Brooklyn Follies – Paul Auster

Résumé
« Nathan Glass a soixante ans.  Une longue carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan, un divorce, un cancer en rémisison et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le dernier versant de son existence avec sérénité.  Sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il entreprend d’écrire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés.  Un matin de printemps de l’an 2000, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps.  C’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur chemin, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence…

Un livre sur le désir d’aimer.  Un roman chaleureux, où les personnages prennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses – mais pour combien de temps, encore, en Amérique?… »

Commentaire
Je ne pensais sérieusement pas le finir à temps pour le Blogoclub de lecture, celui-ci!!  Vraiment, je me suis surprise moi-même à plonger dans cette année de la vie de Nathan Glass, de son neveu Tom, de son boss Harry, de la petite Lucy et de tous ceux qui gravitent autour d’eux.  Comme je suis dans du léger pour cause de cerveau survolté ces temps-ci, je craignais un peu une lecture trop sombre, trop sérieuse mais en fait, j’ai vraiment aimé ce livre et je l’ai presque lu d’une traite.  

Contairement au « Livre des illusions » (seul autre titre lu de l’auteur), la structure est différente, moins de ces fameux tiroirs, moins d’histoires dans l’histoire mais plutôt la vie, tout simplement, de divers personnages qui se croisent ou se retrouvent dans un quartier de Brooklyn, qui pourrait devenir leur hôtel Existence à eux.  Ce concept m’a particulièrement plu car même si ce n’est pas ce que je qualifierais de roman optimiste, il y a quand même une note d’espoir, un petit quelque chose qui dit qu’il y peut y avoir un petit quelque chose de nos grands rêves dans notre quotidien.  Bref, cet aspect m’a plu. 

Pourtant, les personnages ne sont pas des grands optimistes au départ… pas des héros américains type tout puissants, en tout cas!  Nathan, qui s’est éloigné d’à peu près tout le monde, veut un endroit pour finir sa vie sans trop de tracas, Tom, à 30 ans, a renoncé aux grandes exaltations de la vie, Harry a fait de la prison et Lucy, 9 ans, arrive comme ça, chez son oncle, livraison spéciale de la Caroline-Caroline, fermement décidée à ne pas articuler un mot.   Lucy est particulièrement attachante et Harry est haut en couleur.  J’ai eu une tendresse particulière pour ces deux personnages, d’ailleurs…  Mais des hasards et des coïncidences vont bousculer leur univers et les emmener ailleurs.   Le tout dans un univers de livres et de discours qui nous emmènent de Poe à Kafka (parce qu’ils sont morts presque au même âge).  

Auster en profite également pour parler de fanatisme religieux (ceux qui trouvent que le discours tenu est improbable, sachez que j’ai entendu pratiquement le même – et encore plus improbable – dans la bouche d’une personne de ma connaissance, qui m’avait toujours semblé très… normale avant de rencontrer un so charismatic gourou.  Tout le monde a le droit de croire en ce qu’il veut, je respecte ça, mais certaines choses me font définitivement frémir… mais bon, c’est une autre histoire) et de politique américaine (qui est d’accord avec moi pour supposer qu’il est démocrate et qu’il ne porte pas Bush dans son coeur??).  

Même si j’ai beaucoup aimé la traduction, je regrette quand même de ne pas l’avoir lu en anglais car les jeux de mots, même très bien traduits, perdent définitivement de leur mordant.  Je m’en souviendrai pour une prochaine fois car il y aura très, très certainement un prochain Auster.  Sa plume me charme définitivement!

8,5/10

Happy Halloween… de la part d’une fille un peu débordée!


Je crois que je l’ai déjà dit, je suis dans le jus… et aussi dans les patates, je pense!  Imaginez-vous que c’était la fête d’Halloween hier… et que j’ai complètement oublié!  Eh oui, moi qui est LE bébé par excellence de mon service, j’ai complètement oublié la fête d’Halloween des enfants à l’hop!  Comme dirait un copain à moi, il n’y a que deux mots pour décrire ça : 1) Pas  2) Fort !!  J’ai donc dû aller fouiller dans mon auto pour trouver un truc qui ressemble à un déguisement.    Quand même, il fallait que je sois un peu dans le thème pour accueillir mon armée de petits Superman (dont un qui a fait pipi dans ses petits collants bleus), de petits vampires (qui étaient ravis de pouvoir essayer de nous mordre sans se faire chicaner), de Ninja Turtle (croyez-moi des nunukmachins, même en plastique, dans de petites mains énervées, c’est vraiment, vraiment épeurant… et ça a une capacité de revoler partout étonnante… vraiment…) et de petites Dora (parce que bon, certains seraient morts de peur en voyant 5 Dora différentes courir partout à la dite fête!)!  Bon, j’ai trouvé certains déguisements heu… bizarres sur des enfants en bas de 5 ans (je ne préciserai pas ici, quand même… on n’est jamais trop prudents) mais disons que la notion de « bon goût » diffère grandement d’une personne à l’autre!

Bref, il est midi et demie et j’ai toujours pas de déguisement…  Vite, direction mon char!!  Tout le monde se moque toujours de ma voiture qui s’avère être un croisement entre un entrepot, une épicerie, un magasin de sport, une mini-librairie et une boutique de chaussures.  C’est quand même étonnant tout ce qu’une si petite voiture peut contenir!  Mais parfois, le fait de traîner une véritable brocante dans sa voiture a ses avantages!  Avec ma jupe de gitane, mes souliers de flamenco (ben oui, encore eux… ils ont franchement tout plein d’utilités), une blouse blanche apportée un jour au cas où je me tacherais avec le spaghetti au menu de la cafétéria, un genre de foulard pashmina rouge (en tout cas, normalement, ça va par dessus un manteau) et un fichu pour quand je vais jouer au tennis (mon kit de tennis est rouge… de là le fichu rouge… et je suis prête à endurer les pendrioches derrière, quitte à manquer un coup, parce que je trouve que ça fait cute!) et des bijoux faux plaqué or dignes du plus hot des shaggys (que je dois rendre à une copine d’ailleurs… je ne sais pas pourquoi, elle ne veut jamais que je les lui redonne quand je lui offre!), je me suis transformée en gitane le temps de bricoler des citrouilles, de chanter des chansons de fantômes et de passer de bureau en bureau avec les enfants pour demander des bonbons (très, très thérapeutique… vous ne pouvez pas savoir à quel point un mini-chocolat est un bon motivateur pour faire parler les enfants…).  

Juste pour préciser… il n’y avait pas de masque Hello Kitty inclus dans le costume!!! 😉   Je n’ai quand même pas ÇA dans mon auto!  J’ai une certaine fierté, quand même!

Et… faut croire que je ne me maquille pas souvent parce qu’il a suffi d’un peu de rouge à lèvres et de yeux passés au crayon noir pour que les enfants ne me reconnaissent pas tout de suite et y aillent allègrement de « t’es beeeeeeeeelle » à tout bout de champ une fois qu’ils m’aient replacée!  C’est à se demander si je n’ai pas atteint l’âge où le maquillage devient une nécessité!!

 

Un rapport avec la lecture?  Aucun!  Mais bon, j’en profite pour vous souhaiter un très bel Halloween avec vos petits mousses!  En espérant qu’ils reçoivent plein de bonbons qu’ils n’aiment pas… et vous adorez!!  Genre du chocolat noir un peu trop amer pour leurs petites papilles… whaaaat a shame!!!

Sur ce, je retourne à « Brooklyn follies », que je devrais finir de lire… un jour!!!  Ce qui reste à déterminer, c’est si ce jour sera celui prévu pour le club de lecture!!!

Et je vais réécouter le premier film de Harry, tiens… ça me fait toujours filer Halloween!  Pourquoi les décorations refusent-elles toujours obstinément de voler, dans mon salon tandis qu’à Hogwarts, ça marche?!?!

Death note – tomes 3-4 – Tsugumi Ohba

Résumé
Investi du pouvoir du Death Note apparenant à Ruyk, Dieu de la mort, Light. 18 ans,  se fait justicier et tue les criminels.   L, quant à lui, aide la police et s’est donné pour mission de démasquer celui qui se fait appeler Kira. 

La bataille psychologique se fait plus intense dans ces tomes alors que L se rapproche de plus en plus de la vérité.

Commentaire
Je garde un résumé vague pour ne pas trop en dire car, ne sachant pas du tout où ça s’en allait,  j’ai eu plusieurs surprises dans ma lecture, ce que j’ai bien apprécié.   En fait, si je trouvais ça « bien » dans les deux premiers tomes, je trouve maintenant ça « très bien »… et, bien entendu, je veux lire la suite!  Sauf que ça ne devrait pas être bien compliqué parce que je crois que c’est l’une des rares séries qu’on trouve – complète – un peu partout par ici! 

Le suspense est bien mené, on se demande réellement qui va gagner cette guerre des nerfs.  C’est que Light et L sont deux génies, maîtres de la déduction et des stratégies tordues pour contrer l’adversaire, attaquer,  se donner l’avantage.   Et comme L soupçonne de plus en plus Light – au su du père de ce dernier, directeur de la cellule d’enquête, ça donne droit à des retournements de situation assez incroyables. 

J’aime beaucoup le fait que le manga ne soit pas uniquement un épanchement d’hémoglobine (en fait, il n’y en a pas… ou je ne m’en rappelle plus).  Même s’il n’y a pas de petits coeurs et de petites fleurs comme dans les mangas que je lis habituellement et si les dieux de la mort ne sont pas ragoûtants, j’aime beaucoup les dessins (L est vraiment drôle – le dessin – … et ses orteils me font toujours autant rire.. je sais, je suis bizarre)  et ces personnages de génies un peu fou me fascinent toujours.   Light se prend de plus en plus au jeu, il est en mode clairement défensif et on en vient à se demander s’il n’a pas perdu de vue la mission de base de Kira… bref, il s’ennuie beaucoup moins qu’au début du premier tome, ayant trouvé un adversaire à sa taille.   Ce personnage n’est plus tout à fait le même qu’au début. Contrairement à certains, je n’ai pas trouvé ça répétitif (du moins pour le moment) et je lirai la suite avec plaisir. 

Dans le but de ne pas trop en dire, je n’ai pas mentionné à quel point j’ai trouvé intéressant ce qui se passe à l’entrée à l’université (et les conséquences qui en résultent).  Vraiment, ça change quelque chose dans l’ambiance de la série!!

Undead and Unwed – Mary Janice Davidson

Résumé
« Pour Betsy Taylor, la semaine a été assez épouvantable.  Premièrement, elle perd son emploi.  Ensuite, elle meurt dans un accident de voiture.  Mais le pire dans tout ça (mis à part le fait de se réveiller à la morgue vêtue d’un costume rose et chaussée de chaussures cheap, gracieuseté de sa belle-mère), c’est qu’elle ne semble pas être capable de rester morte.  Elle s’éveille toutes les nuits, mourant d’envie de boire du sang. 

Le pire de tout, ses nouveaux amis semblent avoir l’idée ridicule que Betsy est la Reine des vampires prophétique et veulent son aide pour renverser le vampire le plus avide de pouvoir des cinq derniers siècles – un Bela Lugosi wannabe très mal habillé.   Betsy se fiche pas mal de la politique vampirique mais ils ont un argument de poids: des chaussures de marque.  Comment une fille peut-elle résister?  Mais une collection de Ferragamos n’est pas la seule tentation de Betsy car Sinclair, un so hot vampire au regard sexy (traduction intégrale… le « regard sexy » n’est pas de moi!) semble tout aussi dangereux. »

Commentaire
Après le billet enthousiaste de Caro[line], j’ai osé.  Osé quoi??  Osé m’aventurer dans la section « Romance Novels » du chapters!  J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai vérifié que je ne connaissais personne aux alentours… et j’ai foncé!   Voyez-vous, c’est qu’il reste des personnes auprès desquelles j’ai encore un minimum de crédibilité… me faire attraper à 4 pattes (n’imaginez rien de croche… le « d » est juste tout en bas à cet endroit), le nez dans les romance novels… pas trop!!  Bon, ok, le fait que la pile de livre était déjà si énorme qu’elle me cachait pas mal toute entière a un peu aidé!!  Mais j’ai finalement trouvé le premier tome, qui est allé (très vite) dans la dite pile. 

Est-ce que ça valait le coup?  Bon, j’ai moins aimé que Caro[line] (qui est définitivement fan) mais l’histoire est légère, il y a de nombreux passages très drôles… et quelques passages très hot aussi!!  Disons que même si c’est de la chick litt, je ne suis pas certaine que je laisserais ça dans les mains d’une innocente adolescente de 13 ans!  Je crois que je ne verrai plus jamais les piscines de la même façon!!!

Nous avons donc affaire à Betsy Taylor, de son vrai nom Elizabeth – mais ne dites rien, elle a déjà tout entendu – qui se réveille habillée en rose avec aux pieds les chassures cheap de sa belle-mère.  Du coup, elle est positivement en rage… parce que sa belle-mère a osé la montrer en public avec des souliers du genre!!  Bref, elle n’est pas du tout contente d’être une vampire, a une drôle de répulsion à l’idée de boire du sang et trouve ses congénères very cliché.  Bref, elle veut continuer sa vie d’avant sans être obligée de choisir son camp de vampires ou de s’habiller en Dracula au féminin (Draculette??  Ca se dit??).  Sauf qu’il semble qu’elle n’ait pas vraiment le choix parce que miss Betsy n’est pas une vampire tout à fait normale…

La voix de l’héroïne m’a bien plu pendant un peu plus de la moitié du roman.  Constamment en furie, égocentrique, obnubilée par les vêtements et les chaussures (pour ça, elle m’a tout de suite été sympathique), ses réflexions sont complètement déconnectées et c’est plutôt drôle!  Les vampires – sauf quelques uns – sont généralement assez pathétiques, il faut dire!  Elle a toujours réplique à tout, ne se laisse pas duuuu tout marcher sur les pieds et n’en fait qu’à sa tête.  Et elle l’exprime de façon disons… assez imagée. Et ça, dans la deuxième moitié du roman, ça a commencé à m’énerver.  Besty insulte allègrement à peu près tout le monde (d’une façon que je trouvais au départ très comique) et je dois avouer qu’en français, je n’aurais pas supporté… allez savoir pourquoi je suis beauuucoup plus tolérante en anglais vis-à-vis du langage un peu trash.   Et les surnoms insultants dont elle affuble les gens, que je trouvais encore une fois bien drôles au début du livre, deviennent un peu répétitifs à la longue… Mais bon, ça a l’air bien terrible comme ça mais ça fait partie du personnage!

Les personnages secondaires comme Jess, la meilleure amie noire et riche héritière qui se sent oppressée par les blanc et qui ferait tout pour sa vampire de meilleure copine, Mark, le médecin qu’elle a rencontré alors qu’il ne souhaitait que se lancer du toit d’un immeuble, la mère de Betsy… ils sont assez hauts en couleur.  Bon, pas autant qu’une Lula ou une Mamie Mazur… mais quand même, je les ai bien aimés!  Quant au so hot vampire… il est hot (et huuuge, si on en croit les descriptions)!!   L’intrigue est présente mais assez secondaire.  C’est surtout l’occasion pour notre héroïne de se mettre les pieds dans les plats et de suivre le cours Vampire 101, ce qui se révèle vraiment très drôle par moments. 

 

Je ne sais pas encore si je lirai la suite… Caro[line] s’est sacrifiée pour nous se se livrera bientôt à une expérience hautement scientifique à savoir si les trois prochains tomes de la série sont bien!!!  Je vais attendre la publication des résultats!!

 

5,5/10

Les portes du sommeil – Fabrice Bourland

Résumé
« Paris, 1934.  Andrew Singleton et James Trelawney sont chargés d’enquêter sur une étrange affaire.  Un spécialiste du sommeil et un poète surréaliste, dont le seul point commun semble être l’intérêt pour l’étude des rêves, ont été retrouvés littéralement morts de peur dans leur lit.  Fait troublant, un énigmatique « personnage en noir » a visité chacune des victimes quelques jours avant leur disparition.  Mais qui est cet homme de l’ombre?  Quelle terrible machination prépare-t-il?  Et que signifient les visions de cette belle inconnue qui hantent les nuits d’Andrew?  Cette course-poursuite palpitante conduira nos jeunes détectives des milieux surréalistes parisions jusqu’à un mystérieux château sur les bords du Danube.  Au-delà des portes du sommeil. 

Commentaire
J’avais bien apprécié « Le fantôme de Baker Street » et son atmosphère littéraire et victorienne.  Il ne m’en fallait pas davantage pour déposer doucement le deuxième tome des aventures d’Andrew Singleton et de James Trewlaney dans mon panier (je suis certaine que personne ne s’en est aperçu!!).  Nous sommes toujours dans les années 30 mais à Paris cette fois… et un peu à Vienne également.  Ils ont laissé les fantômes et les brumes de Londres derrière eux mais cette aventures demeure définitivement dans le domaine du surréalisme dans tous les sens – réels et tirés par les cheveux – du terme! 

En fait, Andrew n’atterit pas à Paris pour se plonger dans les méandres du sommeil et des rêves.  Il est parti afin de résoudre – rien de moins – le mystère de la mort du poète de Nerval, armé des six volumes de ses « oeuvres complètes » ainsi que d’une biographie.  Sauf que bon… ça ne se passe pas comme ça.  Une vieille connaissance (et commissaire de la Sûreté Nationale) enquête sur la mort d’un éminent chercheur explorant les sommeil.  Et par n’importe quelle mort… il est mort de peur dans son sommeil.  Quand un journaliste fait le lien entre cette mort et une autre selon un schéma sembable, Trewlaney le rejoint et les voilà sur la piste d’une grande machination. 

On a encore affaire ici à un roman à la narration assez formelle, de style « reportage », pleine de notes de bas de page.   L’enquête en tant que telle est assez classique (hormis le côté un surnature et onirique), les rebondissements et les poursuites assez attendues… mais bon, ce n’est pas ce qui prend le plus de place dans le roman.  De plus, les dialogues sont assez ampoulés, assez académiques… difficile d’imaginer que des gens parlaient réellement de cette manière à leurs copains!!  En fait, ce qui m’a surtout plu, c’est de ma balader à nouveau dans les rues d’un Paris (je suis bébé… j’étais toute contente quand je reconnaissais un endroit où je m’étais moi-même baladée) des années 30 (qui a ma foi beaucoup de charme), avec ses nuits exaltées et ses cafés hantés par André Breton et les Surréalistes.  En effet, si on quitte la littérature victorienne, nous demeurons plongés dans un monde très littéraire et nous passons ces deux cent quelques pages accompagnés des écrits de Nerval, de Breton, de plusieurs « spécialistes des rêves ».   Les mythes reliés aux rêves et aux créatures élémentaires sont également présents.    Puis, en prenant l’Orient-Express, nous sommes transportés dans une Vienne en pleine montée du Nazisme.   Bref, ne serait-ce que pour ce petit voyage, j’ai beaucoup apprécié ma lecture!

Commentaires un peu hors-sujet numéro 1 : Je crois qu’Andrew Singleton est encore plus increvable que moi!  C’est qu’il en fait, de la distance à pieds dans ce roman!!!!  C’est fou!!

Commentaire un peu hors-sujet numéro 2: J’aime bien Singleton… mais j’ai un peu déchanté quand j’ai lu qu’il pesait seulement… 125 livres!!!!   Ca me donne toujours des complexes (et des envies de régime) quand un homme pèse moins que moi!!   Anyway… je les préfère disons… plus massifs… surtout au niveau des abdos!!!

8/10

Proud member of the Sexy Team!

(Bon, j’ai beau essayer… ya aucun AUCUN moyen de trouver un Hello Kitty qui soit le moindrement sexy! Donc je vais me résigner à utiliser Colin!!)

Il y a peu de temps, et ce avec le plus grand sérieux, j’avais énoncé cette résolution d’un ton ferme, le poing levé telle Scarlett qui déclare qu’elle n’aura plus jamais faim à son retour à Tara…(aucune idée d’où me vient cette idée subite de comparaison… mais c’est la première qui m’est passée par la tête!)

PAS PLUS D’UN SWAP PAR SAISON!

Mais bon, comme il semble que dans mes traits sémantiques perso associés à « résolution », il y a « s’oublie à chaque fois », j’ai encore une fois récidivé… mais ça, c’est la faute à Fashion, bien entendu… pas la mienne.  Comme dirait Bart Simpson dans un certain épisode:  « I didn’t do it »!  C’est qu’imaginez-vous que la vilaine tentatrice a décidé d’organiser un Sexy Swap!   N’écoutant que mon grand désir d,apprendre et d’élargir ma sphère de connaissances hautement kulturelles, je me suis sacrifiée… et me voilà membre de la Sexy Team!

Je serai donc condamnée à explorer (de façon éminemment scientifique, of course) les méandres de la sexytude, les aspects étymologique et sémantique des mots « so hot » et les théories complexico-philosophiques reliées à l’Homme-avec-un-grand-H.  Mais que je serais-je pas prête à faire pour chaque jour contribuer au raffinnement et au développement des structures cérébrales reliées à la vision, à la création des sourires béats, aux filets de bave… et à bien d’autres structures beaucoup plus primitives que je ne nommerai point ici!!  Bref, je suis certaine que ce sacrifice me permettra de solidifier plusieurs de mes structures cognitives.   Quelle abnégation, n’est-ce pas!!

Et pour me récompenser, aurai-je droit à une orgie Darcyesque armé de sa chemise mouillé et de ses breeches?  À une visite Rangerienne en pleine nuit (accompagnée d’effluves de son so-sexy savon, bien entendu)?   Un so sexy vampire commencera-t-il brusquement à travailler à mon hôpital et sera-t-il tout de suite attiré par moi parce qu’il n’entend pas mes pensées (lucky man…)?  Gagnerai-je le privilège de courir dans la neige avec un very hot loup garou qui « love, love, love, love me »?  Ma prochaine nuit d’attente à l’hôpital sera-t-elle hantée par McDreamy et McSteamy?  Ou par le Dr. House?  Colin se perdra-t-il subitement dans mon rond point et viendra-t-il demander asile chez moi?  Un homme à moustache peu respectueux des convenances viendra-t-il me faire danser un quadrille endiablé lors de mon party de Noël?  Ma jolie voix alors que je chante à tue-tête dans ma salle de bain poussera-t-elle le Fantôme de l’opéra (qui aurait bien sûr subi une jolie chirurgie plastique et qui serait maintenant possesseur d’un visage qui matche avec sa voir et d’un 6 pack appréciable) à me kidnapper pour m’emmener dans son lac plein de chandelles pour me bercer de sa douce voix??  Viggo viendra-t-il me conforter dans l’idée que l’armure EST bel et bien indispensable à l’aspect fantasmagorique de la chose?? Ah oui, et si Hugh Jackman voulait bien m’emmener en balade, je crois que pourrais être tentée d’accepter!

Dans un peu plus d’un mois… je saurai!!!

Bon swap, Sexy Team!!!
Devant une si lourde tâche, il faut bien s’épauler un peu!!

Garden of love – Marcus Malte

Résumé coup-de-coeur.gif
« Troublant, diabolique, même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste.  Le titre: Garden of love.  L’auteur: anonyme.  Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant.  Loin de là.  Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie.  Dévolée.  Dévoyée.  Détruite.  Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges.  Car l’auteur du texte brouille les pistes.  Avec tant de perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. « 

Commentaire
So I turn’d to the Garden of Love,
That so many sweet flowers bore,
And I saw it was filled with graves,
And tomb-stones where flowers should be.

Ce poème de Shelley – du moins ses deux premiers vers – est le titre d’un manuscrit.  Un manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit chez lui et qui va l’amener à revivre des heures qu’il aurait préféré oublier.  Alexandre, qui ne vit presque plus suite à des événements dramatiques qui l’ont laissé sans force.  Alexandre qui n’a pas le courage de mourir. 

Ce roman a été pour moi un gros coup de coeur. D’abord parce que dès les premières lignes, j’ai été happée par l’écriture et par l’histoire.  Une fois ouvert, on aurait dit que ce livre ne voulait pas se laisser refermer.  Les mots sont précis et m’ont entourée d’une ambiance glaçante à souhait, entre une maison sur la falaise et un café des Temps perdus.  Le style est haché mais s’adapte très bien au récit.  Il fait son effet.  Dans ce roman, il y a tout de même peu de déferlement d’hémoglobine.  Et le rythme est lent… lent… oppressant.  Mais je m’y suis laissée prendre et j’ai carrément dévoré le bouquin. 

On dit sur le quatrième de couverture que nous nous trouvons dans un palais des glaces… et c’est tout à fait ça.  Le jeu des miroirs m’a carrément happée et je voyais des reflets tronqués et déformés partout.  Qui est « je »? Qui est il? Qui est tu?  Et on met un long moment à comprendre d’où proviennent les fragments que nous apercevons.  Quelle est la réalité, quel est le reflet?  J’ai été un moment complètement mystifiée mais je me disais que bon, on allait finir par savoir.  Et on sait.  Mais bon… non plus, on sait pas.  Du moins, je ne sais pas… 

Les personnages sont tous un peu tordus, tous torturés.  Le personnage d’Ariel, aussi sombre qu’il soit, m’a fascinée (j’ai un faible pour les personnages complètement désaxés mais « charismatiques ») mais j’ai trouvé une certaine profondeur à chacun d’entre eux.  Que se passe-t-il exactement avec Florence, Matthieu, Ariel, Léna, Nathan, Maria, Jona et Édouard?   Il n’y a rien de clair ici.  Tout est perception.  Tout est image.  À certains moments, on ne sait plus trop exactement où est la folie.  Où est la réalité et où est la fiction.  Où est passé ce temps, qui n’arrive pas à passer…

Je ne suis pas claire?    Normal, je ne veux pas l’être non plus.  Je préfère laisser planer le mystère plutôt que de me livrerà une grande analyse.  D’ailleurs, il y a des éléments que je n’arrive pas encore très bien à assembler… je vais retourner y réfléchir après avoir rédiger mon billet… mais bon, je ne suis pas certaine que j’y arriverai.  

Mais je ne saurai remercier suffisamment Emeraude de me l’avoir offert lors de mon passage estival à Paris!  Je sais qu’il y a des avis très variés au sujet de ce roman mais pour ma part, j’ai définitivement adoré!!  Et je vais certainement tenter de trouver autre chose de l’auteur!

9,5/10

The Wednesday letters – Jason F. Wright

Résumé
« L’histoire s’est terminée 40 ans plus tard, quand Jack et Laurel Cooper sont décédés dans les bras l’un de l’autre.  Mais avant de pousser son dernier soupir, Jack écrivit à sa femme une dernière « Lettre du mercredi ».

Quand les enfants des Copper reviennent à la maison, ils découvrent les millers de lettres écrites.  Alors qu’ils les lisent, les indices d’un grand secret familial émergent – et ils sont amenés à faire face à un grand moment de vérité qui pourrait changer leur vie. »

Tentative de traduction du quatrième de couverture

Commentaire

J’ai pris ce livre un peu « au hasard » lors de mon récent passage à Montréal.  Le titre me tentait, le résumé me plaisait bien mais c’est surtout le fait que, sur la dernière page, était collée une petite enveloppe (contenant vraisemblablement une lettre) avec « épilogue » écrit dessus.  Bref, je l’ai pris sans avoir lu aucun avis dessus, comme ça, à l’aveuglette.  Et ça, ça arrive de plus en plus rarement. 

 

Et j’en pense quoi??  Bon, en fait, j’ai plutôt aimé les deux premiers tiers du roman.  On y fait la connaissance de Jack et Laurel quelques heures avant leur mort, la même nuit.  Nous aurons la chance de les connaître par le biais des souvenirs de leurs proches mais aussi par celui des lettres que Jack écrivait à Laurel tous les mercredis, sans exception.  Ces lettres racontaient des choses sérieuses, des anecdotes qui l’étaient beaucoup moins, des grands questionnements, des petits riens.  C’est super cute. À travers celles-ci, nous découvrons petit à petit la personnalité de ce couple mais aussi celle de leurs enfants Matthew, Malcolm et Samantha.  

 

Si on résume, au départ, j’aimais beaucoup.  J’ai été absorbée par cette atmosphère de retrouvailles, je me suis questionnée sur les non-dits, les secrets, j’ai réellement visité ce bed and breakfast plus que parfait, où tout le monde se sent tellement bien.  J’aimais beaucoup l’atmosphère confortable malgré la situation et j’étais très curieuse de lire les lettres.  J’aimerais bien qu’on m’écrive des lettres toutes les semaines, moi aussi!!!  J’ai carrément dévoré les 150 premières pages, imprégnée de l’histoire et ayant hâte de connaître la suite. 

 

Sauf qu’à un moment donné, j’ai commencé à trouver que bon, malgré les nombreuses (très nombreuses… très très nombreuses larmes et les épisodes de pleurs fréquents), je ne parvenais plus à ressentir vraiment quelque chose.  J’ai eu l’impression que tout ça restait en surface.  Des parents pratiquement parfaits (bon, le père est sensé avoir quelques petits défauts, on les nomme, mais on ne les ressent pas), des enfants visiblement écorchés… Au départ, c’est suggéré mais quand ça commence à être plus évident, j’ai trouvé certaines réactions de Malcolm grossies, plaquées, exagérées… Trop convenu, quoi.  Peut-être n’étais-je pas disponible pour ce genre de lecture mais à partir d’un certain moment, j’ai eu l’impression qu’on me disait les choses mais je n’ai pas été capable de réellement m’imprégner des personnages.   Ils me semblaient un peu « tous pareils ».  Même l’histoire d’amour contrariée (qui m’intéressait bien au départ) a cessé de venir me chercher après un moment… et ça, il faut le faire parce que ça fonctionne à tous les coups!

 

Et quand un certain secret a été dévoilé (plusieurs situations ne sont pas claires au début du roman…  certaines sont éclaircies, d’autres pas… et j’aurais aimé savoir, moi!), là, j’ai décroché.  Complètement.  Bon, il faut savoir au départ que « God » et moi avons une histoire un peu tourmentée.  Et quand le dit « God » devient trop présent, j’ai du mal.  En fait, je généralise.   Les questionnements par rapport à la religion, à la relation des hommes face à la divinité, ça j’aime bien.  Mais « Dieu est bon, je l’aime, il nous aime et il faut être une très sainte personne pour être à l’image de Dieu »… non.   Peut-être est-ce parce que je n’accepte pas ma propre (et très évidente) imperfection mais j’ai de la difficulté à apprécier des histoires de gens trop près de la perfection.  Ça les rend irréels pour moi et j’ai du mal à m’y attacher… du coup, ça leur enlève de la complexité, non?  Bref, ce fut un peu une overdose de bons sentiments.  Ok, j’avoue, pas rien qu’un peu.  Mais bon, je suis très consciente que dans ce cas, il ne faut pas se fier uniquement à mon avis, qui est fortement teinté de mes propres croyances et perceptions… 

 

Bref, un début prometteur mais une déception pour la fin du roman.   Dommage, j’aimais beaucoup l’idée.

 

5,5/10

I’m gonna cry…


… et en plus, j’ai même pas mes pneus d’hiver!!! 

Comme je le disais… pleurons en choeur!

(Mais j’y pense… il ne me reste plus que deux paires de bottes cute valides… Et aucune des deux n’est brune… Je sens une frénésie s’emparer de moi… mes yeux s’illuminent… je me chorégraphie rapidement une petite danse de la joie… I’m gonna get new boots!!! Yeaaahhhh!!!  Faut voir le bon côté des choses!)

Austenland – Shannon Hale

Résumé
« Jane est une jeune New Yorkaise qui ne semble jamais rencontrer d’homme qui lui convienne, possiblement en raison de son obsession secrète pour Mr. Darcy, tel que personnifié par Colin Firth dans l’adaptation de la BBC de Pride and Prejudice.   Mais quand une riche parente lui laisse en héritage la possiblité d’aller faire un voyage de 3 semaines dans un centre chic pour les Austen-obsédées, les fantaisies de Jane impliquant une rencontre fortuite avec un héros tiré tout droit de l’époque de la Régence deviennent un peu trop réelles.  Est-ce que cette immersion dans ce faux Austenland réussira à débarrasser Jane de son obsession pour lui permettre de rencontrer un réel Mr. Darcy? »

Commentaire
Je sais, je sais, encore un autre…  Mais comment résister à un livre avec une telle dédicace:

« For Colin Firth
You’re really a great guy, but I’m married
I think we should just stay friends
. »

Avouez que vous auriez craqué aussi!  Bon, ok, j’avoue, je suis totalement incapable de résister à cette invasion Austenienne (c’est un peu débile, ces temps-ci, non??) et dès que je vois un livre du genre, je me jette dessus!  Il y en avait justement deux lors de mon dernier passage à Montréal… et comme je ne savais pas lequel choisir, devinez quoi??  Ben oui, j’ai pris les deux!   Défendu de me chicaner!!!  Admettre qu’on a un problème est un prermier pas vers la guérison, non?  (Ok, certains soulèveront le point que pour guérir, il faut avoir un minimum de volonté… ce que je n’ai pas!  Je me vautre sans honte dans ma propre Darcy-ite!!!)

Attention, pure chick litt devant!  Et je vous préviens, vous allez lire un billet sans queue ni tête!

Parce que si j’essaie de regarder ça objectivement…
Est-ce que l’héroïne est différente, attachante, particulièrement drôle?
Euh… non!
Est-ce que l’histoire est vraiment originale?
Euh… non!  À part l’Austenland complètement capoté!
Est-ce que les personnages sont fouillés, riches?
Euh… non!
Est-ce que la réflexion que la lecture amène est profonde?
Euh… non!
Est-ce que les héros sont soooo hot?
Euh… j’ai vu mieux!
Est-ce que j’étais morte de rire à chaque page?
Euh… encore non!  C’est parfois comique, mais c’est pas du Evanovich!

Mais malgré tout, j’ai aimé ça!  J’ai même écourté (largement) une nuit de sommeil pour voir la fin!  Alors me voilà, tentant de dire quelque chose d’intelligent (ben oui, pour une fois… ça pourrait faire changement, non?) en essayant d’expliquer que j’ai aimé un livre « ordinaire ».  Quels arguments béton, mesdames et messieurs!

On rencontre alors Jane, trente-deux ans, bonne carrière, mais ayant une vie sentimentale ma foi… épouvantable!  Ses 13 « boyfriends » (tous numérotés d’ailleurs), d’une durée de vie de une « date » à quelques années ont tous fini par la laisser tomber de façon plus ou moins… gentlemanesque et elle a décidé que maintenant, ce serait un Mr. Darcy ou rien.  Et bien entendu, il n’en pleut pas à tous les coins de rues, des Mr. Darcy!  Comme elle a honte de cette obsession (honte?  Pourquoi?  C’est juste noooormal de baver devant Colin… ) elle cache son DVD à l’abri des regards… dans une plante verte!!!  Certains cachent qu’ils boivent, elle cache qu’elle Darcyise!  Bref, ça va pas bien!

Et voilà qu’une riche tante lui lègue comme dernier cadeau un séjour very glamour dans une maison « Austen »… c’est à dire un endroit où les femmes riches qui s’ennuient peuvent passer 3 semaines de rêve dans le monde de Jane Austen, avec les moeurs, le langage et les habits de l’époque, sous la surveillance constante d’une directrice digne de nos pires cauchemars.  Inutile de préciser que notre Jane ne sait pas trop ce qu’elle fout là, en compagnie d’une Miss Elizabeth Charming cinquantenaire, officiellement âgée de… 22 ans et d’une très digne Amelia.  C’est donc corsetée et affublée de 4 épaisseurs de jupons et d’une robe à taille empire qu’elle devra jouer le jeu, malgré son attirance pour Martin, un jardinier du domaine (mais oh! horreur, elle n’a pas le droit de lui parler car dans le monde d’Austen, les bourgeois ne parlaient pas aux serviteurs).  Elle se doit donc de faire semblant toute la journée, en compagnie d’un certain Andrews,  et d’un certain Mr. Nobley, qui ressemble étrangement par son comportement à… nul autre que Mr. Darcy.   Le seul problème, c’est que ce sont des acteurs!

Entre divertissements « so Austeniens » allant de la lecture à la pièce de théâtre amateur en passant par le thé et le croquet, Jane essaie de se faire une petite cure de Darcy-désintox.  Il faut dire que ses compagnes sont complètement timbrées!!  Bien entendu, il y a des trucs un peu incroyables.  Bien entendu, c’est léger-léger et limite psycho-pop… mais ça se lit bien et j’ai passé un très bon moment dans ces pages.  On y trouve tout plein de références aux romans d’Austen et j’ai bien ri devant les différences dans les formes du langage (ils s’amusent à parler « à la Jane Austen »… en fait, ils n’ont pas le choix et les pensées de Jane sont plus modernes –  malgré une tentative évidente pour imiter le style de Jane Austen – … ça fait spécial).

Bref, j’ai passé un très bon moment avec cette Austenerie… même si ce n’est pas de la grande littérature (petit rappel je note selon mon critère « chick litt »-plaisir-de-lecture »…) et si ça ne révolutionnera pas le genre!

8/10