Les swaps sont un sport dangereux…


Ça y est, mon colis swap est parti!  Je crois que c’est le swap qui m’a fait le plus rire et qui a suscité le plus de discussions (imagées) passionnates (avec un tel sujet, comment faire autrement) avec les copines et les collègues!   J’espère juste ne pas m’être trop laissée emporter dans les folleries!  Je croise les doigts pour que ma swappée ait le quart du plaisir que j’ai eu à concocter mon colis en le déballant… mon objectif sera largement atteint!!!

Ce fut une préparation swappesque pleine de défis, toutefois!  Comme vous le savez tous (je me suis suffisament plainte un peu partout), je n’ai plus d’ordinateur… plus de documents… plus de photos… plus de liste… plus de paint shop pro (plus de LAL non plus… mais ça, c’est une autre histoire)!  Ce qui signifie que j’ai  dû me « revirer de bord » assez vite!!   Mais bon, même si, comme d’habitude, je ne suis pas complètement satisfaite de mon colis (j’ai dû faire un tri pour que ça rentre dans la boîte), je crois que je m’en suis quand même sortie!!!

Sauf que…

Un colis swap, il faut l’emballer…

Je suis toujours aussi nulle. 

C’est pathétique.

Et cette fois, comme je pars pour quelques jours (en fait, quand ce billet sera publié, je serai probablement déjà partie), il fallait que j’envoie mon colis absolument aujourd’hui. Et, bien entendu, j’avais remis à la dernière des dernières minutes l’opération emballage… je crois que j’espérais encore me réveiller un matin et réaliser que le colis s’était emballé tout seul.  Bref, même si je l’ai souhaité très très fort (en claquant les talons de mes souliers rouges et en le répétant plein de fois), ça n’a pas fonctionné et j’ai dû, sur l’heure du midi (et sous les yeux ébahis de certains collègues et de ma stagiaire) me décider à sortir papier, scotch tape et ciseaux.  Par chance, j’avais préalablement enveloppés 2-3 trucs (parce que bon… il y a des explications que je n’avais pas vraiment le goût de donner…) mais comme j’avais les deux yeux dans le même trou et que j’avais aussi coupé mes pantalons de pyjama en même temps que le papier d’emballage… j’avais préféré déclarer forfait!

La scène: le plancher de mon bureau (du moins l’espace qui reste pour marcher dans mon bordel-pas-ramassé-parce-que-je-n’ai-pas-une-minute). Tous les paquets étalés par terre et moi, aussi assise par terre au milieu de tout ça.  Je crois déjà avoir déjà expliqué ma méthode un peu particulière (et les résultats tous aussi heu… particuliers) en ce qui concerne l’empaquettage…  Pour ceux qui ont manqué l’épisode, la dite méthode implique MINIMALEMENT deux mains, des dents et AU MOINS un pied.  Bien entendu, pour bien faire, j’étais en jupe…  Soooo cute, croyez-moi!   

Je crois que ma stagiaire ne me verra plus jamais de la même façon (surtout qu’elle a assisté à une partie du magasinage… les risques du métier de stagiaire quand on n’a pas de voiture… on suit sa superviseure dans ses commissions « post-boulot » avant qu’elle vienne nous reconduire… pauvre fille!!!) après cette scène soooo glamourous!

Mais bon… c’est parti!

Ok, j’ai une bande de cheveux en moins (d’une largeur qui coïncide presque parfaitement avec celle d’un morceau de scotch… quel hasard!).  Ok, je dois aller me magasiner un nouveau pyjama (j’en avais justement croisé un super cute la semaine dernière… ya de ces signes dans la vie…). Ok, les collègues ne se contentent plus de me prendre pour une fille un peu weird… mais me prennent maintenant pour une fille un peu weird, un peu obsédée par la gent masculine (un collègue m’a dit d’un ton vraiment sympathisant qu’il allait me présenter des copains à lui, vu mon obsession), et un gros peu en situation de handicap quand vient le temps des fêtes et des paquets!!!

Ce swap m’a aussi fait utiliser un tube de polysporin…  Il a aussi provoqué une presque émeute dans une boutique…  mais ça, c’est une histoire que vous saurez une fois que ma swappée aura reçu son colis!  Reste plus qu’à prier pour qu’il arrive sain et sauf!!!

Hamlet – William Shakespeare

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« Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark…

Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d’Elseneur.  Il crie vandeance.  Honte à son frère Claudius, le lâche assassin!  Hamlet, son fils, a primis… Ce crime ne restera pas impuni.  Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille.. Être ou ne pas être? »

Commentaire
Je ne copie qu’une partie du quatrième de couverture, juste au cas où certains ne connaîtraient pas l’histoire d’Hamlet.  Pour ma part, j’ai découvert cette pièce (ainsi que plusieurs autres) à l’adolescence.  En fait, je me suis passionnée pour le théâtre de Shakespeare (j’adore le théâtre Shakespearien… j’aime tout – bon… presque tout –  c’est plus fort que moi…) à cause de… « Autant en emporte le vent »…  Je vous mets au défi de trouver le lien!  Mais il y en avait un, je le jure!!!

Suite à ma lecture de « Sauvez Hamlet » de Jasper Fforde, j’ai bien entendu eu envie de me replonger dans cette histoire, ce que j’ai fait pendant les 4 minutes par jour que je ne passe pas à courir comme une folle.   Toutefois,  j’ai lu ce texte en français alors que j’ai toujours lu cette pièce en anglais.  C’est… différent!   J’ai beaucoup aimé la traduction, où chaque mot a sa place, où chaque symbole est présent, mais c’est très, très différent du texte original avec son rythme, ses rimes, ses expressions si particulières, sa langue…  La pièce a une grande force en français également mais j’y ai trouvé moins de charme que dans sa version originale. 

Je n’élaborerai pas sur l’histoire, vu qu’elle est très connue. Je ne me risquerai pas non plus à analyser les thèmes, le contenu ou encore le personnage d’Hamlet, dans toutes ses nombreuses dimensions… bien d’autres s’y sont aventurés!  Je me souviens de plusieurs looongues discusions au sujet de (l’apparente) folie d’Hamlet, sur ses motivations, ses hésitations, ses relations avec les divers personnages (je l’ai déjà dit, j’ai des amis bizarres…)  Ici, presque tout l’important est dans les monologues et chaque mot à sa signification.  On peut trouver des symboles un peu partout et en plus, les images évoquées ont vraiment quelque chose de spécial.  À chaque fois que je lis Shakespeare (surtout en VO, je l’avoue), je suis transportée dans son monde, dans la tête de ses personnages.    Certaines phrases de la pièce sont cultes pour moi (en particulier la dernière phrase d’Hamlet.. « The rest is silence »… c’est vraiment évocateur pour moi… tout avait été dit…).

Bref, je relis toujours Shakespeare avec grand plaisir… c’est l’un de mes incontournables! 

9,5/10 

Parce qu’on est aujourd’hui… (petite parenthèse nostalgique…)

 

Quand j’étais ado, nous avions déclaré le 18 novembre notre « Ourselves day ».  C’était parti dans un salon, autour d’un feu de foyer et – probablement – après une longue série « d’apéritifs » mais nous avions décidé, les copains et moi, que parce que nous étions nous et que nous le valions bien, nous avions droit à notre propre jour férié (ben oui, pourquoi pas!).  Ce jour-là, c’était un 18 novembre… pourquoi ne pas commencer les bonnes choses tout de suite!   On était jeunes, on était encore tous là, on pensait qu’on y serait toujours et nous étions un peu déchaînés et un peu wild!  On croyait qu’on serait toujours ensemble, inséparables.  Chacun pensait qu’il changerait le monde (ou qu’il passerait sa vie à tripper autour d’un feu avec une guitare et une caisse de 24, c’est selon) et si on nous avait dit à ce moment-là qu’on finirait par travailler dans un hôpital, devant un ordinateur, dans une école, dans un bureau et qu’en plus, nous serions heureux comme ça, nous lui aurions ri au nez!  Et pourtant…

Alors mon petit côté nostalgique me fait envoyer ce petit clin d’oeil aux copains du temps (qui se reconnaîtront certainement), où qu’ils soient.  Et aux détracteurs (qui se reconnaîtront aussi), OUI j’adore Hedley et NON, je n’en ai même pas honte!!!  Vous pouvez me traiter d’ado attardée tant que vous voulez!! Bon-e!! 🙂

Fin de la parenthèse-à-souvenirs… je reviens bientôt avec des bouquins, promis!!!

Old School
Hedley

Don’t believe everything happiness says
Nothing feels better than hiding these days
We bury our fears in the drinks, in these tears
For the days we believed we could fly

Call up your brothers and sisters and friends
We’ll go back to the place where the night never ends
We’ll remember the fires, the burning car tires
Boy how in the hell did we get here?

Refrain
So why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

Over and over and over again
We sat down for a minute, grew up into men
Now we’re putting out fires and changing car tires
Man how in hell did we get here?

Refrain

And we’ll never get back what we
Gave away, when we still have that fire in our eyes
Don’t believe everything happiness says
Nothings as real as our old reckless ways
When we drink by the fires
The burning car tires
Bad girls and good liars
The dreams we’d conspire
The days we went crazy
The nights wild and hazy
Man how in the hell did we get here?

Refrain

Why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

Something rotten (Sauvez Hamlet) – Jasper Fforde

Résumé coup-de-coeur.gif
« La détective littéraire Thursday Next a une mission – et ce n’est pas seulement une mission pour sauver la planète.  Si seulement c’était aussi simple…

Au chômage suite à une sombre scandale international impliquant du fromage, Thursday fait face à une multitude de problèmes: Hamlet est en visite dans le vrai monde et pendant ce temps, Ophélie fait des misères à la pièce, Le président Fornby doit contrer un coup d’état mené par Yorrick Kaine et, de plus, elle doit récupérer son mari qui a été éradiqué à l’âge de 2 ans par la Goliath corporation..

Adapté très librement d’un quatrième de couverture possiblement écrit par quelqu’un qui n’a fait que lire le livre en diagonale…  plusieurs modifications ont donc été effectuées… par moi!

Commentaire
On m’a récemment fait savoir que dans « First among sequels », le cinquième volume de la série, il y avait Darcy… Il n’en fallait pas davantage pour que je me précipite sur le quatrième, afin de pouvoir lire le cinquième au plus vite!  Vous me suivez??  Et suite à cette lecture, je confirme ma fan-attitude vis-à-vis de Jasper Fforde.  La lecture de cette série est pour moi un pur délice!

Ca peut parfois causer des problèmes, par contre… Imaginez une fille morte de rire dans le salon de ses parents (parce que voyez-vous, en plus de faire très bien la cuisine et d’avoir un excellent niveau de conversation, ma mère possède un truc d’une valeur peu commune… UN ORDINATEUR!!!!  Disons qu’elle trouve qu’elle me voit pas mal depuis dimanche dernier!!) et des parents qui lui demandent d’expliquer pourquoi elle rit… La fille en question bafouille un truc en rapport avec un personnage de roman, 10 livres plates qu’il faut absolument lire avant de mourir et des allégations mensongères qui veulent faire croire au bon peuple que toutes les fautes de la terre (de l’éradication des cormorans aux accidents de voiture) sont à mettre sur le dos des Danois…   Les parents en question, quant à eux, se mettent à douter de la santé mentale de la dite fille… mais bon, c’est pas nouveau!!!  La dite fille à l’habitude!

Ce tome est différent du précédent.  Il y a plus d’action (on se demande vraimet comment ça va revirer, tout ça) et moins de métalangage, moins d’apparitions surprise de personnages de romans… mais c’est tout aussi bien!  Nous retrouvons donc Thursday 2 ans après la naissance de Friday (son fils), alors qu’elle décide de sortir du monde des livres et de laisser tomber la Jurisfiction pour revenir aux SpecOps, dans le vrai monde.  Aussitôt arrivée, elle réalise qu’il y a bien du pain sur la planche!  D’abord, elle traîne avec elle un Hamlet qui s’inquiète de son image dans le vrai monde et qui veut vérifier par lui-même (Hamlet est teeeeellement Hamlet que c’en est drôle… ses discours m’ont fait mourir de rire!) et doit habiter chez sa mère, qui héberge déjà Lady Hamilton et Herr Bismark.  Ajoutez à ça qu’elle n’a pas toujours de gardienne pour un Friday de 2 ans qui parle le « Lorem Ipsum » (et qui a grand besoin d’une orthophoniste, à mon humble avis), qu’elle doit récupérer Landen, que Yorrick Kaine a décidé de devenir dictateur, que la Goliath Corporation a décidé de devenir une religion, que les personnages d’Hamlet font des misères et que pour une raison étrange, Kaine a décidé que le Danemark était le nouvel ennemi public numéro 1 et que tous les livres Danois (des contes d’Anderson aux livres de Blixen) devaient être brûlés!  Sans compter qu’elle doit à tout prix gagner une partie de croquet…  Bref, tout un programme!!!

L’intrigue, malgré le fait qu’elle semble aller dans tous les sens d’après mon résumé se tient tout à fait et au moins une révélation m’a fait tomber en bas de ma chaise!!  J’ai d’ailleurs le goût de relire la série à la lumière de ça, juste pour voir!!!  J’ai aussi eu un petit moment émotif à la fin du roman…  Et à chaque fois que je lis un roman de Fforde, le commentaire que je fais le plus souvent , c’est que c’est complètement, complètement capoté!!   Le monde créé par l’auteur est complètement fou et les réflexions de Thursday sont vraiment à tomber par terre tellement elle ne s’étonne de rien!  Bonne surprise dans ce roman, le père de Thursday est présent, Spike aussi et même si je me suis quelques fois ennuyée avec le monde complètement fou des livres, l’apparition de certains personnages m’ont contentée (j’adore Zhark et Mélanie Bradshaw!!)!

En résumé, j’adore… et j’ai déjà hâte de lire le cinquième tome, même si je compte bien me faire patienter un peu!!

9/10

The Resistance (La Résistance: l’histoire de Peter) – Gemma Malley

Résumé
« Nous sommes en 2140.  Ayant échappé aux horreurs de Grange Hall, Peter et Anna vivent librement à l’extérieur et tentent de mener des vies normales.  Toutefois, ils sont incapables de laisser la Déclaration – et leur expérience de Surplus – complètement derrière eux.  Peter est déterminé à infiltrer Pincent Pharma, la compagnie appartenant à son grand-père, qui prétend que le nouveau médicament sur lequel ils travaillent « Longévité+ » ne se contentera pas  de stopper le vieillissement des organes internes mais donnera la jeunesse éternelle.  Mais ce que Peter et Anna découvrent derrière les murs de Pincent Pharma  n’est pas si rose… »

Commentaire
Je sens que je vais me sentir toute seule sur ce coup-là (du moins, je me sens un peu comme ça après avoir lu la marée de commentaires positifs du côté anglophone) mais j’ai été déçue pas la suite de « La déclaration« , que j’avais beaucoup aimé.   J’admets que le timing y est probablement pour quelque chose (j’ai eu une semaine disons… légèrement désagréable et bien des préoccupations autres) mais j’ai eu franchement du mal à entrer dans cette histoire et les 100 premières pages m’ont paru réellement longues.  Ma lecture a d’ailleurs traîné pendant plusieurs jours.  Si mon intérêt s’est tout de même éveillé ensuite, il n’en demeure pas moins que je suis plutôt mitigée. 

L’histoire débute peu après la fin du précédent volume.  Peter et Anna (qui ont toujours 15 ans) vivent maintenant en couple et doivent s’occuper de Ben, le petit frère d’Anna.  Ils s’en sortent étonnament bien,  d’ailleurs.  Peter est engagé dans l’Underground, le mouvement guidé par Pip, le charismatique leader de l’organisation, qui souhaite renverser Pincent Pharma et la pilule de Longévité.  Dans ce but, il infiltre le labo de son grand-père est est entraîné par le Dr. Edwards, qui lui apprend les rouages de la pharmaceutique.  D’un autre côté, il y a Jude, un certain crack en informatique qui semble bien intéressé à Peter. 

Le monde créé par Gemma Malley est toujours aussi terrifiant.  Les Légaux sont toujours aussi imbus d’eux-mêmes et oublient de penser à vivre intensément, vu qu’ils peuvent vivre pour toujours. La plupart d’entre eux semble aussi assez corrompue… disons qu’il n’y a pas beaucoup de gentils Légaux et que la jeunesse leur fait carrément peur.  Peu importe leur statut, Anna et Peter sont vus comme menaçants et sont à peine mieux considérés.  C’est glaçant et il est toujours possible de faire certains parallèles avec d’autres situations où la discrimination est très présente.  Sauf que par moments, ça m’a semblé un peu trop.  Un peu trop noir ou blanc. 

Il y a beaucoup de rebondissements dans le livre, beaucoup d’action, surtout à partir du deuxième tiers du livre.  Au départ, on ne raconte que l’histoire de Peter (Anna n’apparaît que plus tard) qui s’introduit dans le labo.  Et soudain, tout déboule.  Et pourtant, malgré plusieurs filons intéressants, je me suis parfois un peu ennuyée.  Possiblement parce que j’ai tout vu venir d’avance et que je suis malgré tout restée sur ma faim.   Par contre, le personnage de Pip m’a beaucoup plu… beaucoup intriguée.  Je me demande bien s’il y aura une suite et si on l’y reverra.  Jude apporte aussi un petit quelque chose à l’histoire et fait parfois sourire (mais juste un peu) dans cet univers froid où la grande compagnie manipule tout le monde et où bien des choses sont truquées ou forcées.   J’avoue toutefois que j’ai préféré les personnages d’Anna et de Peter dans le premier tome… j’ai beaucoup moins perçu leur fraîcheur dans ce tome et je les ai trouvés moins attachants.

J’aurais aimé lire ce livre à un meilleur moment… et je crois qu’il plaira à plusieurs bien davantage qu’à moi; je ne voudrais pas que mon billet vous empêche de lire ce livre, qui semble par ailleurs bien reçu.  Je suis déçue d’être déçue!!!  Encore une fois, il est difficile de ne pas faire de comparaison avec « Never let me go« , d’Ishiguro, qui a été un coup de coeur pour moi.  N’empêche que s’il y a une suite (parce que la fin laisse tout de même la porte ouverte), je la lirai probablement… ne serait-ce que pour savoir comment tout ça va se terminer! 

6,5/10

Le remède…

Que faire quand on reçoit une méga brique sur la tête au boulot, qu’on doit dealer avec les décisions des autres (et ramasser le trouble après leur passage) , qu’on a l’impression que l’hôpital délire totalement et qu’on est franchement passé dans une autre dimension où la logique n’a plus sa place???

Pour avoir tenté diverses solutions toutes plus géniales les unes que les autres comme:

– Expliquer en long et en large aux bonnes personnes pourquoi ça n’a aucun bon sens…
– Expliquer en long et en large aux copains (donc, pas du tout les bonnes personnes… mais ça défoule) pourquoi si ça continue comme ça, je vais prendre une retraite anticipée… de 25 ans!
– Manquer d’air pendant quelques secondes pour finir par faire une simili-crise-d’angoisse devant des collègues sans pouvoir dire pourquoi j’étais dans un état de panique totale…
– Décompenser totalement devant ses parents complètement éberlués au retour de la journée (ma mère est parfois un ange… disons que parfois, quand je suis dans tous mes états, la cohérence n’est pas mon fort!)
– Expliquer de long en large les étapes de ma planification de burn out (ces temps-ci, si je pouvais attraper un doc qui me dise que le traitement idéal pour me remettre sur le piton se donne exclusivement à Cuba, je serais ravie…)
– Fabriquer quelques poupées vaudou (et ne pas les utiliser… au cas où ça fonctionnerait)
– Jouer aux dards avec la photo de quelques personnes comme cible…
– Invoquer secrètement Ranger pour qu’il vienne leur faire peur un peu (et me faire un rapport ensuite, bien entendu… idéalement au milieu de la nuit)
– Me bourrer de chocolat jusqu’à en avoir mal au coeur (des frites et du choco pour souper, c’est le repas idéal, non??)
– Trépigner, bougonner, faire des gros yeux…

Devinez ce qui a le mieux fonctionné???


UN MARATHON DR. HOUSE!!!! (8 épisodes en ligne, en fait… vive la compulsion paternelle à tout enregistrer les émissions sur leur nouvelle gogosse qui permet d’enregistrer numériquement les émissions!!!)

C’est la seule chose qui a réussi à me dérider, en fait.  Il est tellement, mais tellement con qu’auprès de lui, tous les employés de tous les hôpitaux du monde n’ont pas l’air si pires que ça…  bien que des fois, je me le demande!

Ca rassure, non??

I looooooooove it!!!

Lettres d’amour de 1 à 10 – Susie Morgenstern

Résumé

 « Ernest, 10 ans, a une vie ennuyante et sans couleur.  Chaque jour est semblable au précédent : il arrive de l’école, mange une pomme et fait ses devoirs.  Puis arrive Victoire, une nouvelle à l’école.  Victoire demande à Ernest de l’aider à transporter ses livres et soudain, elle et ses treize frères ont chamboulé sa vie.  À sa grande surprise, il aime ça.  Petit à petit, son existence fade se pare de couleurs et Ernest commence à comprendre que la vie peut être faite d’amour, d’espoir, d’amitié et d’aventures. »

 

Commentaire

Pour une raison étrange, j’ai lu ce livre en traduction… alors qu’il a été écrit en français!  Des fois, je me demande vraiment où j’ai la tête!  Probablement que le nom de l’auteur m’a induit en erreur mais bon… toujours est-il que j’ai lu la version anglaise!   J’ai fini par m’en rendre compte quand j’ai lu le mot « Bercy »… et que j’ai compris que l’histoire devait se passer à Paris!  

 

J’ai beaucoup aimé cette lecture jeunesse et je me suis tout de suite attachée à Ernest dont la mère est morte à la naissance et dont le père a disparu peu après.  Il vit donc avec sa grand-mère, Précieuse, qui elle vit avec ses souvenirs dans un monde sombre et silencieux.  Leur passe-temps?  Tenter de déchiffrer une lettre ayant été écrite par son arrière-grand-père décédé lors de la première guerre mondiale.  Ernest est complètement démuni par rapport au monde et n’a rien vécu.   C’est alors que Victoire entre en scène. 

 

Et cette petite Victoire tourbillonnante, qui a décidé qu’ils se marieraient dans 13 ans 8 mois et 3 jours, envahit la vie d’Ernest en compagnie de ses 13 frères.  Celui-ci découvrira la joie de profiter de la vie et sera poussé à aller à la rencontre de son passé, de ce père qu’il n’a pas connu.  L’histoire est touchante, les personnages sont attachants et il fait plaisir de voir le jeune Ernest s’éveiller,  s’épanouir et s’émerveiller devant les petites choses de la vie.  Quand il réalise à quel point il vivait hors du temps, c’en est presque drôle (mention spéciale au moment où il se dit que si la directrice veut se plaindre de lui à sa famille, elle va devoir envoyer un télégramme)!

 

Juste une petite note négative pour la fin du volume, légèrement trop « rose » à mon goût et qui m’a un peu déçue.  Il me semble que ça s’est bouclé un peu vite et je suis restée sur ma faim, en quelque sorte.  Mais tout de même, il demeure que c’est un livre jeunesse que j’ai bien aimé!

 

8/10

Lost in Austen (Jane Austen et moi) – Emma Campbell Webster

Résumé
Nom: Elizabeth Bennet.
Mission: Se marier à la fois prudemment et par amour
How? Au lecteur de décider

Commentaire

Et voilà, ça y est, je suis finalement et heureusement mariée avec Mr. Darcy!!!  Ce drôle de récit « dont vous êtes le héros » m’aura finalement fait passer une très belle soirée post-tournoi-de-tennis!  J’avoue par contre que je devais être assez drôle à voir dans mon bain, armée de mon bouquin, de mon papier (rose, bien sûr) et de mon crayon (pas rose, celui-là), en train d’additionner les points de confiance ou d’intelligence et aussi de griffonner une liste toujours plus longue de mes défauts… par chance, c’est la feuille qui a fait un plongeon dans la mousse… et pas le livre!!!

 

Ce livre est en fait bâti sur le principe des « Livres dont vous êtes le héros ».  Nous décidons de la suite de l’histoire et gagnons (bon… j’avoue… on fait surtout en perdre) des points, des qualités, des défauts et des relations.  Le but ultime? Se marier à la fois raisonnablement et par amour!!  Le rêve Austenien, quoi!!!

 

En fait, j’ai réussi assez facilement à devenir Mrs. Darcy… ce fut en fait la partie la moins amusante de l’histoire!  On s’entend que pour n’importe quelle Darcy-addict, c’est assez simple… suffit de trouver le truc (ou de lire le billet de Fashion…)!  La partie comique, c’est de tenter le sort… pour voir quelles aventures vont alors arriver!!!  On risque alors de se retrouver mariée à Mr. Wickham, faire mourir Mr. Knightley de chagrin (non mais je n’allais toujours bien pas passer une vie entière à me faire faire la morale!!!) ou encore de s’envoyer joyeusement en l’air hors-mariage avec Robert Martin (non mais…)! Et ça, c’est drôle!  Bon, j’avoue avoir évité les péripéties qui me faisaient rencontrer les personnages de « Persuasion » ou « Northanger Abbey », que je n’ai pas lus, afin de ne rien gâcher à mes futures lectures!  Mais j’y retournerai sans doute plus tard.  Bon, j’avoue que j’ai cru ma cause perdue à plusieurs reprises, quand j’ai réalisé que j’avais -270 points de Fortune, une confiance minable, d’horribles défauts comme « incredibly nosy » ou « blindly prejudiced» et, comme plus grande qualité de « reasonnable piano playing skills » mais finalement, j’ai triomphé!!!  Pensez-vous que je vais pouvoir trouver un surnom à mon époux, maintenant??  C’est que je n’ai pas vraiment envie de l’appeler Fitzwilliam ou encore moins Fitz!!  Je suis ceeeertaine qu’il doit avoir un second prénom plus potable!!!

 

C’est un livre sans prétention, juste pour rire.  C’est un joyeux méli-mélo des différents livres d’Austen (parfois ça fait un peu bizarre mais bon… c’est pour rire!), garnis de commentaires sarcastiques.  On sent que l’auteure s’est bien amusée à les écrire!  C’est vraiment du délire, parfois!!   En passant, la couverture de la version française, par Pénélope Bagieu est définitivement plus jolie que celle-ci!

 

Et je ne note pas ce livre… comment on peut noter ce truc!!!  Il faut seulement savoir que ça fait passer un bon moment!!!

The Graveyard Book – Neil Gaiman

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« Bod est un garçon étrange qui habite un endroit étrange : il est le seul résident vivant d’un cimetière.  Élevé depuis la petite enfance par des fantômes et autres habitants du cimetière, Bod a appris les coutumes anciennes de ses parents adoptifs de même que les habiletés fantômatiques de Fading et de Fear.  

Un garçon élevé par des fantôme peut-il faire face aux terreurs des mondes, tant celui des vivants que celui des morts?  Et en plus, il y a des choses comme les goules qui ne sont réellement ni l’un ni l’autre. »

Commentaire
Ok, certains diront que je suis vendue d’avance… mais je sors ravie et émue de cette lecture du dernier livre jeunesse de Neil Gaiman.   Dès les premières pages, je me suis enfoncée dans ce monde gris (j’ai d’ailleurs beaucoup aimé les aquarelles en gris et blanc qui illustrent le livre), mystérieux, où  les ombres sont rassurantes et où les personnages apparaissent et disparaissent dans un bruissement de velours. 

Les premières lignes sont accocheuses au possible et on se demande immédiatement qui est ce « Man Jack » qui assassine froidement la famille de Bod.  Et ce bébé (il a un peu plus d’un an lors du carnage) est adopté par les habitants d’un vieux cimetière, plus particulièrement par les Owens.  Il devient alors Nobody Owens.  Bod, pour faire court.  L’idée de base m’a charmée et l’atmosphère brumeuse du cimetière, avec ses tombes, sa crypte et ses interdits devient rapidement familière et douillette, sans rien perdre de son mystère.  Mais ceux qui veulent le supprimer sont toujours en liberté…

Dans ce livre, les créatures de la nuit sont souvent gentilles et résolument attachantes.  Le couple Owens font des parents plus qu’acceptables et j’ai eu un coup de coeur pour Silas, le gardien de Bod, une drôle de créature dont la nature n’est jamais nommée, qui ne fait partie ni du monde des morts ni du monde des vivants et dont le régime alimentaire ne se compose que d’un seul élément…  Liza, la petite sorcière au caractère difficile me plaît bien aussi. Chaque fantôme a sa personnalité et ses manières souvent rattachées à la période où il a vécu.  Bod connaît donc des conventions sociales s’étalant sur 9 siècles!    Le monde des vivants est quant à lui truffé de danger, c’est un monde inconnu, qui fait peur, et dans lequel il faut prendre des risques et sortir de sa zone de confort.  Car, étant un habitant du cimetière, il y est protégé et possède quelques habiletés propres aux morts…  Le danger est ailleurs.   Si les premiers épisodes semblent un peu décousus, comme le sont souvent les souvenirs d’enfance, le tout trouve sa raison d’être à la fin.   Mais j’admets que la construction peut sembler particulière par moments, même si ça ne m’a pas vraiment dérangée.

J’ai eu souvent des flashes du « Livre de la jungle » de Kipling en lisant ce livre.  Il suffit de remplacer les animaux par des fantômes, loups-garous et vampires.  Je n’ai donc pas été suprise de lire à la fin du volume que Gaiman s’en était inspiré.   Une très belle histoire de passage à l’âge adulte, une histoire sur la difficulté de grandir (parce que nous suivons Bod de la petite enfance à la fin de l’adolescence) qui m’a fait verser quelques larmes à la toute fin.  

Le monde créé par la plume de Gaiman a une magie certaine.  J’y ai été emportée et j’ai encore de très belles images en tête.  Il me semble d’ailleurs que ça ferait un très beau film!  Bref, un coup de coeur!  J’adore définitivement les univers de Neil Gaiman!

9/10

Je veux ça!!!

Mon ordi est mort de sa belle mort, je crois…

En fait, il n’ouvre pas.  Ou plutôt il ouvre, mais à répétition… genre que dès le logo de Windows apparaît, paf!!!  Il redémarre de nouveau!  Bref, je ne vois pas ce que je peux y faire et, tout en espérant réussir à récuper les photos qui sont sur mes disques durs (bon, je me croise les doigts mais mes espoirs sont quand même limités), je me dis que je vais être O-BLI-GÉE de m’acheter un nouvel ordi!!  Pas le choix n’est-ce pas!

Anyway, le mien avait presque 9 ans… l’âge d’or avancé pour un ordinateur!!

Et tout à l’heure, je reçois ça dans ma boîte email…

JE VEUX ÇA!!! 
Un ordi rose pour aller avec mon appareil photo rose!!
C’est full concept, non???

Bon, mon bébé-frère m’a fait valoir comme argument qu’il me renierait si j’achetais un truc pareil et qu’il devrait y avoir des lois contre ce genre de choses…  Mon ami Alex m’a dit qu’il était hors de question qu’il configure un ordinateur rose et une copine m’a sournoisement précisé qu’il faudrait que je repeigne ma salle d’ordi-bibliothèque parce que ça ne fitterait pas très bien. 

J’ai fait la concession d’attendre un mini-peu (je pense que tout le monde espère que l’idée va me passer) avant de passer à l’étape « acquisition »… Résultat,  je n’ai pas d’ordi.   Donc, pas vraiment de blog-visites prévues et le blog va être au ralenti, de même que les mails (je vous suggère d’ailleurs grandement d’utiliser mon adresse hotmail pour me contacter!). 

Mais je le veux quand même!!!

PS: Bon, il y a aussi le fait qu’avec un portable, je n’aurai plus besoin de gros meuble d’ordinateur… ce qui me libère un tas de murs… pour ajouter des bibliothèques!!!  Non mais ne suis-je pas géniale!!! :))