Back home… finally!!!


Après être passée du français-de-France à l’anglais de l’ouest canadien, du clavier azerty au clavier anglais-pas-d’accents, me voilà donc de retour dans mon Québec, avec mon clavier qwerty (béni soit-il!!!)  J’ai un peu beaucoup décroché du net ces derniers jours, étant baignée dans le Pacifique et entourée des montagnes rocheuses… et souvent bien loin d’une connection internet!!!  Résultat: plusieurs jours sans vraiment de nouvelles, absence totale sur vos blogs et pas de réponses aux commentaires… je sais, je sais, je fais dur!  Et je n’ose même pas aller voir mon blog roll, de peur de faire une mini-crise-de-coeur!!!  Mais j’étais vraiment ailleurs, de corps et d’esprit!!!  L’esprit est encore pas mal ailleurs, en fait et je me demande bien quelle sera mon efficacité au boulot demain!!!  En fait, je le sais pas mal… mais bon!!!

J’ai vraiment passé de merveilleuses vacances et je remercie encore ceux qui ont rendu mon voyage en France si agréable.  Je ne les nomme pas mais je suis certaine certaine qu’ils se reconnaîtront!!! :))

Bref, les billets devraient reprendre à un rythme plus ou moins régulier (j’ai, pour la première fois de ma vie de bloggueuse, du retard (et d’aplomb à part de ça) dans mes chroniques!!!  Des anecdores « littéraires » de mon voyage???  Bien sur qu’il y en a eu!  Mais bon, ma mémoire me joue des tours (après un red eye fly, c’est un peu normal, n’est-ce pas!).  Voici donc quelques « brèves » avant le retour aux billets littéraires!!

– J’ai FINALEMENT mis la main sur « Bitten » (Morsure) de Kelly Armstrong.  Il était dans l’arrière boutique d’un Chapters en plein Vancouver et ne voilà-tu pas que je vois dans l’ordinateur de la place qu’il y avait des copies disponibles… mais je ne les trouvais nulle part!!!  Après une chasse au trésor acharnée dans la librairie (les trésors étant le livre ET le libraire, qui étaient aussi difficile à trouver l’un que l’autre), j’ai fait virer la place de bord par le libraire (déniché avant le livre) qui a finalement trouvé le livre en question ainsi que les deux autre romans impliquant Elena, la femme loup-garou.  Je lui ai littéralement sauté au cou (et pas seulement au sens figuré… ne vous en faites pas, il était très très cute, ça n’a pas été trop difficile pour moi!!!)  Et, Stéphanie, je confirme, Clayton, c’est vraiment, vraiment quelque chose!!!  Yummy!!!!

1) J’ai carrément harcelé mes compagnes de voyage pour traverser la frontière américaine en bateau en partant de Vancouver.  J’ai tenté de menacer, de faire pitié, de supplier, de promettre des gros cadeaux, elles n’ont rien voulu savoir!  Pourquoi, pensez-vous??  Parce que le bateau en question arrive à Port Angeles (ça commence à vous allumer des petites lumières??) et que tout près de là se trouve une ville très, très verte dont les bois sont habités par un certain specimen….  Bref, pour le spunir, je vais leur offrir un certain bouquin en cadeau… et elles comprendront alors ce qu’elles ont manqué!!!  Pfffff!!!  Nous étions si près!  Par contre, j’ai vu des « rainforest » très très comparables et je me suis fait tout plein de scénarios en m’y baladant… je vous montrerai des photos quand j’aurai le courage de les downloader sur mon ordi!!!  Pour être vert, c’est very vert!!!

2) J’ai trouvé le moyen de bouquiner « in english » un peu partout… Si mes compagnes s’exclamaient à chaque fois qu’elles voyaient un Starbucks (ce qui arrivait souvent, laissez-moi vous dire… il y a des Starbucks aux endroits les plus inusités dans l’ouest canadien!!!), moi, c’était à chaque fois que je voyais un Chapters!  J’ai un certain talent pour les « spotter de loin » et en plus, ils ont beaucoup plus de stock que par chez-nous… et ma réduction s’applique!  Pourquoi s’en passer!  J’ai réalisé que ça s’en venait grave quand ma chume, pour me faire comprendre de quelle ville elle parlait me l’a décrite ainsi « tu sais, c’est celle où le Chapters est sur le bord de l’eau avec une baie vitrée pour pouvoir lire avec la vue…  Hmmm… j’ai un problème, vous pensez??

3) Dans toutes les villes que nous visitions, ma question était la même dans les libraires pour me trouver un souvenir « Est-ce qu’il existe un livre qui se passe ici, dans cette ville-ci? ».  Réponse unanime: NON!!! Du moins, ils ne le savaient pas!  Mais il y en a au moins un qui a trouvé que c’était une bonne idée de souvenir, c’est toujours ça!!!

4) Lire sur une plage with lunettes de soleil est un excellent moyen pour observer incognito les surfers.  Mais Fashion, je crois que tu vas partager ma déception quand j’ai réalisé qu’à Tofino, oui, la plage grouillait de beaux surfers mais c’est un peu décevant vu qu’ils font tous du surf habillés de – très – décevants wet suits.  Ce fut vraiment LA déception de mon voyage.  La désillusion totale!  Pour observer les – nombreux – six packs, il fallait être attentif (tout en faisant semblant de lire) et de les attraper quand ils enlevaient le wet suit en question! Pas nécessairement évident pour prendre des photos… mais bon, je te montrerai ce que nous avons réussi à prendre photographier en usant d’une ruse sans borne et d’une subtilité incroyable (faut ici s’imaginer trois filles sur la plage qui décident brusquement de se lever pour prendre une photo d’elles en riant comme des folles quand, en fait, elles zooment sur l’arrière-plan… en terme de subtilité, c’est le top – ironiquement parlant, bien sur!!!)

Bref, je promets que je vais faire une tournée des blogs heu… bientôt et aussi répondre aux commentaires… tout aussi bientôt!  Mais je ne peux pas vous donner une limite de temps par contre!  Promis, promis, je vais le faire… quand les bagages seront au moins un peu défaits et que j’aurai repris un horaire potable!

A bientôt 🙂

Hot Gimmick – tomes 1 à 5 – Miki Aihara

Résumé
« Hatsumi Narita, lycéenne, vit dans la résidence réservée aux employés d’une même société.  La hiérarchie y est telle que, depuis toute petite, elle doit supporter sans broncher les brimades de Ryôki, le fils de la terrible épouse du PDG.  Mais un jour, Ryôki découvre un terrible secret grâce auquel il entend bien faire chanter Hatsumi. »

Commentaire
J’ai biein du mal à déterminer ce qui me plait tant dans cette série… mais il y a définitivement quelque chose!  En fait, l’histoire est assez banale (les éternels triangles – ou quadrilatères – amoureux de l’adolescence, les querelles de famille) et les personnages très caricaturaux (Hatsumi manque terriblement de confiance et est presque trop « sainte personne », Ryôki est vraiment détestable au départ et Azusa trop beau pour être vrai) mais j’ai littéralement dévoré les cinq premiers tomes (achetés chez THE Sam en personne) de la série… pour voir ce qui allait arriver ensuite. 

En fait, à un certain moment, un revirement de situation rend toute l’histoire beaucoup plus intéressante.  De plus, le fait que je réussisse à reconnaître les différents personnages (ce qui n’est pas toujours le cas dans les mangas) est définitivement un avantage.   La situation de Hatsumi, complètement prise dans cette hiérarchie sociale étouffante ou chacun de ses gestes peut avoir une influence sur le travail de ses parents, semble un peu désespérée.  Par contre, je peux assurer à celles qui sont à la recherche de galipettes que ce n’est pas là-dedans qu’ils en trouveront.  C’est qu’elle est very prude, cette Hatsumi!  Very, very!!! 

Bref, un agréable moment manga, bien léger, et ce malgré une couverture ÉPOUVANTABLE!!!!

North and South (Le nord et le sud) – Elizabeth Gaskell


Résumé
Au mariage de sa cousine avec qui elle a été élevée, Margaret Hale retourne vivre avec ses parents à Helstone, un tout petit village du Sud magnifique.   Toutefois, sa vie est bouleversée quand les doutes de son père, pasteur, l’amènent à abandonner sa paroisse et à aller habiter dans le Nord, dans une ville industrielle (bon, là, vous m’excuserez mais j’ai laissé le livre à Fashion et résultat, je ne me rappelle ab-so-lu-ment plus du nom de la ville en quesiton… à croire que j’avais la tête ailleurs!) ou elle fera la rencontre de John Thornton, propriétaire d’une usine, qui a des convictions totalement différentes des siennes.

Commentaire
C’était là LE livre, le seul et l’unique que j’avais apporté du Québec pendant mon voyage en France.  Résultat, sa lecture m’a pris environ 2 semaines et fut fort décousue, ce qui m’a sans doute empêchée de me passionner pour cette lecture, que j’ai trouvée très bien sans pour autant avoir de gros coup de coeur.  Tout d’abord, notons que le résumé n’est pas celui du quatrième de couverture parce que l’événement qu’ils y décrivent se produit finalement à la page 462!!!  A se demander s’ils ont réellement lu le livre!  Bref, je vais tenter d’être cohérente même si ma lecture a été très fractionnée et que j’ai beaucoup de difficulté à m’en faire une idée qui se tient.

Tout d’abord, du point de vue de la langue, les parties de dialogues provenant des ouvriers (en genre d’argot local) ont été assez difficile à décoder au départ.  J’en suis venue à bout mais j’ai eu besoin d’une petite période d’adaptation, tandis que le reste du texte est fluide et se lit facilement.   Il y a peut-être certains trucs que j’ai ainsi manqués, surtout au départ.  Je dois dire que le sujet traité est l’un de ceux sur lesquels j’ai peu lus et que, de fait, il m’a tout de suite intéressée.   L’Angleterre que je connais – et je ne suis même pas certaine que ce soit le même siècle – est celle d’Austen et la vie des villes industrielles n’est pas vraiment son sujet de prédilection.   Bref, différentes visions des choses sont exposées dans le roman et j’ai bien aimé les discussions à ce sujet, tout particulièrement le fait que les points de vue ne soient pas « tout blanc » ou « tout noir » et que tous ceux-ci évoluent au cours du roman.   On connaît l’avis d’un syndicaliste, d’un patron et aussi de la fille du sud qui arrive avec de gros gros préjugés.  Bref, cet aspect est tout à fait intéressant. 

J’ai aussi aimé les relations de la famille Hale, les interactions entre les différents personnages (même si Mr. Hale m’a parfois un peu énervée…).  Quant à l’histoire d’amour, j’aurais aimé les voir davantage ensemble mais Mr. Thornton a quand même un certain potentiel… (et même un potentiel certain!) qui aurait pu être exploité davantage!  C’est la traditionnelle histoire des deux personnes que tout sépare et qui se sont mutuellement antipathiques au départ.  Hmmm… ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça?  Bref, j’ai bien aimé sans que le tout me fasse rêver autant qu’un certain autre monsieur anglais!!  Mais comme je le disais, ceci a pu être influencé par les délais de lecture car je sais que ce livre a passionné de nombreuses lectrices et d’ailleurs, je n’hésiterais pas à le recommander à toutes celles qui aiment l’Angleterre du 19e siècle!

8,5/10

De retour… pour mieux repartir!!


Me voila de retour dans mon pays… 6 heures de décalage plus tard!!!  Je suis arrivée a Montréal hier sous un beau soleil et une température de 33 degrés!  Si vous considérez qu’il faisait une température excécrable mardi matin a Paris, vous pouvez vous imaginer comment je ne fittais pas dans le décor avec mes jeans, mes espadrilles, mon chandail de laine et mon imper!!!  On aurait dit que je m’étais trompée de saison!!  Grâce a un copain qui a bien voulu m’endurer jusqu’a 23h30 hier soir dans un état complètement second, j’ai réussi a ne pas me coucher a une heure pas possible pour reprendre un peu un horaire normal, ce qui est déja pas trop pire!  Parce que la ou je pars demain, il y a encore trois heures a combler… dans le même sens!  Donc, aujourd’hui, journée lavage, relaxage et brettage… je ne suis pas bonne a faire grand chose d’autre de toute façon!!  Je suis par contre ravie d’avoir retrouvé mon clavier qwerty… même si je suis chez une copine et que je n’ai pas encore réussi a trouver le a accent de grave!!!  Et faut croire que certains automatismes du clavier français commençaient à rentrer parce que j’ai réussi à (je viens de demander à Marie-Pierre comment faire le à!!!) lors du premier mail que j’ai envoyé, j’ai réussi à mêler quelques  »a » et  »q » et j’ai fait ben des hiéroglyphes à la place du point! Mais bon, j’écris quand même plus vite que chez Stéphanie, ce qui n’est – elle pourra le confirmer – pas difficile à battre!!!

Quant à la journée d’aujourd’hui, elle fut consacrée à parfaire mon imitation de la larve… vous savez, l’espèce de bestiole qui ne fout strictement rien de constructif et qui passe la journée effoirée en quelque part en se bourrant de Tim Bits (je taierai le nombre de ces trucs englouti aujourd’hui… c’est indécent!!!).  Une chose positive au sujet du Québec… seigneur que c’est pas cher!!!   J’adooore le fait de pouvoir manger un repas complet plus une bière pour 15$ canadiens, vous pouvez pas savoir!!!

Bref, je reviens de France enchantée de mon voyage et encore estomaquée par la gentillesse et la générosité de tout le monde qui se sont gentiment usé les jambes pour me faire voir Paris sous tous ses angles… et je sais parfaitement que je suis difficile à « achever » quand il est question de promenade!!  Et je crois que je vais m’ennuyer de vos traditionnelles soirées en « S » du vendredi soir (Starbuck-Sam-Sushis)!  Ca se prend vite, de telles habitudes!  Et je suis trèeees curieuse de connaître les résultats de vos recherches intenses de galipettes!!  Et je suis encore crampée de rire en pensant que votre libraire manga chouchou avait l’air de penser que certaines (que je ne nommerai pas) semblaient avoir besoin de leçons niveau de base pour les galipettes en question!!!

Bref, Paris est une ville magnifique que je voudrai certainement revoir un jour!  De plus, je me dois de souligner que j’ai été particulièrement raisonnable côté livres dans le voyage en question (bon, ok… ya le fait que je me gardais des sous pour les librairies de Colombie Brittanique pour des livres en anglais… et que la limite « poids des bagages » qui me faisait une peur bleue!!  Et je signale que j’ai passé l’épreuve haut la main!!!  Beaucoup moins de troubles qu’à l’aller!!).  En fait, je n’ai acheté que 6 livres dans tout mon voyage, et j’en ai reçu un en cadeau (meeeerci Emeraude!!!), ce qui est un miracle en soi!  (Avis à toutes les mauvaises langues… les mangas, ça ne compte pas!!!! Mais moi, au moins, je ne l’ai pas dit devant Sam!! lol)

J’aurai quand même plusieurs billets à rédiger (les mangas, ça se lit drôlement vite, même si ça ne compte pas!!! ;))) dès que j’aurai un peu de temps… c’est à dire dans quoi… 2 semaines… ou plus tard dans la journée si l’opération « lavage-version-intense » se déroule bien!  Je vais aussi tenter de répondre à certains commentaires ici mais ne vous insultez pas si je ne commente pas tous les blogs… Ça va aussi attendre mon retour.  C’est un peu une joke le nombre d’articles non lus sur mon blog roll!!! ;))

J’en profite pour dire, encore une fois, un ÉNORME merci à Stéphanie qui a accepté de dormir sur un divan pendant 11 jours pour me permettre de visiter Paris et qui a eu la gentillesse de m’héberger.  Ce fut un plaisir de vous rencontrer toutes et je me ferai une joie de vous faire visiter le Québec si le coeur vous en dit, un de ces jours! J’espère que les rencontres effectuées lors de ce voyage ne se limiteront pas à cette seule fois et que nous garderons contact!  Merci à tout le monde car sans votre folie douce qui a permis la tenue de Books and the City, je n’aurais jamais passé de si merveilleuses vacances!

Merci!
xxx

Hamaguri – Le poids des secrets tome 2 – Aki Shimazaki

Résumé
« Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l’intérieur d’une palourde, comme un serment d’amour éternel.  Devenus adolescents, ilos se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits? »

Commentaire
Encore une fois, je coupe une partie de la présentation de l’éditeur, que je suis bien contente de n’avoir lu qu’après avoir fini la lecture du livre.  Non mais pourquoi certains éditeurs se sentent-ils obligés de carrément résumer le livre à l’endos??  Incompréhensible pour moi!

Ce livre raconte la même histoire que dans « Tsubaki » mais cette fois, c’est le « je » de Yukio qui nous la raconte.  On y retrouve encore une fois le style épuré de Shimazaki, qui colle parfaitement au récit.  Pourtant, même si c’est la même histoire, même si c’est le même style, je n’ai à aucun moment eu l’impression de lire une copie conforme du premier tome (lu il y a quand même peu de temps).  En effet, la perspective de Yukio dans « Hamaguri » (qui signifie « palourde » en japonais) est bien différente de celle de Yukiko et c’est son histoire personnelle qui prend le dessus.  Contrairement au précédent tome, la bombe ne plane pas sur chaque mot en arrière-plan.  On raconte ici l’histoire d’un enfant illégitime, qui n’a qu’ELLE comme amie dans son enfance et qui sera marqué par son amour de jeunesse pour Yukiko. 

J’ai encore une fois beaucoup apprécié ce court roman qui m’a beaucoup émue.  Autant que le premier tome, en fait.  De plus, je crois qu’ils peuvent facilement être lus séparément, même si c’est la même histoire.  J’ai eu réellement l’impression d’aller faire un petit tour au Japon à travers ces pages.  Un bien agréable voyage!

9/10

Soaked in the city!

Ca y est, c’est déjà terminé!  Le so glamourous événement littéraire international Books and the city est maintenant chose du passé!  Sans vouloir faire ma téteuse (version québécoise de la cireuse de bottes, prix dignement remporté par certains), je n’en reviens juste pas de la qualité de l’organisation et de la quantité de travail investie dans ce jeu de pistes!  Jamais je ne me serais attendue à quelque chose d’aussi gros, d’aussi songé et d’aussi phénoménal!  Un gros wow et un énorme bravo à nos SOG (So Glamourous Organisatrices)…  quoique avec une ceraine photo compromettante d’une certaine personne que je ne nommerai pas… je commence à me demander si le titre s’applique bien à toutes!!! 😉 

Bref, ce fut une journée géniale!  Je ne répéterai pas le fonctionnement du jeu (je vous rappelle que je suis toujours sur un clavier azerty… j’abrège!) mais les énigmes nous permettaient de nous balader dans de jolis endroits de Paris où nous attendaient bien sagement – depuis parfois plusieurs siècles) les réponses aux questions!  Disons par contre au’après ce jeu de pistes, je réalise pleinement l’étendue de mon inkulture avec un grand K!!!  Va falloir que je me remette aux classiques pis vite à part de ça!  Mais bon, je sais maintenant qui est Bernardin de St-Pierre… même si son lieu de repos éternel demeurera à jamais un mystère pour moi!!!

Notre équipe s’est tout de suite bien entendue.  Composée de Laetitia B (et de sa mère comme membre affilié…  j’espère que son portable avait beaucoup, beaucoup de minutes parce que Laetitia fut prise d’une soudaine envie, par pur hasard, bien entendu, de lui piquer une petite jasette!); de Mylène, de So, de Virginie, de Yohan (qui dépasse par-dessus les tombes… très utile quand on est perdue dans un cimetière aussi grand que ma ville!!), de Florence, d’Emmyne et de moi-même, nous y avons mis touuuut notre enthousiasme!!  Bon, ok, nous n’avons que presque, presque, presque, presque, presque gagné (nous nous demandons encore si Laetitia va s’enremettre!) mais ce fut un réel plaisir.  Nous avons amorcé notre Quête au Père Lachaise où, combre de malheur, est tombée la première pluie digne de ce nom depuis mon arrivée en Europe!  Mais il mouillait d’aplomb!!  Il faut donc nous imaginer tentant de prendre en photo 10 tombes bien dispersées, en tentant d’abriter les appareils photo et en pateaugeant dans la bouette!  J’ai fait du presque surf dans un sentier!  Bref, nous étions complètement trempés (lavage gratuit pour nos vêtements et brushing gracieuseté de dame nature… faut un avantage à tout!)…. mais au moins nous, nous n’étions pas collées pendant des heures près du tombeau d’amants éternels contrairement à certaines pauvres organisatrices… qui ont, je vous rassure, gqrdé tout leur glamour… c’est qu’elles n’avaient pas choisi le look « ménagères à fichu rose fluo », elles!!!  Mais bon, avouons quand même aue j’ai eu le goût de réciter une partie du chapelet quand j’ai commencé à ressembler à un chien mouillé devant Frédéric Chopin, entre tous!!!  Non mais que va-t-il penser de moi!!!

Par chance, le temps est revenu au beau fixe et nous avons pu profiter pleinement de Châtelet, de Notre-Dame et du Palais Royal.  J’adooooore arpenter Paris – armée de mon appareil photo roooose, je vous le rappelle – et j’ai été servie!  Bon, nous avons uuuun peu perturbé un concert extérieur (So étant subitement prise d’une irrésistible envie de lire) et nous avons dû affronter la FNAC des Halles en plein samedi… mais nous étions prêts à tout!!!  Bref, tout plein de fous rires, bien des méninges creusées, tout plein de pas (même les plus glamour d’entre nous n’avaient pas osé les talons hauts) et une merveilleuse journée!  Je suis ravie d’avoir traversé l’océan et d’avoir pu y participer!

Ce fut ensuite l’heure du souper dans un resto près du Panthéon où nous avons connu les gagnants des différentes catégories.  Tout plein de cadeaux, tout plein de livres – les filles ont travaillé fort et les commanditaires ont été super généreux – mais pour moi, les plus beaux souvenirs resteront la photo de groupe – sur laquelle mon équipe a posé sa griffe, les marque-page de Books and the city – eux aussi autographiés par leurs créateurs respectifs (Zag et Bladelor…  ben quoi… on est téteuse ou on l’est pas!) et un sac (rooose dans mon cas) amoureusement cousu par Fashion et Alinéa… mais non autographiés, ceux-ci! Le resto était bien choisi, la nourriture très bonne et la compagnie agréqble… même si s’asseoir en face de certains est un sport dangeureux… et risqué!

Finalement, un énorme merci aux organisatrices Stéphanie, Fashion, Amanda, Emeraude, Caro[line], Chiffonnette et Tamara qui ont fait une job extraordinaire!  C’était génial, génial, génial!

Alors ma recommandation personnelle – qui, j’en suis ceeeeertaine, sera approuvée par TOUT LE MONDE – : la prochaine fois, vous pourriez nous faire marcher un peu plus, non!!!  On n’était pas tout à fait assez fatigués!!!

Swap éternel féminin… réception parisienne!


Je vous préviens d’avance, ne pas taper si ce billet contient quelques hiéroglyphes étrqnges…  c’est que c’est le premier billet que j’écris depuis la France – eh oui, quelle surprise, les autres étaient soit préprogrammés ou bien faxé en partie à un généreux copain qui a retranscrit fidèlement le tout pour le billet sur la fête nationale.  Et en France, il y a un instrument de torture honteux qui existe toujours pour les pauvres québécoises… LES CLAVIERS AZERTY!  Bref, j’ai un mal fou alors si mon billet risque d’être un peu plus court que d’habitude, ce n’est pas faute de manque d’enthousiasme… c’est la faute du clavier!!!

Bref, Stéphanie et moi avons reçu notre swap en duo samedi dernier et mon paquet, en direct de Bluegrey, était très bien rempli et bourré de gentilles petites notices explicatives!  Un grand moment de déballage!

Le contenu?

D’abord le bouquin, « L’étrangleur de Cater Street », d’Anne Perry, une auteure que j’avais bien hâte de lire!  Pour le CD, Bluegray m’a offert l’un de ses coups de coeur, un CD de Yael Naim en concert, qu’il me tarde d’écouter (ce que je ferai avec grand plaisir dès mon retour chez moi!  Et Bluegrey, ne t’inquiète pas pour ton choix, je connais deux chansons de cette artiste et je les aime beaucoup.  Je serai absolument ravie de la découvrir davantage!

De plus, ma swappeuse s’est donnée à fond dans les à-côtés!  J’ai reçu une palette de chocolat noir à la violette (comment a-t-elle fait pour savoir que j’adoooore le chocolat noir… grand mystère, n’est-ce pas??? 😉  Pour rester dans le thème floral, je boirai aussi du thé à la rose et à la violette (que je garde pour savourer chez moi!).  Je vais me régaler!

Et comme j’adore lire dans mon bain, il sera bientôt qgrémenté de perles de bain, de sels et de confettis en forme d’étoiles, le tout dans les tons de rose!  Nice!  Et pour finir, un truc qui va rendre une bloggeuse bien connue hyper jalouse (je vous laisse deviner qui 😉 ), un porte-clé en forme de bonbon rose rempli de gloss rose brillant!  J’adore!

Bref, un énorme merci à Bluegrey pour son superbe colis et toutes les petites attentions!  C’est réellement apprécié!!!

Paquet  post-déballage

Prodigal summer (Un été prodigue) – Barbara Kinsolver

Résumé

« Dans le décor sauvage et grandiose des Appalaches, Un été prodigue tisse trois histoires de femmes. Celle de Deanna, employée par l’office des forêts, dont la solitude va être bouleversée par l’arrivée d’un jeune chasseur. Celle de Lusa, une intellectuelle qui, devenue veuve, décide de rester dans la vallée et de gagner le coeur d’une famille hostile. Celle de Nannie, enfin, dont les opinions en matière de religion ou de pesticides suscitent des querelles de voisinage. Dans ce roman foisonnant et généreux, Barbara Kingsolver traite du thème qui lui est le plus cher – le respect de la nature – avec un charme et une grâce qui suscitent l’enthousiasme. »

 

Commentaire

Je dois faire un aveu.  Arrivée au tiers du livre, comme je peinais avec ma lecture, j’ai fait une chose que je ne fais habituellement jamais : je suis allée lire les billets des bloggueuses qui avaient déjà lu le livre.  Quand j’ai vu qu’Allie avait aimé, j’ai décidé de poursuivre car elle et moi avons souvent des goûts communs.  Est-ce que c’est le cas pour ce livre?  Plus ou moins. 

 

En fait, à lire les différents billets (en anglais et en français) tous positifs, je sens que je vais détonner un peu de l’avis général.  En effet, je suis tout de même assez mitigée quant à ce roman dont j’ai aimé certaines parties et d’autres moins.  Il est composé de trois histoires principales (en anglais, elles sont intitulées « Predators », « Moth love » et « Old Chesnuts ») et j’ai vraiment accroché à celle de Lusa, chercheuse en entomologie qui décide de rester sur la ferme de son mari après la mort de celui-ci.  J’ai trouvé les personnages très intéressants et j’ai beaucoup aimé lire sur les difficultés que vivent les petits fermiers.  Dans ces parties, on a presque l’impression de vivre dans une autre époque où tout le monde s’entraidait, où tout le monde se connaissait et où les familles habitaient sur des parcelles de la terre familiale.   Même si certains éléments de l’histoire sont très tristes, l’auteure évite de sombrer dans le patho et j’ai beaucoup aimé suivre ces personnages, avec un petit « plus » pour Crys et  Little Rickie ! 

 

Les histoires entre Nannie Rawley, une dame de 75 ans qui veut cultiver bio et qui est en constante guerre et son voisin, 80 ans, qui croit qu’il a la science infuse m’ont aussi beaucoup amusée.  Ces deux portraits sont particulièrement réussis et malgré leurs extravagances, les deux sont crédibles, avec leurs opinions diamétralement opposées mais qu’ils croient justes!  Par contre, la partie du roman qui concerne Deanna m’a plus ennuyée qu’autre chose.  En fait, j’ai même songé à passer par-dessus!  Je ne suis pas arrivée à ressentir de sympathie pour ce personnage qui s’est presque détournée de la société pour se préoccuper uniquement de la nature… et faire un genre de drame parce qu’Eddie le chasseur songe à tuer un insecte qui vole dans la fenêtre.  C’est bien beau aimer la nature, mais il y a des limites!!!! Chicanez-moi et traitez-moi d’anti écolo si vous le voulez… mais si un jour il y a un serpent dans mon grenier, vous pouvez être ceeeertains que prédateur ou pas prédateur, il va prendre le bord et vite à part de ça!!!

 

En fait, le principal reproche que je fais au roman a presque réussi à gâcher mon plaisir de lecture.  J’ai eu l’impression de me faire faire la leçon pendant une bonne partie du roman et je déteste me faire faire la morale!  Je crois que le message aurait aussi bien passé sans vingt-quatre répétitions des mêmes choses.  J’avoue qu’ayant un ami qui étudie en bio, ce sont des discours que je connais bien : les proies, les prédateurs, l’équilibre, l’extinction des espèces, les conséquences, les phéromones, les pesticides…  Je suis d’accord, pas besoin de cogner sur le même clou pendant 440 pages!  À trop vouloir nous rentrer ça dans le crâne, l’auteur a seulement réussi à m’énerver.   Quand ces mots étaient dits par Deanna entre autres, ça me tapait royalement sur les nerfs… alors que ça passait beaucoup mieux dans la bouche de Nannie!!!

 

En contre partie, j’ai beaucoup aimé la façon qu’a l’auteure de décrire la nature.  Elle est bien documentée et ce que j’ai lu concorde généralement avec le discours de mes bio-amis.  À toutes les fois que je suis sortie dehors cette semaine, j’ai remarqué davantage les odeurs, les bruits et les beautés qui m’entouraient (bon… j’avoue que j’ai une hâte folle de faire un sort à mon champ de pissenlits et que je ne suis pas encore capable de le trouver joli!!).  J’ai pu ressentir l’exaltation qui m’habite quand je suis en camping et que je vis dehors pour quelques jours.  De plus, on sent la chaleur de l’été, le temps qui passe lentement et qui fait son œuvre chez les hommes et autres bestioles.  L’atmosphère du petit village est bien rendue.  Les comparaisons entre les comportements des hommes et bêtes sont également bien intéressantes et teinte notre interprétation de certains événements.  Parfois, on se ressemble beaucoup plus qu’on pourrait le penser à prime abord!

 

7/10

La route des petits matins – Gilles Jobidon

Résumé
« La route des petits matins s’inspire du parcours initiatique d’un réfugié de culture sino-vietnamienne après la chute de Saigon. Entre autres personnages, on y trouve maître Wou, un maître de thé dont les enseignements sont illustrés de proverbes et de dictons qui puisent à une sagesse immémoriale très inspirante pour notre époque agitée.

Tout au long du récit, le narrateur conserve pour le héros et sa culture une pudeur chargée de tendresse amoureuse. Le texte, empreint d’émotion et de poésie, utilise des tournures qui s’apparentent à la structure fleurie des langues asiatiques et donnent aux phrases une musicalité envoûtante.

Écrite comme une longue lettre d’amour, La route des petits matins salue le courage, la solidarité, la détermination et la faculté d’adaptation des réfugiés, d’abord pour fuir leur pays, puis pour s’intégrer à une culture et à un climat diamétralement opposés à ce qu’ils ont auparavant connu. »

Commentaire
J’ai lu « La route des petits matins » comme un long poème.  En effet, j’ai savouré chaque mot, chaque phrase, chaque énumération.  Étrangement, cette lecture racontant l’histoire de la fuite vers la freedom d’un jeune sino-vietnamien a réussi à me calmer à un moment où j’étais très fébrile (comme vous pouvez l’imaginer, ce billet est pré-programmé… à l’heure de sa publiation, je dois être en train de dormir tranquillement… du moins j’espère!) de par sa musicalité, sa poésie, ses répétitions.  J’ai adoré le langage imagé dans lequel le narrateur livre son témoignage d’amour.  On le lit à voix haute et on se laisse emporter.  

C’est un sujet sur lequel je n’avais pas beaucoup lu jusqu’à maintenant.  Suite à l’avènement au pouvoir de Ho Chi Mihn, la vie a changé à Saigon et aux alentours.  Par des chapitres très courts, tels les clichés que le jeune réfugié a apporté avec lui en souvenir, l’auteur évoque des moments de sa vie à Saigon mais aussi ceux de cette fuite, empreints d’une émotion palpable.  Les paysages, les personnages s’envolent à partir des pages et sont là, devant nous, malgré qu’ils soient souvent évoqués par métaphores.  

C’est un récit beau mais à la fois poignant.  Dans ce pays, le ciel ne pleure pas pour rien…

9/10 

Gens du pays, c’est votre tour!

… de vous laisser parler d’amour!

C’est habitée d’un drôle de sentiment que je me réveille ce matin, loin de chez moi.  En effet, c’est la première fois que je ne pourrai pas fêter mon Québec avec les gens de mon pays. Parce que dans mon coeur, la St-Jean a toujours été la véritable fête nationale, celle que l’on célèbre, que l’on fête, celle qui recèle tous les souvenirs. 

Rassurez-vous, je n’ai aucune intention de parler de politique!!!  Premièrement, je n’y connais strictement rien (à ma plus grande honte) et deuxièmement, parce que la fête du Québec est pour moi quelque chose d’émotif plutôt que politique ou même de rationnel.  La région où j’habite a longtemps été l’un des bastions souverainistes du Québec.  Ça a juste toujours été comme ça dans mon entourage, on fêtait le Québec.   J’ai réalisé récemment, lorsque mise au défi par des copains plus Canadiens que Québécois que je ne connaissais même pas l’hymne national canadien!  En fait oui… mais je connais le début en anglais et la fin en français… parce qu’ils le chantent comme ça dans les parties de hockey présentées au Canada!!!  C’est d’ailleurs un running gag depuis (parce que, comme je lai déjà mentionné, j’ai une mémoire stupide… et que cette drôle de mémoire retient sans même que j’y pense la plupart des chansons que j’entends… résultat, j’ai tout un répertoire assez bizarre et disparate de chansons que personne ne connaît!)

Bref… la St-Jean pour moi, ce sont les longues nuits autour du feu ou au Lac à chanter des tounes québécoises au son des guitares, les partys qui commencent au traditionnel « show de la St-Jean » pour se terminer dans une cour arrière quelconque aux petites heures du matin.  C’est LE party à ne pas manquer quand tu es adolescent, certains sortent en ville avec un drapeau du Québec peinturé dans la face (précision: je n’ai jamais fait ça!!!).  C’est l’occasion de crier « Vive le Québec libre » même si on ne sait plus trop ce que ça veut dire, soit à cause des années qui ont passé ou encore de l’état d’alcoolémie avancé dans lequel nous nous trouvons (parenthèse qui va vous paraître invraisemblable… la première chose que j’ai apprise au sujet de Charles de Gaulle… c’est qu’il avait clamé haut et fort ce slogan « Vive le Québec libre » en 1967… ça veut tout dire!). 

Quand je pense à cette fête, je suis submergée par les souvenirs, les petits moments d’éternité qui me rappellent des visages, des rires, des clins d’oeils furtifs.  Et l’ambiance survoltée où on sent qu’on va éclater parce qu’on a 15 ans et qu’on se sent dans le coup, qu’on sent qu’on fait partie de quelque chose et qu’on est là, à ce moment précis, pour ressentir ça.  Ne rien faire à la St-Jean, ça a toujours été impensable pour moi… maintenant que j’ai grandi, c’est plus mesuré… un souper entre amis dont je me rappelle le lendemain matin me suffit amplement!!!  Parce que, vous l’aurez remarqué, j’ai volontairement omis de mentionner la quantité d’alcool qui est ingurgité à cette occasion!  Sérieusement, je suis certaine que la SAQ fait une bonne partie de ses profits de l’été à la St-Jean!!!!  Et comme je suis trèèèèes sage, j’ai jugé que ça ne me concernait auuuucunement!!! N’est-ce pas!!!

Alors j’ai apporté dans mon lecteur mp3 les version originales de « Heureux d’un printemps », de « Victoria », du « Chant d’un patriote », « le vieux du bas du fleuve », « Les gens de mon pays », « la maudite machine », « Un musicien parmi tant d’autres », « L’escalier », « Les ailes d’un ange », « Comme un million de gens »…et bien d’autres qui constituent pour moi une petite mine d’or de machines-à-se-souvenir!

Et pour ceux qui se sentiront concernés… un petit cadeau.  En souvenir de notre classique de fin de soirée, je vous invite à faire une fois encore « Le plus beau voyage« … 

À tout mon monde au Québec…

BONNE FÊTE NATIONALE!!!
Prenez un verre à ma santé!