les championnes du « parlé en stéréo sur le même ton », ce qui fait freaker ceux qui ne nous connaissent pas.  Quand j’étais ado, j’étais relativement catastrophée de me faire dire que je leur faisais teeeeeeellement penser à ma mère et que j’étais teeeeeeellement pareille à elle (deux pareilles dans une même maison, faites juste imaginer les éclats que ça peut occasionner) mais avec le temps, je dirais que je suis plutôt flattée et je le prends comme un beau compliment!  

Question 2 (généreusement offerte par So) :Tu dois tuer la personne avec qui tu vis, comment t’y prends-tu pour ne pas te faire choper ?

Je serais incapable de tuer qui que ce soit volontairement… je ne suis même pas capable de faire mourir une plante volontairement (je n’arrive pas à comprendre ces copines qui tuent leurs hibiscus-qui-ne-veulent-plus-fleurir à coups d’eau de javel!) mais si un jour j’avais une crise de folie passagère, le moyen de ne pas me faire prendre, c’est de le faire mourir de honte (ou de rire selon le cas…).  Personne ne serait particulièrement surpris que j’accumule gaffes, révlélations fracassantes « involontaires » et moments honteux… ce serait comme… assez normal!!!

Question 3 (merci Alinéa): Si tu devais être privé(e) d’un des 5 sens, lequel choisirais-tu?  Pourquoi?

Ça, c’est facile, l’odorat!  Je n’y suis pas particulièrement sensible d’avance alors ce ne serait pas vraiment difficile de m’en passer, je crois.  Et je ne sentirais plus l’odeur de l’hôpital à chaque jour… ça, ce serait bien!  Et en plus, quand on a moins d’odorat, on a moins de goût… et ça, c’est bon pour la ligne, non?  Il me semble que perdre 2-3 livres ça ne me ferait pas de tort en vue du règne du bikini qui arrive (du moins, j’espère qu’il arrive!  J’en ai tellement ma claque de me geler!!!)

Question 4 (cadeau hautement kulturel de FashionQuel titre dont tu as (un peu, beaucoup, passionnément) honte se cache dans ta bibliothèque ?

On va mettre ça au pluriel, voulez-vous?  En fait, j’ai une étagère complète des oeuvres intégrales de… Danielle Steel!  Bon, d’accord, c’est une gracieuseté de ma mère mais je les ai quand même lus!  Et il y en a même que j’ai bien aimés et dont je me rappelle des titres… je sais, je sais, c’est honteux!!  En fait, la honte est si grande que cette fameuse rangée de de livres est cachée derrière une autre rangée, tout en bas de la bibliothèque… il faut vraiment se mettre à plat ventre à terre pour la voir.  Et d’ailleurs, pour votre plus grand plaisir, c’est ce que j’ai fait (me coucher par terre) pour vous en offrir la preuve!!!!  Si vous vous arrachez un peu les yeux, vous pourrez constater que je les ai presque tous!!!

Question 5 (création d’Amanda): Tu viens de mourir. Saint Pierre était bourré quand tu es arrivé(e) devant les portes du Paradis et t’a indiqué la mauvaise porte. Te voilà devant Bouddha qui t’informe que tu dois te réincarner. Tu peux choisir ce que tu veux, sauf te réincarner en toi, faut évoluer ma vieille (mon vieux). Alors ? En quoi choisis tu de te réincarner ?

En Elizabeth Bennett! J’ai vraiment besoin de préciser pourquoi… ou plutôt pour qui???


Question 6 (directement de chez Cathulu): Quelle question ne voudrais-tu surtout pas qu’on te pose?

Je ne voudrais pas qu’on me demande quel est le plus gros mensonge que j’ai fait dans ma vie.  De toute façon, je ne le dirai jamais!!! 😉  En fait, c’est un mensonge « obligé », prononcé pour la première fois afin d’éviter un gros chagrin à un ami… C’était un tout petit mensonge au départ, vraiment inoffensif… mais il a fait boule de neige, j’ai été obligée d’élaborer et je suis prise avec depuis un bon 15 ans!!!  Comme je suis le plus nulle menteuse de la terre (je me prends toujours, toujours, TOUJOURS dans la moindre petite menterie… j’ai eu ma leçon et j’ai cessé d’essayer depuis longtemps), ça me demande un effort considérable et je me demande encore comment j’ai pu me mettre dans une situation pareille!!!  À une époque c’était un vrai théâtre d’été et le copain qui était au courant du mensonge en question a eu des crampes un été de temps à force de rire de moi qui m’empêtrait de plus en plus!!! Et je ne veux pas dire c’est q
uoi parce que 1) le copain en question aurait – encore – de la peine malgré les années écoulées et 2) je passerais pour une maudite folle!!!!

Question 7 (pour laquelle nous ne remercierons jamais assez Anne): Essayez-vous, régulièrement, de vous débarrasser d’habitudes profondément ancrées?

Des mauvaises habitudes?  Voyons, je n’ai aucuuuuune mauvaise habitude, moi!  Pour qui me prenez-vous?!?!?!  Plus sérieusement, tant qu’une habitude ne perturbe pas ma vie ou celle des autres, je n’essaie pas de la changer… mes bizarreries font (paraît-il, c’est pas moi qui le dit) partie de mon charme!!! 
– Alors oui, je continue à détenir avec fierté le record mondial de « buvage » de pepsi diet! 
– Oui, je continue à pianoter  une mélodie dès qu’elle me traverse l’esprit ou à la chanter en cas de non-disponibilité du piano (ce qui est beaucoup moins ressemblant et beaucoup plus dur pour les oreilles de mon public, je l’avoue!!!) 
– Oui, je compte encore élargir ma collection de souliers et de ballerines cet été (pour ça, Paris sera un vrai coffre aux trésors!)
– Oui, je vais continuer à passer des nuits blanches à faire le ménage quand j’attends de la visite au lieu de le faire, comme je le devrais, un peu avant pour éviter de recevoir mes amis les deux yeux dans le même trou!
–  De plus, je crois que jusqu’à ma mort, ma voiture ressemblera à un entrepôt où je pourrais facilement survivre de façon autonome au milieu de nulle part pendant un bon deux semaines! 
– Finalement, j’essaierai toute ma vie durant de « sauver un voyage » quand je transporte épicerie ou objets, même si je sais pertinemment que la pile que je tente de transporter est d’une instabilité inquiétante et qu’elle s’effondrera à coup sûr entre le point A et le point B! 

Quoi, vous dites que je pourrais perdre l’habitude d’écrire des romans en réponse à une question qui demandait qu’on y réponde par « oui » ou « non »?!?!?!  Je vais y réfléchir!!!

Et ma question:  Nous avons tous nos petites manies langagières.  Des mots que nous disons très souvent, des expressions un peu bizarres, des prononciations originales… Quelles sont les vôtres? (Est-ce que ça paraît, avec cette question, que j’ai encore la tête dans le boulot??)

Et qui sera la chanceuse qui aura le grand privilège de répondre à ces questions très inspirées??  Joelle, t’es prête?

Pour les curieux, Mr Kiki a illustré le chemin de ce tag ici!

Magasin Général – tome 1 – Marie – Loisel et Tripp

Résumé
« –
Ben voyons, Marie, tout le monde profite de toi, et puis on dirait que tu le vois pas…
– Faut bien se rendre service, Jacynthe… je l’ai toujours fait.
– Oui, mais avant, c’était Félix qui s’occupait du magasin!
– Je sais bien, ma petite Jacinthe… Je sais, mais j’ai toujours été comme ça…

Une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, premier volet de la trilogie distillée par Régis Loisel et Jean-Louis Tripp.  Réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, Loisel et Tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel. »

Commentaire
La BD est un genre que je dois encore apprivoiser, je crois.   Je me suis laissée tenter par celle-ci suite à plusieurs commentaires positifs sur les blogs et aussi par le fait qu’un certain magasin où j’étais allée acheter des partitions offrait 40% de rabais sur le premier tome de certaines séries et 20% sur toutes les BDs (quoi, je devrais avoir honte??  Oui, je sais… mais parfois, elle est forte, la tentation!).  Et j’en pense quoi?  En fait, je suis plutôt ébahie par la quantité de travail qu’il y a dans une bande dessinée… c’est ce que je me dis à chaque fois que je prends le temps de regarder les détails des dessins.  Mais pour moi, disons qu’apprendre à m’arrêter au dessin, c’est un apprentissage qui n’est pas encore totalement intégré!!  Il faut que je me force!  Mais bon, au final, j’ai trouvé ça bien, mais sans plus. 

Cette histoire, c’est l’histoire de Marie qui reprend le flambeau au magasin général de la paroisse de Notre-Dame-des-Lacs (vraisemblablement située dans Charlevoix) après le décès de Félix, son mari.  Nous voyons donc défiler une année dans ce petit coin perdu de la campagne québécoise des années 20-30-40 (je n’ai pas réussi à déterminer le moment exact) où tout un petit monde tourne autour de Marine et de son magasin général: la maîtresse d’école, les hommes qui partent à la drave, à la chasse et dans le bois, les trois vieilles biques, le curé du village et bien d’autres.  J’ai eu l’impression d’un défilé de personnages qu’on nous présente pour les tomes suivants (il y en a 6 en tout, je crois) parce qu’en fait, à mon goût, le scénario aurait pu être un peu plus élaboré.  En fait, il se passe plein de choses… mais plein de petites choses!

Toutefois, le travail à quatre mains est intéressant (les planches qui montrent l’évolution du dessin au début du livre sont très bien pour s’en rendre compte) et chapeau aux illustrateurs qui ont réussi à rendre les personnages attachants malgré le fait qu’ils aient une bien drôle d’allure!  Certaines images sont vraiment belles (j’aime surtout celles où il n’y a pas ou très peu de dialogue… peut-être parce que je prends davantage le temps de les regarder!), on se croirait réellement à une autre époque.  Mais malgré tout, je crois que j’entre plus facilement dans un monde ou dans un décor quand je m’imagine les paysages que quand ils sont dessinnés… question d’habitude, sans doute! Quant au dialogue en « québécois du temps », je n’ai pas grimacé trop souvent (ma grand-mère disait tout le temps « une patte cassée » au lieu d’une jambe… j’ai bien ri à l’évocation de ce souvenir!) mais un petit conseil… si vous voulez sacrer en québécois, c’est « tabarnak » et non pas « tabernak »!!!  Croyez-moi sur parole, ça fait une méchante différence!!

Si ce n’était de la dernière planche, je ne poursuivrais probablement pas la lecture de la série… mais bon, elle existe, cette dernière planche… et je suis curieuse de savoir qui est cet inconnu en moto!

6,5/10

The time traveller’s wife (Le temps n’est rien) – Audrey Niffenegger

Résumé
Quand Henry rencontre Clare, il a vingt-huit and et elle vingt.  Henry n’a jamais rencontré Clare auparavant; Clare connaît Henry depuis qu’elle a six ans.  Impossible mais vrai.  Henry voyage à l’occasion à travers le temps, se retrouvant soudainement dans la passé ou dans le futur.  Les tentatives d’Henry et Clare pour vivre une vie normale sont menacées par une force qu’ils ne peuvent ni prévenir ni contrôler, faisait de leur histoire une histoire d’amour bien particulière.  The time traveller’s wife est une histoire de destinée, d’espoir et de croyances… c’est l’histoire de l’amour qui survit au-delà du temps. »

Commentaire
Je dois être complètement masochiste…  Je dis cela parce que j’ai rarement autant pleuré à la fin d’un livre et pourtant, j’ai beaucoup aimé cette lecture.  Il est dans mon top 5 de livres-qui-me-font-fondre-en-larmes, je crois!  Je viens de refermer le livre et j’ai le goût d’aller relire le début, à la lumière de ce que je sais, pour revivre différemment les visites d’Henry à Clare dans son enfance.  J’ai déjà dit que j’avais un penchant nostalgique?

Ce livre m’a fait revivre un rêve que je fais souvent la nuit et où une personne (en fait, deux… mais jamais en même temps!) qui ont été (et sont toujours, d’une certaine façon) importantes pour moi vient me visiter pour un moment, moment précieux où je sais que le temps est compté, parce que je sais ce qui va arriver ensuite et qu’ils ne seront plus là quand je vais ouvrir les yeux au matin.  C’est sans doute pourquoi ce livre est venu me chercher autant.  C’est Henry et Clare, qui savent et qui tentent de profiter du moment présent malgré tout. 

Je suis entrée tout de suite dans cette histoire, qui se promène d’une époque à l’autre et où l’auteur doit préciser l’année et l’âge de chacun en haut de chaque section.  C’est bien qu’elle le fasse sinon le roman serait vraiment impossible à suivre.  C’est qu’il y a parfois deux Henry d’âges différents en même temps!  Mais ça se tient et les clins d’oeil du début du roman trouvent leur explication plus tard.  Oui, il y a bien quelques longueurs (le roman compte tout de même 516 pages en VO) mais ça ne m’a pas dérangée; je voulais passer le plus de temps possible avec Clare et Henry avant…  avant la fin, quoi!  Parce que ce n’est pas une histoire avec de grands rebondissements.  C’est simplement leur histoire à eux, intemporelle.   Les éléments fantastiques du roman y sont bien intégrés, après un moment, ils nous apparaissent tout à fait « normaux ». 

Bien sûr, ce livre nous ramène à l’éternelle question : si je connaissais le moment de ma mort, est-ce que je vivrais de la même façon?  Est-ce que je ne devrais pas chérir le moment présent, faire de chaque moment un instant intense, autant que certains souvenirs?  Bien sûr.  Mais bon, ce sont des questions que je n’ai pas fini de me poser, n’est-ce pas!  Et c’est parfois plus facile à dire qu’à faire!

Si j’avais quelques critiques à faire, je mentionnerais que les personnages sont attachants mais qu’ils auraient pu être exploités sur d’autres plan que sur celui de leur relation et que j’aurais changé quelques éléments de la fin… mais pas trop, tout de même!  Il faut quand même que les maso fleur bleue comme moi puissent verser un torrent de larmes sur ces pages!

9/10

Petit ajout suite à la lecture de d’autres billets à ce sujet… ne vous emballez pas trop vite car s’il est généralement apprécié sur la blogosphère anglophone, ce livre l’est toutefois moins chez les lecteurs francophones! Je peine aujourd’hui avec les liens chez OB mais vous pouvez aller voir chez Lilly, Lily et Jules!

Tranches de vie… à défaut de pages de livres!

Ces jours-ci… je tente de lire un peu!  « Tenter » étant le mot clé!!  Il commence à faire beau, j’ai la bougeotte, je suis en train de prendre mon « beat » d’été, où je lis quand même relativement moins!  Il va falloir que j’apprenne ma leçon: choisir des livres courts sinon ça s’éternise même si le livre m’intéresse beaucoup, ce qui est le cas de mon livre en cours!

Je reviens donc de quelques jours à Montréal où, avec des collègues de travail, nous avons eu la chance d’assister au défi sportir 2008.  Qu’est-ce que c’est?  C’est une énorme compétition qui regroupe plus de 3000 athlètes handicapés (handicap physique, intellectuel, psychique, auditif ou visuel) provenant de 18 pays différents.  Quelques uns de mes « petits cretons » participaient à une compétition de natation adaptée et nous avons pu visiter les plateaux et vivre une belle expérience.  C’est extrêmement émouvant de voir la fierté et la joie de ces jeunes face à l’exploit accompli dans ces compétitions.  Et la fierté des parents aussi.  Ca nous touche au coeur.  Donc, j’ai eu les yeux dans l’eau à plusieurs reprises et la tête bien occupée par la belle expérience que vivaient mes petits pous et leur famille pendant ces quelques jours.   Nous avons aussi pu voir des compétitions de haut niveau (l’escrime en fauteuil roulant m’a particulièrement impressionnée) et expérimenter quelques sports adaptés.  Déjà que je ne suis pas particulièrement habile au naturel… imaginez-moi en train de faire du vélo tandem avec un bandeau noir sur les yeux… j’ai eu la peur de ma vie, mais je m’en suis sortie en un seul morceau, c’est déjà ça!!!  Mon expérience de danse en fauteuil roulant s’est quant à elle soldée par une culbute arrière du dit fauteuil… et comme j’étais assise dedans, j’ai comme suivi le fauteuil!  Je suis meilleure sur pattes que sur roues!  Disons que ça manquait de grâce!!!   

Et ai-je par le plus grand des hasards, rencontré une librairie dans mon périple montréalais?  Peut-être, peut-être… mais bon… je me suis trouvée pas mal sage!  J’ai acheté juste ce qu’il fallait pour avoir le beau sac réutilisable gratuit offert quand on achetait pour un montant X de livres.  Ben quoi… faut bien avoir l’esprit un peu écologique et sauver des sacs en plastique!!!

Et j’étais attendue de pied ferme à la maison car dans ma boîte aux lettres m’attendaient mes deux retours d’impôts (à croire que le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada se sont donné le mot pour étudier mes rapports la même date!) et un avis de livraison de colis!!  Comme je n’en attends aucun, j’imagine que ce doit être une commande que j’avais perdu espoir de recevoir… mais j’ai comme bien hâte à lundi pour aller récupérer le colis en question!  C’est plus fort que moi, je deviens complètement gaga et je trépigne d’impatience à l’idée de recevoir un paquet par la poste… Quoi?  Bébé, vous dites?  Je ne vois absolument pas pourquoi vous pensez ça!!!!

Quoi, ça n’a aucun rapport avec les bouquins, ce billet?  Je sais, je sais! 😉  J’ai parfois des tendances hors-sujet!!!  Donc, à bientôt pour un retour à mes lectures!

Suite du hors sujet…

Les perles d’enfants du jour!  Mes amis de 2-3 ans m’ont bien fait rire en ce samedi!

– Pour dîner, j’ai mangé des « nounes »
(Heu… ok… tu commences jeune, mon homme!!!) – Pour votre info, ce sont des « nouilles » qu’il y avait pour dîner… la maman me l’a précisé très très vite!!!)

– À la cabane à sucre, on a mangé du sirop d’étable!
(J’espère juste qu’il n’a rien mangé de liquide qui sortait tout droit d’une étable… ce serait douteux!!!)

Il voit une image de petit garçon avec un bâton de hockey et je lui demande ce qu’il voit.
– Ben tsé, c’est un Canadien!  Et c’est le but!!!
(Tout ça de façon très expressive!!! Quand Jules parlait de fièvre du hockey… c’est qu’il n’a pas encore trois ans, le petit pou!!!  J’imagine que ça va se calmer dans les prochains jours )

Fin du hors-sujet… pour aujourd’hui!!

Emmeline – Alfred de Musset

Présentation de l’éditeur
« Emmeline, jeune femme de caractère, a épousé le compte de Marsan contre la volonté de son père.  Après quelques années de bonheur tiède, son regard croise celui d’un très charmant poète… Balzac qualifia cette nouvelle de « chef d’oeuvre de la littérature moderne » lors de sa parution. »

Commentaire
C’est avec ces deux nouvelles – parce qu’en fait, ce petit livre comprend « Emmeline », qui donne son titre au livre mais aussi  « Croisilles », qui raconte l’histoire d’un jeune homme du même nom – que j’ai rencontré pour la première fois Alfred de Musset.   Pour tout vous dire, j’ai acheté le livre au départ pour la couverture, où l’on peut voir la partition de deux valses de Chopin que j’aime beaucoup.  Quoi?  Vous ne croyez pas que c’est un signe, vous?  Moi, si!

En fait, c’était un bon signe car j’ai beaucoup aimé ces nouvelles galantes.  C’est définitivement le mot qui convient le mieux pour les décrire!  Des histoires d’amour particulières, dans le « monde », des héros un peu hors norme pour l’époque.  Un joli moment de lecture!

Dans « Emmeline », nous faisons la connaissance d’une jeune fille insouciante et impulsive, passionnée des arts, qui devient une dame du monde.  Mariée à un homme lui ayant sauvé la vie – acte hautement romanesque à ses yeux – elle fait la connaissance, dans son salon de Gilbert, avec qui elle partage beaucoup d’intérêts.  C’est de leur histoire qu’il s’agit. 

Dans « Croisilles », il s’agit d’un jeune homme exalté qui décide de tout faire pour conquérir une demoiselle hors de son cercle social, qui a connue en allant livrer des bijoux chez elle.  Je l’ai trouvée très amusante.

On y parle d’amours, certes, mais d’amours nés étrangement, d’un coup de tête, d’une illusion, d’un élan.  J’ai bien aimé l’écriture de Musset qui se prête très bien au style des nouvelles.  C’est élégant, d’un autre temps. Une bonne surprise, en fait!  Je relirai Musset avec plaisir!

Et est-ce que ça parle de musique?  Presque pas, en fait!  Emmeline a avec moi un point commun: celui de fréquemment tout laisser « en plan » pour aller jouer au piano une mélodie qui lui trotte dans la tête (semblerait-il que ça peut parfois être un peu énervant… si peu!!!).  Il y a également dans la nouvelle un très beau (mais court) passage où elle dit beaucoup par les notes de son piano mais c’est à peu près tout. 

8/10

Pauline – Alexandre Dumas

Résumé
« Quel est le secret que cache Pauline?  Pourquoi fuit-elle le regard d’autrui?  Quel drame creuse son visage et altère son teint? 

« Personne n’ignore par expérience que le danger inconnu est mille fois plus saisissant et plus terrible que le péril visible et matérialisé », confie Pauline. En épousant le compte Horace de Beuzeval, un homme diabolique, la jeune femme a signé son arrêt de mort: chaque jour est devenu synonyme d’angoisse et d’effroi… »

Commentaire
Voici donc notre lecture « classique » pour le Blogoclub de lecture.  Première précision, ce n’est pas l’édition que je possède; on m’avait dit que l’édition folio classique était en réimpression et j’ai opté pour un genre de truc rose bonbon avec des dessins d’enfants sur le dessus et 24 millions de notes de bas de page pour définir des termes tels que « futilité » ou « exaltation ».   Comme je suis une horrible curieuse, j’étais incapable de ne pas aller voir la note quand je voyais le petit chiffre… ce qui a interrompu ma lecture pour rien un nombre incalculable de fois!  J’ai donc décidé de renier mon édition et – fait plutôt rare – d’utiliser l’image d’une autre édition pour illustrer mon billet!  Rébellion intense, n’est-ce pas!!!

Plus sérieusement, j’entamais cette lecture un peu à reculons.  Dans ma jeune adolescence, j’avais peiné sur « Les trois mousquetaires » et l’idée de me plonger à nouveau dans un livre de Dumas ne m’enthousiasmait pas particulièrement.    Toutefois, j’ai eu une agréable surprise à la lecture de ce roman que j’ai bien aimé, en particulier pour la plume de l’auteur et pour l’atmosphère créée par celui-ci.  L’ayant lu de 23h à 3h du matin, environ, j’ai vraiment eu de la difficulté à m’endormir après et j’ai dû laisser une veilleuse, le bruit du vent dans les branche me faisant sursauter à tout moment! 

Tous les éléments du roman gothique sont présents… une mystérieuse femme au sombre destin, un homme cruel, un homme romantique, des tempêtes, des ruines, des passages secrets, des mystères…  nous sommes rapidement plongés dans cet univers sombre.  Et j’ai été envoûtée.  Non pas par l’histoire – dont on se doute dès les premières pages – mais par le vent glacial et sombre qui souffle sur le roman.  J’aime les atmosphères noires et sombres et j’ai été servie.  Avec « Pauline », nous nageons en plein romantisme, où la mélancolie et les destins tragiques sont « de bon ton ».

L’histoire est racontée par trois narrateurs : Alexandre Dumas lui-même, Alfred de Nerval et finalement Pauline elle-même.  À travers les différentes voix, nous nous approchons de plus en plus du mystère aperçu tout d’abord de façon fugitive.  Intéressant comme construction.

Cette lecture m’a définitivement réconciliée avec Dumas (dont il s’agit de l’un des premier romans… semble-t-il que les suivants sont beaucoup plus aboutis) et j’ai bien le goût de réessayer les fameux mousquetaires un de ces jours!

8/10


Swap Afrilire, c’est à mon tour!!

banniere

Je vais commencer à me dire que mes rages terribles de chocolat sont un signe avant-coureur de la réception de mes colis-swap!!!  C’était mon obsession du jour, avec la température maussade (il vente à écorner les boeufs, il pleut de la « slutch »… et on gèle!!!), était d’arriver chez moi au plus vite et de me goinfrer de chocolats avec un bon bouquin!

Et qu’est-ce qui m’attendait dans ma boîte à lettres?  L’avis qui m’indiquait l’arrivée de mon colis swap!!!  Cette fois, mon facteur semble avoir tiré profit de ses dernières leçons et n’a pas laissé mon colis dehors tout seul à la pluie battante… c’est quand même une bonne courbe d’apprentissage, non?  J’étais fière de lui!!! 😉 

À la poste m’attendait donc un gros colis bien rempli de surprises africaines!!!  C’est Meria, ma gentille swappeuse, qui m’a gâtée de façon royale!  C’est presque étrange de n’avoir aucune aventure incroyable et rocambolesque à raconter face à la réception de ce colis!!!  Il est arrivé à bon port, sans encombres, en parfait état!!!  Bon, ok, j’ai dû sortir 2 fois (sous la pluie battante, je vous le rappelle) pour aller acheter des piles pour mon appareil photo (la première fois, j’étais tellement pressée que je n’avais pas acheté la bonne taille de piles…  j’en avais pris pour appareil photo liliputien, faut croire!!!) afin de pouvoir immortaliser le contenu de mon cadeau… mais ce n’est pas vraiment une aventure!!

Et qu’y avait-il dans mon colis??


D’abord, quatre livres!

Partir – Tahar Ben Jelloun
Un roman avec l’immigration pour thème d’un auteur qu’il me tardait de connaître

Une saison blanche et sèche – André Brink
De l’Afrique du Sud… j’ai aussi offert ce livre à ma swappée et il me faisait bien envie!  Je suis ravie de l’avoir reçu étant donné que je pensais à l’acheter pour moi aussi!  Meria a lu dans mes pensées!

Amkoullel, l’enfant peul – Amadou Hampâté Bâ
Un auteur malien dont j’ai lu beaucoup de bien dans mes recherches!

Comment réussir un bon petit couscous – Fellag
Un petit livre plein d’humour d’un auteur Algérien.  Avec des recettes de couscous en prime!  Ca adonne bien, c’est tout à fait le genre de repas que j’ose cuisiner!

Les livres étaient accompagnés d’un très beau marque page rigide inspiré de l’art islamique, de très belles serviettes de table aux couleurs et motifs africains et d’une charmante et gentille carte représentant des chameaux dans les dunes de sable (africaines, bien entendu)!

Et devinez quoi!!! Devinez ce que contient aussi cette boîte à surprises???  Eh oui, des chocolats!!!  Dans une jolie petite boîte enrubannée, ils sont très jolis… et les deux que j’ai déjà mangés étaient définitivement excellents!!!  Meria a  définitivement su décoder mon amour profond pour les friandises chocolatées et a par le fait même exaucé mon souhait du jour!  Je vais pouvoir lire tranquilement.. avec des chocolats!!!

Mille mercis Meria pour ce colis qui m’a fait un plaisir fou!!! Décidément, j’adooooore les swaps!!! 🙂  Un gros merci à Bladelor pour l’organisation également!

L’ami retrouvé – Fred Uhlman

Résumé
« Âgé de 16 ans, Hans Schwarz, fils unique d’un médecin juif, fréquente le lycée le plus remonné de Stuttgart.  Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l’arrivée dans sa classe d’un garçon d’une famille protestante d’illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l’amitié, tel que le lui fait concevoir l’exaltation romantique qui est souvent le propre de l’adolescence.

C’est en 1932 qu’à lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgars.  Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lucée, décident de l’envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s’efforcera de rayer de sa vie et d’oublier l’enfer de son passé.  Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique. »

Commentaire
Ce livre a atterri dans ma PAL par la force des choses… il me fallait un « U » pour mon challenge 2008 !  J’ai par la suite plusieurs billets positifs à l’égard de ce livre et j’ai finalement mis la main dessus au salon du livre la semaine dernière. Quand j’ai ouvert ce livre ce matin, pour simplement le feuilleter et voir de quoi ça avait l’air, je n’avais pas du tout l’intention de le lire…  sauf qu’avant d’avoir réalisé la chose, j’en étais déjà page 70… je l’ai donc terminé avec plaisir!

Ce court récit raconte l’histoire d’une amitié intense comme seules peuvent l’être les amitiés romantiques de l’adolescence.  Ces amitiés indéfectibles, « à la vie, à la mort », auxquelles on croit si fort. Ils évoluent dans un Stuttgart enchanteur et sont heureux dans leur vase clos. Ces deux adolescents ont soif d’absolu, de grandiose et d’art mais ils devont bientôt faire face à une réalité qui les dépasse, la montée du nazisme en Allemagne.  J’ai vécu avec Hans l’anticipation, l’exaltation, le doute, la déception… 

La force de ce récit ne réside pas dans des descriptions d’horreurs.  En effet, elle ne sont pas au centre de ce récit, bien que le fait que nous connaissions leur existence nous permet de comprendre le contexte et l’implication des événements quotidiens qui sont décrits.   L’Allemagne et sa jeunesse n’ont jamais quitté Hans, bien qu’il ait tenté de les refouler.  Son amitié avec Conrad qui « entra dans [sa] vie en février 1932 pour n’en jamais sortir » teinte ses perceptions et le suit tout au long de sa vie.  J’y ai vu non pas les tourments physiques qui ont été causés par le nazisme mais bien les tourments de l’âme d’un jeune qui n’a pas vécu la torture physique. 

Il est aussi possible de tracer un parallèle avec la vie de l’auteur, né à Stuttgart et émigré en 1933 d’abord en France, puis ensuite en Angleterre. 

Bref, je sens que j’en parle bien mal, mais j’ai été très touchée par ce récit écrit avec des mots pourtant simples. Et j’ai eu les yeux pleins d’eau lors de la chute!

J’ai bien envie de lire la suite « La lettre de Conrad », maintenant!  Reste à mettre la main dessus!

9/10

Le fantôme de Baker Street – Fabrice Bourland

Résumé
Londres, 1932.  Depuis qu ela municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le no 221 à Baker Street, le salon dupremier étage semble hanté.  S’agit-il d’un esprit, comme le prétendent certains%  Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Witechapel et les beaux quartiers du West End?

Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l’écrivain, sollicite l’aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney.  Lors d’une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l’identité du fantôme.  Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l’Éventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu’ils ne sont aps pr`s d’oublier.  Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés!

Commentaire
En posant les yeux sur la première page de ce roman, nous sautons à pieds joints dans un Londres brumeux et mystérieux à souhait, en compagnie de héros  déjà nostalgiques de l’époque victorienne.  Ils seront entraînés (et nous les y suivrons) dans une aventure où ils rencontreront plusieurs héros littéraires de cette ère.  En fait, nous ne sommes plus à l’époque dite victorienne (qui se termine en 1901), mais on s’y croirait.   En effet, l’atmosphère a été pour moi l’un des points forts du roman.  En effet, l’auteur nous fait évoluer au milieu des séances de spiritisme et des adresses célèbres.  Le décor est résolument créé!

J’ai beaucoup aimé la narration qui m’a rappelé les « vieux » romans policiers que je lisais adolescente.  Les références en bas de page, le style « rapport d’enquête »… j’ai bien aimé, c’est différent de ce que j’ai lu récemment.  Inutile de préciser que j’ai littéralement adoré retrouver tous ces personnages imaginaires bien réels (oui, oui, même les méchants… ça fait rêver!) et j’étais toute contente quand je réussissais à en reconnaître un!  De plus, j’ai bien aimé la paire de détectives formée par Singleton et Trelawney.  Dans cette enquête, ils sont guidés par un grand maître… mais je suis curieuse de voir comment ils se débrouilleront par la suite et comment évoluera leur collaboration.

Quant à l’enquête proprement dite, elle aurait probablement bénéficié d’être plus étoffée (en fait, ça va un peu vite pour moi à certains endroits… j’aurais apprécié plus de péripéties) et on est définitivement dans le surnaturel.  Il faut être prêt à rencontrer des trucs phosphorescents et ectoplasmiques en ouvrant le livre!  Mais finalement, j’ai beaucoup aimé et je lirai avec plaisir la suite des aventures de ces détectives!

Sauf qu’à présent, mon portefeuille anticipe deux problèmes majeurs…  
1)  Je veux absolument visiter Londres (bon, pas cette années… mais une autre année!)
2)  Je veux absolument lire les aventures de Sherlock Holmes, par Arthur Conan Doyle, sur lesquelles je n’ai jamais même posé les yeux!

Il va falloir que je commence à économiser!!!

8/10

Le Magasin des Suicides – Jean Teulé

Résumé
« Vous avez raté votre vie?  Avec nous, vous réussirez votre mort!

Imaginez un magasin où l’on vend depuis 10 générations tous les ingrédients possibles pour se suicider.  Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgie un adversaire impitoyable: la joie de vivre… »

Commentaire
Je ressentais à la fois de la hâte et de la crainte à l’ouverture de ce roman. Hâte parce que j’avais lu de bons commentaires et crainte parce que j’avais en mémoire « Je, François Villon« , où il faut avoir le coeur bien accroché! 

J’ai beaucoup apprécié la première partie de roman, avec son humour noir et cynique.  La famille Tuvache – dirigée par Mishima, le père et Lucrèce – la mère)  se complait dans son humeur morose et sont tous aussi déprimés et cinglés les uns que les autres.  Ils sont très fiers de leur magasin, très inventifs pour trouver différentes manières de se suicider de façon originale et adaptée aux besoins de chacun!  Tout y est, des cordes de chanvre faites maison aux kimonos marqués d’une croix (pour entrer l’épée au bon endroit, voyez-vous) et au « poison du jour ».  C’est complètement décalé, complètement fou… et très normal dans leur manière de penser!  La joie de vivre intense de leur plus jeune, Alan (baptisé en l’honneur d’Alan Turing, décodeur d’Enigma pendant la guerre et suicidé par pomme empoisonnée) les décourage au plus haut point et ils veulent tout faire pour y remédier.  

J’ai moins aimé la seconde partie du roman où j’ai retrouvé beaucoup moins de cet humour que j’ai apprécié au début.  C’est moins mordant et décalé,  plus « cute »… le ton s’essoufle.   On nous dit de plutôt voir la vie en rose, quoi… Quant à la fin, je crois que j’ai manqué quelque chose de crucial en quelque part parce que je ne suis pas certaine de comprendre. Un truc en rapport avec les croyances, religions et sauveurs?  Éclairez mes lanternes!!

Autre petit point hautement personnel qui m’a agacée… la façon de s’exprimer d’Alan.  D’abord étonnante étant donné son âge (11 ans, tout de même) et ensuite inconstante.  J’ai même cherché si les quelques mots qui auraient dû être transformés et qui ne l’étaient pas n’auraient pas, par hasard, une signification particulière… et non!  Déformation professionnelle, vous dites?  Bien d’accord avec vous!!! 😉  Je sais, je suis bizarre!!!

Finalement, un roman bien sympathique, qui ne fait pas hurler de rire mais dans lequel j’ai tout de même passé un bon moment.  J’ai toutefois préféré la plume de Jean Teulé dans sa bio romancée de François Villon. 

7/10