Pour les fans d’un certain Docteur…

Je vous invite à aller faire un tour sur Cake Wrecks aujourd’hui!

Devinez le thème de ses « Sunday Sweets »!!! :)))

J’ai trouvé mon prochain gâteau d’anniversaire!!  Reste à trouver qui va bien pouvoir me le confectionner!!!

Rude Awakenings of a Jane Austen Addict – Laurie Viera Rigler

Présentation de l’éditeur (traduite en partie – parce qu’elle a genre 2 pages –  par moi)

« Jane Mansfield a longtemps souhaité échapper aux conventions de la vie du 19e siècle en Angleterre.  Mais s’éveiller à Los Angeles, au 21e siècle, dans la peau de Courtney Stone, n’était pas ce qu’elle avait en tête!  Ce n’était pas non plus la petite boîte – avec barreaux aux fenêtres – qui sert d’appartement à Courtney.  Disparus les grands terrains et les servantes du domaine familial de Jane.  Disparus également tous ceux qui la connaissent en tant que Jane.  La seule chose qui lui soit familière et qu’elle semble avoir en commun avec la femme dans la vie de laquelle elle a atteri, c’est un amour immodéré pour Jane Austen. »


Commentaire

J’ai lu le premier tome de cette série, “Confessions of a Jane Austen addict” (une passionnée d’Austen se retrouve à cette époque, dans la peau de Jane Mansfield, une jeune fille de 1813, fille d’un gentleman anglais), l’an dernier et je me rappelle avoir été déçue et, surtout, de n’avoir rien compris de la fin.  Bien entendu, la question se pose : pourquoi diable avoir acheté le deuxième tome dès sa sortie… et en grand format en plus de ça!  En spécial… mais en grand format quand même!!! 


Et pour la réponse?  Je vais copier mes petits cretons d’aujourd’hui qui s’étaient donné le mot pour ne me répondre que ça aujourd’hui : parce que!    Exhaustif comme réponse, n’est-ce pas!  Le pire, c’est que je n’en ai aucune autre et que je n’ai aucune, mais aucune idée de ce qui a bien pu me passer par la tête!!


Et au final?  J’ai mieux aimé que le premier tome.  Surtout parce que cette fois, je ne m’attendais pas à une histoire réellement Austenienne mais plutôt à un genre de Harlequin sauce voyage dans le temps… et c’est ce que j’ai eu!  J’ai pu, en prime, comprendre ce que je n’avais pas bien saisi dans le premier tome – dont j’avais complètement oublié la fin, je l’avoue – ce qui m’a tout de même apporté une certaine satisfaction!


Jane Mansfield débarque donc, avec ses idées rigides de fille du début du 19e siècle, à la place de Courtney Stone, en 2009.  Elle vient d’avoir un bon traumatisme crânien et ses copains mettent toutes ses bizarreries sur le dos de cet accident.  En effet, elle ne se souvient d’absolument rien, ne reconnaît personne, n’a aucune idée de ce qu’est un cadran, un cellulaire, une voiture ou un email!!  Et en plus, elle parle comme dans les films préférés de Courtney et a bien du mal à se décider à montrer ses bras ou ses jambes!   Ceci donne lieu, au début du roman, à certaines scènes assez drôles (la première incursion dans la garde-robe et ce qui en résulte est assez mémorable… j’ose imaginer la réaction des copains) mais qui deviennent, après un moment, assez répétitives.  Mais bon, je m’y attendais!   Les romans d’Austen sont cités à plusieurs reprises aussi, ce qui m’a quand même plu!  Je suis bébé, j’adore toujours quand une référence connue se glisse dans le livre que je lis. 


Je l’ai tout de même préféré au premier tome, ayant eu moins d’attentes et plus de réponses.  Ça se lit rapidement, sans déplaisir et même si on se doute de comment ça va se terminer – du moins, en partie –  on veut savoir comment tout ça va se dépêtrer finalement.  Les pages se sont tournées toutes seules et j’ai souri au découragement de Jane à l’idée d’être déshonorée!!    J’ai été moins dérangée par la petite morale, cette fois-ci… c’est parachuté mais quand même, ça « fitte » dans l’histoire!  Bref, un moment détente sans prétention, qui ne révolutionne rien du tout… mais qui distrait!


6,5/10

Photos de voyage 5 – London Power!

J’ai beaucoup parlé du Londres des auteurs, des films et tout et tout mais c’est aussi autre chose, cette ville!!   En une semaine, j’ai pu l’arpenter de long en large et jouer la parfaite touriste.   Et disons qu’à travers les Londoniens soooo cute et soooo chic en complets foncés avec cravate (ceux qui sont  vraiment anticonformistes ont des vestes bleu marin foncé avec, s’ils sont vraiment « daring », de fines rayures un peu plus pâles), une fille vêtue d’un superbe agencement de rose flash, orange flash, vert flash, avec une casquette sur la tête et un sac tissé composé de 21 couleurs différentes (j’ai compté) couvrant l’arc-en-ciel au complet, ça… frappe!!!

 

 

 

À Londres, il y a le Parlement, avec Big Ben, que je trouve magnifique et que j’ai dû photographier 100 fois, sous tous les angles possibles!!  J’adore l’extérieur travaillé et le côté « gothique ».  Je pense que je suis restée un bon 10 minutes sans bouger quand je l’ai vu la première fois!!   Ils ont réparé Big Ben depuis la dernière invasion extra-terrestre (les Slitheen, vous vous souvenez??), je n’ai pas vu le vaisseau invisible du Captain Jack se balader à côté non plus… mais bon, c’est plus normal, ça se passait pendant le London Blitz!! ;))   (Pour ceux qui se demandent de quoi je parle, voir Docteur Who, saison 1)

 

 

Le London Eye (de jour, et de nuit).  J’ai bien aimé la vue de Londres depuis ses hauteurs – je l’ai dit, j’ai joué à la parfaite touriste – même si ça surprend un peu, au départ, une grande-roue en plein milieu de la ville!!!  Par chance, il n’y avait presque personne donc, aucune attente!  Cool!  Quand je pense que j’ai monté dans le truc qui servait d’antenne aux vilains extra-terrestres faits de plastique vivant… j’en suis toute retournée (Encore une fois, voir Docteur Who, saison 1)

 

Le célèbre Tower Bridge, qu’on voit un peu partout (avec à gauche la Tour de Londres… dont je parlerai une autre fois!).  C’est vrai que c’est un peu spécial, de voir ce genre de mini-château chevauchant la Tamise, avec ses couleurs franches et ses tourelles!  Je choisis cette photo en particulier parce que c’est assez caractéristique du ciel de Londres!  Ensoleillé à un coin de rue et très sombre à l’autre… c’est l’horreur pour les prévisions météo, ce truc parce que bon, souvent, la pluie… elle ne tombe pas!  Et d’autres fois ben… elle tombe (quelle révélation… quel choc!  je sais, personne ne va s’en remettre! Pour vous rassurer, je suis restée parfaitement sèche ce jour-là!!)  Alors je pense que les Londoniens sont toujours prêts à tout!!

 

Le Monument.  Je le place parc que bon, tout nous ramenait toujours au Monument, on dirait!!!    J’ai dû passer devant 40 fois mais je ne l’ai monté qu’une seule fois… je ne suis quand même pas maso!!  Cette grosse colonne surmontée d’une flamme dorée a été érigé pour commémorer le grand feu de Londres en 1666 et a été bâti tout près de l’endroit où le feu a pris naissance, chez le boulanger du roi (la hauteur du Monument correspond avec la distance entre celui-ci et l’endroit où le feu a pris naissance).  

Et ça, ce sont les escaliers du dit monument, pris d’en haut… c’est iiiiiiiiiiinterminable!!!

 

Tout près, il y a le Millenium Bridge (qui, lui aussi, semble avoir été réparé depuis la dernière attaque des Death Eaters – voir Harry Potter and the Half Blood Prince, version film).  J’ai fait un aller-retour au Tate Modern (que vous voyez derrière), qui se trouve dans un ancien entrepôt (ou industrie… je ne suis plus certaine) et j’ai davantage apprécié le contexte que le contenu… disons que je dois encore apprivoiser l’art moderne!

 

 

La cathédrale St-Paul, où on paie au moins 50 personnes pour menacer les gens de leur enlever leur appareil s’ils prennent des photos à l’intérieur, flash ou pas flash.  Bon, je n’ai pas osé mais j’ai entendu cette petite phrase AU MOINS 45 fois pendant ma visite.  Et je suis conservatrice!  J’ai adoré avoir des conversations chuchotées dans la coupole avec mon père, placé complètement à l’opposé!  Ça m’a amusée un bon 10 minutes de temps!!!  Mais bon, c’est vraiment, vraiment très beau comme endroit!   J’aime visiter des églises, je pense!!!

 

 

 

À Londres, les musées sont gratuits!  Chouette non!   J’ai particulièrement apprécié ma visite à la National Gallery (j’aime les tableaux!), situé dans Trafalgar Square et le British Museum, où on réalise que franchement, les Anglais ont vraiment pris un tas de trucs en Egypte et en Grèce!!  C’est fou pareil de voir une graaaaande partie de la frise du Panthéon et une façade complète de temple!!!  La section égyptienne m’a particulièrement plu!!  Impressionnant de voir la pierre de Rosette, quand même!!   Et non, je n’ai pas vu Angel Islington (voir Neverwhere, de Neil Gaiman).   

 

 

Le Museum of London raconte l’histoire de Londres depuis l’époque romaine.  C’est très accessible, même pour des jeunes, et il y a une bien belle vue sur les anciens murs romains.  

 

Un petit arrêt au 221B Baker Street, chez Sherlock Holmes, est également de rigueur!    J’ai même une photo avec la pipe et la casquette… mais je vais vous en faire grâce!!!

 

 

L’un des aspects que j’aime le plus dans Londres, ce sont les parcs…  Ils sont super grands et on a l’impression d’être hors de la ville.  St-James Park, Hyde Park, Kensington Gardens… chacun a son charme particulier.  Il y a plein de bestioles là-dedans, pas peureuses du tout.  Mon père, quant à lui, est devenu bien copain avec les écureuils en osant manger une barre tendre en plein parc près du Serpentine Lake… c’est qu’ils ne sont pas timides, les petits voleurs!!!

 

Comme toute bonne touriste, j’ai vu la relève de la garde…  qui ont joué Take Five et The Phantom of the Opera…  pas très royal comme truc, non!!

 

Trafalgar Square, avec le monument à Nelson (tout ce que j’en savais, c’est qu’il était Amiral et qu’il était associé à Emma Hamilton…  à cause du film « Fire over England », avec Vivien Leigh… je tire ma kulture d’endroits étonnants).

 

Leicester Square (si quelqu’un peut me donner la phonétique pour la prononciation de ce mot en anglais, je lui serai éternellement reconnaissante… on semble omettre la 2e syllabe mais je ne suis pas certaine du pourquoi du comment) avec le kiosque à billets-de-théâtre-réduits. 

 

Picadilly Circus, tel que vu dans de nombreux films et séries… dont un certain Docteur!!!   (Quoi, une obsession?  Moi?  Jaaaaaaaamais!!)

 

 

 

 

Londres, c’est aussi toutes ces petites rues bien étroites, super jolies en vrai mais qui donnent des photos épouvantables!!  C’est de vieilles églises entières et d’autres détruites transformées en jardin, c’est des rues bordées de maisons victoriennes avec des cheminées comme dans Mary Poppins, c’est des autobus rouge à deux étages et des cabines téléphoniques, c’est le grand magasin Harrods (où j’ai pu toucher oui oui, toucher, un sac à 4000 livres) et surtout son food court  où pour un modique 2 livres, on peut manger un morceau de chocolat de un pouce carré, c’est des noms de rues qui font rêver à nos bouquins comme Charing Cross Road,  Chancery Lane, Gracechurch Street,  Fleet Street, Grosvernor Street, des stations de métro qui nous rappellent « Neverwhere » comme Earl’s Court, Knightsbridge, Blackfriars ou l’expression « Mind the Gap »!  Je ne l’ai pas vu, au fait!  J’ai eu de la chance, non! J

 

Et non, ce n’est pas une invention de Torchwood… CCTV existe vraiment… et partout à part de ça!!!!

Blue Moon – Alyson Noël (Immortals – tome 2)

Présentation de l’éditeur (mal traduit en partie par moi)
SPOILERS DU PREMIER TOME – ATTENTION

« Ever est en train d’apprivoiser ses nouvelles habiletés d’immortelle, initiée à ce monde sombre et séduisant par son cher Damen.  Mais quelque chose de terrible est en train de lui arriver.  Alors que les pouvoirs d’Ever augmentent, ceux de Damen commencent à diminuer, après qu’il ait été frappé par une mystérieuse maladie qui remet en question sa mémoire, son identité, sa vie. « 

Commentaire
Lorsque Pimpi m’a signalé que le deuxième tome de la série d’Alyson Noël était sorti, je l’ai bien entendu acheté tout de suite, me disant que c’était tout à fait le genre de lecture dont j’avais besoin en ce moment.  J’avais trouvé des milliers de défauts au premier tome, dont des points communs avec Twilight, mais j’avais passé un très bon moment malgré tout avec Ever et Damen. 

J’avoue que j’ai eu peur en voyant le titre (Blue moon, New moon… il n’y a que deux sons de différence, n’est-ce pas!) mais si, comme dans la série de Meyer, le héros masculin est presque absent de ce second tome, c’est quand même assez différent car Ever ne s’est pas mise dans la tête de se presque tuer!  Elle prend plutôt le taureau par les cornes et tente de sauver son chéri qui est dans un sale état. 

 À l’école, un nouvel élève, Roman, possède un charisme extraordinaire et a transformé la vie de l’école secondaire.  Sauf qu’Ever n’est pas atteinte par l’enthousiasme communicatif et il suscite plutôt une sérieuse antipathie chez elle, malgré sa gentillesse et ses tentatives d’être gentil avec elle.  Ever se retrouve donc rapidement au ban de la petite communauté écolière et elle décide de découvrir seule comment sauver Damen, qui n’est définitivement plus lui-même. 

Je dois avouer être moins enthousiaste que Pimpi face à ce deuxième tome.  Bon, malgré tout, avec la fin, c’est certain que je lirai le troisième.  Toutefois, si j’ai lu le livre assez vite et sans ennui car on s’entend que l’action commence après environ 70 pages (où Ever nous mentionne comment Damen est son amour éternel, son âme soeur, etc. etc. à maintes reprises) pour ne pas s’arrêter, je n’ai pas été aussi passionnée que lors de ma lecture du premier tome.   Peut-être est-ce parce que Damen est moins présent…  J’ai bien aimé en apprendre davantage sur lui par contre!

Ever est quand même un personnage intéressant.  Se retrouvant seule contre tous, elle prend les choses en main avec beaucoup d’intuition, guidée à Summerland par deux bizarres de jumelles dont on ne sait rien et qui parlent par énigmes…  Le tout est quand même assez prévisible, ça ne révolutionne rien mais je l’ai lu avec plaisir, ayant quand même embarqué dans l’histoire et ayant été très curieuse de voir comment tout ça allait se terminer!!

Sauf que là, faut attendre la suite… grrrr!!!

Plaisir de lecture: 6,5/10 

En mode Caliméro…

C’est trop inzuuuuuste!!
Je l’ai déjà mentionné ici, suite au sondage hautement scientifique qui nous aide à mieux nous connaître (après ça, aucuuuun besoin d’aller voir les psys!) et à découvrir notre moi profond, je suis de type « Harlequin Historique » ou « Black Rose ».   C’est coulé dans le béton, indiscutable, immuable!  C’est partie intégrante de ma personnalité!

Et vous savez quoi??

Ces collections sont carrément introuvables ici.  J’ai écumé les IGA, les tabagies en tout genre, les Jean Cout*u et les bouquineries… AUCUN HARLEQUIN HISTORIQUE OU BLACK ROSE!!!  Vraiment, quelle cruauté!  J’en suis vraiment toute retournée et je suis en train de travailler sur moi-même afin de survivre à cette épreuve…

Ma vie est fichue, vous pensez??

The Good Fairies of New York (Les petites fées de New York) – Martin Millar

Présentation de l’éditeur (ben… de Neil Gaiman, en fait)
« Les petites fées de New York » est une histoire qui commence quand Heather et Morag, deux fées de 18 pouces avec des épées et des kilts verts et de cheveux mal teints débarquent chez le pire violoniste de New York, un obèse antisocial appelé Dinnie, et vomissent sur son tapis.  Qui elles sont et comment elles sont venues à New York, et qu’est-ce que ça a à voir avec la joli Kerry, qui habite de l’autre côté de la rue et qui souffre de la maladie de Crohn et qui fabrique un alphabet floral celtique, et ce que ça a à voir avec les autres fées (de toutes nationalités) de New York, sans oublier les pauvres fées réprimées d’Angleterre, c’est le sujet de ce livre.  Il y a une guerre dedans, et une bizarre de production du « Songe d’une nuit d’été » et les solos de guitare de Johnny Thunder, des New York Dolls.  Que peut-on vouloir de plus de la part d’un livre? »

Commentaire

C’est après avoir lu plusieurs commentaires vraiment positifs, autant sur la blogosphère anglophone que francophone, que je me suis finalement décidée à ouvrir ce livre.  Et finalement?  C’est du grand n’importe quoi, ce truc!!!  Vous savez, le genre de roman dans lequel on plonge et on se laisse porter parce que bon, il n’y a rien à comprendre et que les dénouements sont tous plus invraisemblables les uns que les autres!  Complètement capoté! 

Et l’histoire dans tout ça?  En fait, deux petites fées bien sympathiques et ayant le don pour causer des catastrophes nucléaires un peu partout autour d’elles débarquent à New York sans trop savoir pourquoi, à part qu’elles sont un peu dans le trouble avec un clan écossais, pour une obscure histoire de couvertures.  Elles se sont donc sauvées et ont décidé de faire le bien autour d’elles… à leur manière.  Et les pauvres humains qui sont pris dans toute cette histoire n’ont qu’à bien se tenir!!   Et bon, ça déboule un peu  n’importe comment, avec des fées chinoises insultées pour une histoire de homards, des fées italiennes insultées pour une histoire de whisky et des fées du Ghana insultée pour une raison que j’ai malencontreusement oubliée.  Et de pauvres fées opprimées en Angleterre, et des rebelles, et des fées écossaises qui voudraient bien attraper Heather et Morag et récupérer leur bien.

Et les humains dans tout ça??  Ils m’ont bien plu (oui oui, même Dinnie… par moments), surtout Magenta, la sans-abri complètement dopée qui se prend pour un général grec et Kerry, qui n’accepte pas sa maladie mais qui la camoufle sous des dehors hippies et colorés.   Mais je me demande bien comment ce pauvre pavot a bien pu survivre à toutes ces histoires!!

Et au final?  Malgré de sérieux éclats de rire (surtout vers la fin… le fameux débarquement… my god!), j’ai quand même trouvé quelques longueurs… j’ai mis du temps à voir où ça s’en allait avant de comprendre que bon, ce n’était pas vraiment important et les chicanes incessantes entre Morag et Heather deviennent un peu agaçantes, à la fin.  Je ne suis pas vraiment suuuuper déçue mais pas non plus aussi enthousiaste que les autres lectrices.  J’ai aimé la structure par petites bribes, toutefois.  C’est rapide, c’est décousu et ça colle très bien avec l’histoire!

Ca m’a parfois fait penser à du Christopher Moore, en plus soft, un peu moins décapant et en un peu moins fou.  Je pense que j’attendais quelque chose de plus, LE petit truc qui me ferait accrocher!

Plaisir de lecture: 7/10

Photos de voyage 4 – Des trucs de livres et de films!

Je croyais avoir un gros tas de photos dans cette section.  Sauf que bon, je dois avoir les dites photos  sauf que je ne me souviens plus du tout de ce qui est quoi…  Vilaine mémoire!! 

 


C’est ce magasin, tout au coin à droite, « The pen shop » qui a inspiré l’entrée de Diagon Alley, le lieu de magasinage magique dans Harry Potter.  Cet espace commercial (qui a bien entendu un nom… que j’ai bien entendu oublié) est assez cute, par ailleurs, de jour comme de soir!!  On se croirait vraiment ailleurs!!  Bon, sur mon ordi, la photo est super belle… sur celui de mes parents, beaucoup moins… elle est genre… noire!  Mais en vrai, je vous jure qu’elle est belle!!

 

Bien loin de Londres (d’ailleurs, il faut vraiment des magiciens pour se rendre de King’s Cross à cet endroit en quelques minutes, vu que c’est en plein dans les Highlands), le fameux pont et le fameux train vu dans le premier film d’Harry Potter.  Ça semble tout petit comme ça mais en vrai, c’est vraiment gros et vraiment très beau comme décor!!  Cette petite ballade jusqu’à Mallaig (comme dans La châtelaine de Mallaig, que ma mère a lu, mais pas moi!) a été bien agréable!!

 

 

Lacock Abbey, dans le joli petit village de Lacock (vraiment cute… c’est minuscule), où ont été tournées plusieurs scènes à Poudlard.   Il y a des scènes qui ont été tournées dans les cellules aussi mais mes photos sont tellement noires que je ne pense pas que ça vaille la peine… anyway, même éclaircies, ça ressemble à une pièce faite en pierre.  Ben, en fait, ce sont des pièces faites en pierre.  Géniales à visiter mais gris sur gris, en photo, par une photographe plus qu’amateure, ça donne… un truc plutôt ordinaire!

 

J’ai pris en photo THE fameuse cabine menant au ministère de la magie.  Mais bon, elle est maintenant confondue avec toutes les cabines de téléphone rouge qui ont malencontreusement atterri sur mes photos Londoniennes… too bad!

 

 

Pour les fans de Bridget Jones, voici le quartier de Bridget, près du Borough Market, situé sous un pont.  Le samedi, c’est plein de gens qui vendent des produits souvent bio et qui nous font goûter des échantillons dès qu’on passe tout près!  J’ai goûté à 8 sortes de Lemon Curd différents avant de me décider à en acheter… inutile de préciser que ça a été mon dîner!!   Et je ne sais pas qui est la dame dont ne voit pas le visage… not me!  J’avais pris l’immeuble de Bridget mais il est lui aussi perdu dans des tonnes d’immeubles londoniens!

 

J’ai aussi vu le lieu où se déroule la célèbre bataille Colin-Hugh ainsi que l’endroit où elle retrouve Colin à la fin du premier film… bien loin du quartier où elle est sensée habiter, d’ailleurs!  Elle a dû geler, faire tout ce chemin en petites culottes!!!   Les photos sont perdues dans la masse!! 

 

 

Portobello Road, à Notting Hill, le soir, quand tous les étalages sont rentrés. 

 

Et ça, c’est le fameux Travel Book Shop où Hugh Grant tente de vendre des guides de voyages…  Je n’ai pas trouvé « la maison à la porte bleue » parce que le propriétaire, tanné des visiteurs, a repeint la porte d’une autre couleur!  C’était quand même assez simple comme solution mais très efficace!  Je n’ai pas vu Hugh non plus d’ailleurs… sooo sad!

 

Le 221B Baker Street, célèbre lieu de résidence de Sherlock Holmes!  Ce qu’il faut savoir c’est qu’à l’époque, ce numéro n’existait pas.  Il est d’ailleurs un peu plus haut sur la rue, pas vraiment à sa place!  Ceux qui me connaissent le moindrement peuvent s’imaginer que ça m’a causé un problème!!  En fait j’ai une meillere photo que ça, où on voit le numéro et tout… mais malheureusement, il y a moi dessus, avec en prime une casquette et une pipe (je parle du truc qui se fume!!)  On va donc laisser faire!!

 

Le Jane Austen Center, à Bath.   Dedans, une expo sur la vie à Bath à l’époque, sur la vie d’Austen, sur les références à Bath dans ses romans… intéressant!!

 

Au salon de thé du centre… sans commentaires!  Je vous passe la photo où je suis photographiée en pâmoison devant le dit portrait… parce que ça, ça se passe encore plus de commentaires!!

 

D’autres photos bientôt… en fait, tous les billets sont écrits mais insérer des photos sur o-b c’est … long!!  Alors j’en rédige un de temps en temps!!!

 

Fearless Fourteen – Janet Evanovich

Présentation

Stephanie Plum, chasseuse de primes, allait simplement récupérer Loretta, FTA (failure to appear)… la routine, quoi.  Sauf qu’elle se retrouve rapidement avec Zook, le fils de celle-ci, sur les bras ainsi que son frère, Dom, récemment sorti de prison, qui semble croire que Morelli, en héritant de la maison de sa tante Rose, l’a privé de son héritage légitime.  Est-ce que ça aurait quelque chose à voir avec le vol de banque de 9 millions commis plusieurs années plut tôt?   Et, bien entendu, Stephanie est prise là-dedans jusqu’aux oreilles!!

 

Commentaire

Quoi de mieux qu’un roman de Stephanie Plum pour rire un bon coup et pour se changer les idées!!  Dans mon cas, ça fonctionne toujours, du moins le temps que ma lecture dure… ce qui, malheureusement, n’est jamais bien long!!  C’est que ça se lit vite, cette petite chose!

 

Nous sommes encore dans une aventure complètement abracadabrante.  Bien entendu, si on lit pour l’intrigue policière, on risque d’être déçu – parce que bon, si on en est au tome 14, j’imagine qu’on a bien compris qu’il ne fallait pas les lire pour ça – mais pour la rigolade, ça fonctionne à merveille!   Bon, tout le monde sait que je suis une Rangergirl.  Et ce livre est centré sur Morelli alors que Ranger est présent… mais bon… Je l’ai déjà vu plus hot que ça!!! 

 

Que puis-je en dire… l’ado de 14 ans, Zook, au visage rempli de piercings et maniaque de Minionfire, un genre de jeu vidéo, taggueur légendaire, nous apporte quelques fous rire… Et d’imaginer Stephanie et Morelli, tentant de jouer les « bons parents » avec lui, Mooner – inventeur dans ce tome d’un super efficace canon-à-patates – et Gary, un stalker professionnel, médium à ses heures, c’est aussi quelque chose!   

 

De plus, Stephanie, pour se faire un petit « sideline »,  a accepté un travail de garde du corps pour Rangeman, où elle doit garder une star de 61 ans qui se prend pour Madonna et qui est tout un numéro!  Et comme elle annonce en grande pompe qu’il y a probablement 9 millions d’enterrés dans la cour de Morelli, devinez ce qui en découle (de là l’utilité des patates… je sais, ça ne semble pas vraiment logique mais ça l’est… dans le sens d’Evanovich-logique!). 

 

Lula, quant à elle, a maintenant de grands rêves matrimoniaux et a décidé que Tank et elle convolerait en justes noces, with feux d’artifices, s’il vous plaît.  Quant à Tank il… tente de ne pas s’évanouir!   Duuuur de faire le poids face à une Lula déchaînée, avec sa logique toujours toute particulière!!  Quant à Grandma Mazur, juste l’image mentale d’elle en gothique (avec tous les passe-temps qui vont avec)… avouez que ça fait rire!!  Je plains sincèrement la mère de Stéphanie!!

 

Bref, des situations plus folles les unes que les autres, avec une Stephanie bleue et un Morelli qui n’a qu’une idée en tête malgré tout!  Vivement la sortie du 15e en poche… surtout après avoir lu le début!  *soupir* Ranger *soupir*…

 

Plaisir de lecture: 8/10

Harlequinades 2009: Étude hautement sociologique et kulturelle

Vous le savez tous, je ne fais pas les choses à moitié, surtout quand il est question de ces monstres kulturels (copyright Fashion) que sont les Harlequin!!   Comme il semblerait que j’aie eu un petit rôle à jouer dans cette idée folle initiée par Fashion et Chiffonnette – là, je parle des maintenant célèbres Harlequinades 2009 – j’ai décidé de ne pas faire les choses à moitié et je vous offre donc aujourd’hui cette:

« Étude comparative du Harlequin d’hier à aujourd’hui, dans une perspective sociologique, psychologique et… baisologique »

Ça fait sérieux, non??

J’ai donc lu non pas un mais QUATRE Harlequin!!  Oui oui, quatre!!  Un échantillon sooooo aléatoire (*tousse*) de deux Harlequin ayant été publiés en 1979 (les numéros 30 et 36) et de deux autres publiés en 2009, à trente ans d’écart.   J’ai abouti avec la collection Azur parce que ce sont les seuls sur lesquels j’ai pu mettre la main mais selon le maintenant célèbre sondage, j’ai bien mal choisi car je serais plutôt de type « Black rose » ou « Historiques »… j’aurais dont du faire ça avant!!! (*insérer main qui se tape sur le front avec l’air d’être au désespoir*)

Et j’ai même apparié les thèmes à part de ça!
Dans la catégorie « mariages arrangés ou forcés », il y a eu:

« Mon mari, cet étranger » (Anne Mather, 1979): Jake Howard, millionnaire beau et cruel, a choisi Hélène comme épouse trois ans auparavant parce qu’elle avait la famille et la beauté qu’il fallait.  Mais il la méprise pour avoir même accepté de l’épouser et Hélène lui est complètement insensible.  Au point qu’ils vivent comme frère et soeur et ne s’en plaignent pas, ils ne se sont même jamais vus autrement qu’habillés pour sortir.  Mais un jour, Jake revient de voyage et Hélène est sortie avec un ancien prétendant.  Ôooo insulte suprême pour le Mâle possessif qui a selon lui acheté son épouse en l’ignorant superbement!!  La colère de Jake ébranle Hélène, coeur de glace n’ayant rien ressenti depuis la mort de son père et soudain une terrible tension s’installe parce que bon, ils ne se fichent plus l’un de l’autre même si leur sport préféré est de se lancer des insultes par la tête!  Mais ô malheur, ils se retrouvent soudain pris pour DORMIR DANS LA MÊME CHAMBRE!  Hélène est scandalisée mais oups… elle réalise qu’elle n’est pas si froide qu’elle ne le croyait et qu’en fait, elle est la passion faite femme.  Bon, il n’y a pas de problème à ça, bien entendu, vu qu’ils sont déjà mariés!   Mais tous les deux ne veulent rien s’avouer et font comme si de rien n’était parce qu’ils sont soit totalement aveugles soit totalement stupides (ou un peu des deux) même s’ils sont terriblement blessés mais bien entendu, après une fuite chez la mère du monsieur et un retour en catastrophe, tout est bien qui finit bien!  (je me moque… mais ça reste mon Harlequin préféré… à vie!  J’aime et j’assume, malgré l’extrême kitchitude!!)

« Le fiancé d’une autre » (Michelle Reid, 2009): Lizzie, fille d’un homme d’affaire ruiné, est invitée au mariage de sa meilleure amie, Bianca, avec un millionnaire italien, le beau et ténébreux Luciano de Santis.  Sauf qu’à quelques jours du mariage, la mariée fiche le camp avec le propre frère de Lizzie.  Bien entendu, c’est la pauvre fille qui est prise pour aller le dire au mari abandonné, mari qu’elle a sur un coup de tête embrassé dans la cou pendant une réception!  Et le mari insulté ne trouve rien de mieux à faire que de la garder prisonnière dans son domaine et de l’obliger à l’épouser à la place de Bianca.  Ce qu’elle accepte de faire, après maintes protestations parce que monsieur menace de ruiner son père et son frère.  Mais Lizzie n’est pas insensible au beau Luciano à qui, bizarrement, elle avait tombé dans l’oeil.  Aussitôt à moins de 3 mètres de distance, ils se sautent presque dessus et réalisent que leurs anatomies sont faites l’une pour l’autre.  Sauf que Lizzie est persuadée, malgré mille preuves du contraire, que Luciano se fiche de sa gueule et elle passe son temps à l’accuser de mille maux, jusqu’à ce qu’elle finisse par croire ce qu’il lui dit: il l’aime à mourir et, dans le fond, est bien content que Bianca ait foutu le camp!!

Dans la catégorie « Ancien amour retrouvé », j’ai:

 « Le maître du manoir » (Anne Mather, 1979… je jure que c’est un hasard): Tamar (c’est quoi ce nom, sérieux??), peintre presque célèbre, décide d’aller se promener dans le village de son enfance, où elle a été cruellement trompée 7 ans auparavant.  Mais Ross Falcon, l’homme riche et puissant qui en a épousé une autre, l’attend de pied ferme et, bien entendu, la hait visiblement pour une raison qu’elle ne comprend pas.  Mais voilà que la maman du monsieur décide que Tamar doit convaincre Ross (qui la déteste, n’oublions pas) d’éduquer sa fille, qui est sourde et muette (parce que l’épouse est décédée) alors que monsieur, qui a une volonté de fer, ne veut rien savoir.  Les deux décident donc de s’insulter joyeusement pendant 150 pages jusqu’à ce que Tamar reparte chez elle après s’être confiée au curé du village, qui se dépêche de tout raconter à Ross, qui repart illico la chercher parce qu’au fond, il l’a toujours aimée et que le tout était un malentendu (et ils n’avaient pas eu l’idée de s’en parler avant, bien entendu… trop orgueilleux!)  Mais comme ils ne sont pas mariée, ils ne s’envoient pas en l’air. 

Le milliardaire de Northcote » (Madeleine Ker, 2009).  Penny a quitté Ryan, millionnaire et riche investisseur dans le domaine du cinéma, parce qu’elle a l’impression de ne pas être à sa place et qu’il descend tous ses amis, sa vie, ce qu’elle aime.    Un an après, elle est la meilleure fleuriste du monde mais soudain, Ryan la retrouve, l’ayant cherchée sans relâche tout ce temps, toujours débordant de passion.  Mais il la soupçonne d’un acte « terrible », « horrible », « cruel » et « dégoûtant »: d’avoir avorté.  Malgré tout, il la séduit à coup de « Tu es belle », « tu es merveilleusement belle » et « tu es la plus belle femme du monde » et ils baisent joyeusement – mais sans attaches parce qu’il a changé et qu’il la laisse décider, maintenant – pendant tout le livre jusqu’à ce qu’elle finisse par décider qu’elle veut baiser avec des attaches, à la fin du livre, alors qu’ils se marient dans une cérémonie « simple, mais la plupart des invités leur dirent que c’était la plus belle à laquelle ils avaient jamais assisté ».  Ah oui, j’ai oublié de préciser que les étreintes sont si fantastique que Penny pleure régulièrement après.  C’est précisé.  Plusieurs fois.  C’est bien, non??

Comparons, maintenant!!!

Ce qui n’a pas changé:
– Les héroïnes sont toujours d’une grande beauté et ont souvent des yeux et des cheveux de couleur bizarre.  Bien entendu, elle n’en sont pas conscientes, sont d’une grande naïveté, ont les intentions les plus pures de la terre et sont la gentillesse incarnée. 

– Les héros sont idéalement millionnaires, grands, ténébreux, impassibles en apparence mais brûlants à l’extérieur.  Ils tombent toujours en amour éternel avec la gentille héroïne un peu niaise, même s’ils pourraient avoir toutes les femmes de la terre!

– Les domaines sont paradisiaques.  Chaque millionnaire a son – ou ses – châteaux personnels un peu partout sur la planète.

– Les héros et les héroïnes, après 30 ans, n’ont toujours pas comp
ris qu’au lieu de croire absolument tout que racontent tous et chacun, ils pourraient genre… faire un truc auquel ils n’auraient jamais pensé… SE PARLER!   Mais bon, ça ne leur traverse toujours pas l’esprit!

– Depuis 1979, il semble toujours aussi évident de réaliser qu’en fait, on ne déteste pas l’autre, mais qu’on est en amour par dessus la tête!!  Et bien entendu, on ne comprend absolument rien des intentions de l’autre, qu’on interprète TOUJOURS, TOUJOURS, TOUJOURS tout croche!!!

– Le fait de se chanter des bêtises les plus horribles les unes que les autres semble attiser l’amour! 

– Depuis 1979, rien n’a changé.  Leur première nuit d’amour leur procure toujours une expérience inoubliable et l’orgasme de leur vie.  Bien entendu, le millionnaire est également l’amant du siècle et leur permet d’atteindre le septième ciel, le plus souvent à plusieurs reprises!

– Les Harlequin regorgent toujours de comparaisons boiteuses et faussement poétiques qui nous font écarquiller les yeux de découragement…  Les romans pullulent de volcans en éruption et de fleuves bouillonnants (références pigées dans ces livres et aussi dans d’autres que j’ai feuilletés pour faire mon choix!).

Ce qui a évolué:

– En 1979, il fallait être marié pour faire « la chose ».  Aucune importance si le mariage est de convenances, forcé ou tout autre synonymes!  Il faut juste qu’ils aient signé le petit papier!!  En 2009, c’est un petit « plus » mais bon, pas du tout obligatoire… sauf que ça finit généralement comme ça quand même!!

– En 1979, ils s’envoient en l’air à la fin du livre ou du moins aux alentours des trois quarts.  On nous fait languir!  En 2009, ça commence à la page 30 et ça continue jusqu’à la fin, sans relâche et intensément.  Et bien entendu, chaque baise est mieux que la précédente!!!

– En 1979, on possède « le désir toujours vivace de goûter au fruit défendu » et, quand on se fait réveiller « par des baisers obstinés », on répond « avec auttant de passion que lui, sans se soucier des conséquences » (je jure que je ne niaise pas, c’est THE description sensuelle du livre, THE fois où ils LE font – alors qu’elle est « intacte », bien entendu).  En 2009,  c’est plus hard core.  Pas mal plus hard core.  On « embrasse le coeur de l’intimité », on « mordille les téton*s qui se dressent gorgés de désir », les doigts se glissent un peu partout, « chaque coup de rein procure une sensation indescriptible » et le plaisir assaillit « avec la même force que le fleuve qui coulait en bas de la colline ».   Plusieurs fois dans le roman, à part de ça! 

– En 1979, les femmes avaient des courbes voluptueuses et les hommes montraient « la preuve de leur désir » (probablement à travers leur pantalon mais ce n’est pas nommé ainsi… trop cru!) ou, à l’occasion, des « virilités ».  En 2009, les femmes ont des « mam*lons durs et tendus de désir » et des « intimités féminines mouillées de désir », tandis que les hommes ont des « membres turgescents », des « ér*ctions impressionnantes et dures » qui « pulsent sous les doigts » quand on les saisit et des « s*xes durs qui s’apprêtent à pén*trer ».  Bordel, je n’ose même pas voir tous les pervers qui vont se ramasser ici à cause de ce foutu billet… j’ajoute des *** ok??

– En 1979, on se disait des bêtises pendant les 8/9 du roman.  Et ça se résoud pendant les dernières pages.  En 1979, on s’insulte pendant les 5/6 du livre et on s’envoie en l’air entre les épisodes.  Et les femmes de 1979 étaient beaucoup plus tolérantes qu’en 2009… on pouvait leur dire beaucoup plus d’horreurs, être beaucoup plus méchants avec elle et être beaucoup plus « rough »!  Elles avaient aussi une tendance à lancer des « vous êtes infâme », « vous êtes odieux » ou « vous êtes méchant » à toutes les deux pages… En 2009, le registre d’insultes est plus varié!!

En résumé, en 30 ans, la société a évolué dans deux sens:
– On baise après moins de pages et avec plus de détails et moins de de mariages.
– Notre vocabulaire a augmenté et nous sommes plus a même de nous dire des bêtises… et pas toujours les mêmes!  Quelle amélioration considérable!
 

Révélateur, non?  Et avouez que ça fait un peu peur!!!
Vous pensez que je peux rédiger une thèse avec ça, moi??

PS: Je pense que je vais rester aux vieux Harlequin… je pense que c’est cette attente que j’aimais… je suis terriblement vieux jeu!!!
PS2: J’ai encore trouvé le moyen d’écrire un roman… qui veut me donner un cours de « résumé 101 »??

David Copperfield – Charles Dickens

Présentation

David Copperfield, écrivain, rédige l’histoire de sa vie de son enfance à l’âge adulte.  (Je sais, quel beau résumé… mais c’est ça quand même!!!)


Commentaire

Ah!  Dickens!!!  J’avais déjà lu David Copperfield à l’adolescence et, suite à ma Dickens Walk, j’ai été prise d’une envie folle de le relire!  Bon, j’avais acheté une jolie petite édition toute cute (petite dans le sens de la hauteur, pas de l’épaisseur) à la tranche dorée, couverte en joli tissu rouge (vous aurez deviné que ce n’est pas celle qui illustre ce billet!).  Comme j’ai mis trois semaines à lire les 1300 pages du roman, on m’a demandé pendant  tout ce temps, d’un air passablement étonné pour ceux qui me connaissent, pourquoi je m’étais mise à lire la Bible, soudain!!!   Et ceux qui connaissent le contexte dans lequel j’ai lu le roman pourront comprendre qu’ils croyaient que, définitivement, me mettre aux écritures saintes, c’était un peu exagéré!!!


J’ai donc vécu trois semaines (par intermittence, je l’admets… je n’ai pas lu beaucoup pendant presque 10 jours) dans le sud de l’Angleterre de David Copperfield; j’ai revu Londres,  Dover, Canterbury  et j’ai pris un grand plaisir à me les imaginer tels qu’ils devaient être à l’époque.  Pas de cachettes, j’ai encore une fois adoré!  Malgré les scènes toutes simples, malgré les anecdotes du quotidien (et probablement en raison de ces choses), je savoure chaque page et ne trouve jamais de longueurs…   Ce roman n’est pas l’histoire d’une intrigue en particulier mais plutôt celle d’une vie, avec ses hauts et ses bas.   Nous rencontrons David Copperfield  tout jeune, alors qu’il vit heureux avec sa mère et Pegotty, engagée comme servante, mais qui est beaucoup plus que ça.  Sa vie sera bouleversée lors du remariage de sa mère avec le vilain Mr. Murdstone et nous suivrons sa vie à travers les années d’école, les années de misère, les années heureuses et l’âge adulte.  Nous le verrons passer de l’enfance, avec tout ce que ça implique de candeur et d’innocence (et on s’entend que David est particulièrement naïf, un peu pompeux et trèeees influençable… on le débaptise d’ailleurs à volonté tout au long du roman, sans qu’il n’en soit vraiment troublé) à l’âge adulte où il gagnera en maturité tout en essayant de trouver qui il est vraiment et ce qui est vraiment important pour lui.   On dit que c’est le roman de Dickens le plus autobiographique.   Pas complètement bien entendu mais certaines époques (le travail en industrie alors qu’il était enfant, par exemple) et certains personnages sont  inspirés d’événements de la vie de l’auteur. 


J’ai pu encore une fois apprécier la plume et l’humour de Dickens.  Les situations sont décrites avec une drôlerie qui me plaît à chaque fois!  La galerie de personnages est variée et chacun d’entre eux (du moins, la plupart) a un petit côté un peu fou qui réussit à me faire sourire.  On lui reproche souvent ses personnages assez stéréotypés mais c’est justement ce qui m’enthousiasme tant!  Quel plaisir d’imaginer Miss Betsey Trotwood gesticuler afin d’empêcher les ânes de squatter sa pelouse ou encore de visualiser la maison où Dora, éternelle enfant, totalement incapable de tenir maison, joue avec son chien Jip dans sa niche en forme de pagode chinoise!!   Les lettres de Mr. Micawber au « compagnon de sa jeunesse », malgré leur côté pathétique, sont incroyables et la dévotion de Mrs. Micawber à son époux, homme excellent mais n’ayant aucun, aucun, mais alors là aucun talent pour gérer son argent est touchante malgré son aspect un peu comique. 


Mais ce n’est pas que ça, Dickens.  C’est aussi de l’émotion, qu’on pense à Little Em’ly, à la douce et patiente Agnes et son père, à Dora la femme-enfant, à Ham, marin courageux ou à Mr. Peggoty, prêt à tout pour retrouver sa nièce.  J’ai eu le cœur gros à plusieurs endroits…  C’est aussi des vilains bien vilains, des hypocrites bien hypocrites et des snobs bien snobs!  Comment ne pas détester Uriah Heep ou Miss Murdstone??  Tout est raconté par le narrateur et tout est teinté tour à tout de sa naïveté, de son enthousiasme, de sa passion, de son affection ou de sa peine.  Chaque personnage a son importance, tout est très bien ficelé malgré un nombre impressionnant d’anecdotes… et de pages!!! 


Je sais que mon billet n’est pas vraiment à la hauteur et qu’il ne dit presque rien… mais Dickens, il faut le lire pour comprendre!  Et je ne le dirai jamais assez!


Plaisir de lecture 9,5/10