Et oui, il y avait des livres avec des livres à l’intérieur!!


Comme je suis faible, je n’avais pas pu résister au swap Books inside organisé par Ys.  C’est plus fort que moi, j’ai tendance à céder à la tentation assez facilement… c’est terrible être si facile à corrompre, n’est-ce pas!!!  Mais bon, j’adooore les swaps, autant les préparer que les recevoir, alors je me dis que c’est thérapeutique, voilà!!  Nécessaireà ma santé mentale, surtout l’autombe quand il y a du gel au sol le matin (oui oui… c’est très vrai…)!

Et je suis trèeees contente d’avoir participé cette fois-ci également vu que j’ai été très gâtée par Kitty, ma swappeuse et swappée!!!  Quel plaisir de revenir de New York avec un petit message de ma maman (mon facteur personnel quand je suis partie!) qui me disait qu’elle avait un gros colis pour moi chez elle!!!    Ça m’a tout pris pour attendre au lendemain soir (parce que bon, quand même, je n’allais pas réveiller tout le monde à l’heure à laquelle je suis arrivée!!!  Même si ça m’a tenté!) pour aller chercher le dit paquet, que j’ai ouvert avec passion!!!

Voici  donc ce que j’y ai trouvé!  D’abord, une jolie carte et tout plein de paquets avec un petit mot sur chacun, ce que j’apprécie toujours!  Et bon, je vous montre quand même un « détail » de l’emballage…


Sache, ma chère Kitty, que le Docteur a TOUJOURS rapport… partout!!!  Surtout que bon, il visite des auteurs… et une grande bibliothèque… et qu’il a rapport avec les livres, donc… cqfd!!!  Ahhh, David « soupir »… 

Une fois les paquets soigneusement déballés (oui, soigneusement… fallait pas faire de mal au Docteur, non mais!!), en tapant des mains (mon habitude quand je suis contente!)  Voici donc le contenu!!


Tois livres, donc!  Tous lus et aimés par Kitty!!
Farehheint 451, de Ray Bradury, que je voulais lire depuis un moment.
Salamander, de Thomas Wharton (Un jardin de papier en français… faut le savoir, n’est-ce pas!!!), un autre livre qui me tentait beaucoup!!!
Le musée des introuvables, de Fabien Ménar, que je ne connaissais pas du tout mais dont le résumé me plaît énormément… je pense que je vais commencer par celui-ci!!!  Chouette, je vais faire des découvertes!!

Côté objets, un joli carnet sooooo pink pour noter les livres que je veux absolument!  J’adore le format et comme je perds toujours mes listes, ce sera parfait!  Disons que celui-là, je ne risque pas de le perdre de vue!!!  Aussi, deux marque-page qui bougent, avec des minous et des pingouins!  I love it!

Et pour me nourrir, un paquet de thé noir à l’abricot provenant d’une boutique de la région de Québec que je risque bien de visiter!  J’y ai goûté d’ailleurs… très bien!!!  Aussi, trois sachets de thés différents (Ceylan, à la vanille et orange pekoe) de la même boutique!  Et pour la gourmande en moi, deux tablettes de chocolat, aux piments et à l’orange… j’adore, bien entendu!!!  Et ils sont déjà bien entammés!!!

Je suis donc ravie et je remercie Kitty de tout coeur pour ce beau colis rempli de belles et bonnes choses!!!   Tu as tapé en plein dans le mille, ma chère!!!  Je me réjouis d’avance de lire (et d’engouffrer) tout ça!!!  MEeeeeeeeeeeerci!!!!!  Beaucoup beaucoup!

Pour voir le paquet que j’ai envoyé à Kitty, c’est ici!!! :))
Et un gros merci à Ys pour l’organisation!!

Une saison blanche et sèche – André Brink

Présentation de l’éditeur
« Prix médicis étranger, « Une saison blanche et sèche » est le quatrième roman d’André Brink.  Interdit dès sa publication en Afrique du Sud, il est traduit dans une dizaine de pays.  Écrit dans la même langue somptueuse, riche de couleurs et d’images qu' »Au plus noir de la nuit », c’est l’oeuvre la plus significative, la plus engagée, la plus achevée, d’un très grand romancier.

Commentaire
Bon, je sais, elle ne dit pas grand chose, cette présentation!!  Mais comme je ne sais absolument pas faire un résumé, c’est ce que je place quand même… et j’en expliquerai un peu plus dans mon commentaire.   Ce roman, offert par Meria lors du swap Afrilire, est en lecture commune avec Vanillabricot et Bladelor, à qui j’avais offert ce même roman pour ce même swap!!

Il faut d’abord préciser que la littérature africaine, je ne connais pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout.  Quant à l’histoire de l’Afrique du Sud, j’en savais ce qu’on a entendu aux nouvelles mais ça s’arrêtait là.  Et on peut dire que ce livre m’est rentré dedans de plein fouet.  On nous raconte l’histoire de Ben Du Toit, racontée par un romancier qui tient à faire connaître la vérité sur l’histoire de cet Afrikaner (c’est à dire un blanc) qui prend soudain conscience d’une réalité qu’il avait été jusque là plus confortable pour lui d’ignorer.  Lorsque Gordon, un balayeur de plancher de son collège (noir), qui voulait récupérer le corps de son fils tué dans une émeute, meurt en prison, Ben décide de comprendre ce qui est arrivé et de rétablir l’honneur de cet homme qu’il respectait.  Ben voudra changer des choses, obtenir justice, mais il sera alors entraîné dans une spirale effrayante, qui nous apparaîtrait géniale d’absurdité si on ne nous avertissait pas au début du livre qu’elle était plausible et représentative du climat de l’Afrique du Sud à l’époque.  Et on s’entend, ça ne fait pas si longtemps que ça. 

Ce roman m’a entraînée dans une atmosphère oppressante, où la terreur règne et où les croyances de la supériorité des blancs sur les noirs sont bien ancrées dans la mentalité.  Lorsque la bulle de Ben éclate soudain, il se retrouve seul et isolé entre les blancs qui voient en lui un terroriste et les noirs qui le considèrent comme l’ennemi.  Étranger et maladroit partout, il doit faire face à sa famille, à ceux qu’il croyait ses amis, ainsi qu’à la famille de Gordon, qui ne sait pas vraiment comment le percevoir.  J’ai assisté, impuissante, aux espoirs et aux désillusions de cet homme face à un système qu’il croyait bon et que personne ne comprend vraiment.  Communiquer entre les races apparaît difficile, voire dangereux. Impossible de ne pas réagir quant à la façon dont la justice – si on peut appeler ça comme ça – est faite…

Si j’ai apprécié ma lecture en général, il demeure que j’ai tout de même trouvé quelques longueurs au milieu du roman et que j’ai plus ou moins adhéré à l’histoire d’amour, qui me paraît un peu parachutée dans tout ça.   Certaines parties m’ont paru un peu répétitives mais peut-être était-ce pour illustrer ce piège qui se referme graduellement sur Ben.   J’ai toutefois beaucoup aimé le personnage de Stanley, réaliste, tentant de tirer le meilleur parti de la situation et du vieux professeur, père de Melanie.  Bon, on sait dès le départ comment ça va finir, on nous l’annonce dans le prologue… mais j’ai vraiment voulu savoir comment tout ça allait finir et un événement, vers la fin du roman, impliquant sa famille proche, m’a bouleversée…

Un livre très fort, selon moi, qui illustre une situation impossible et qui nous fait jeter un oeil dans ce monde que j’ai peine à imaginer chez moi.  Et désormais, comme le précise l’épilogue, je ne pourrai plus dire « Je ne savais pas… »

Plaisir de lecture: 8/10

Le jardinier de Monsieur Chaos – Francis Malka

Présentation de l’éditeur
« Voilà déjà plusieurs années que vous tentez d’élucider la disparition de nombreux habitants de ce village.  Sont-ils partis?  Sont-ils morts?  Étrangement, les gens à qui vous adressez la parole esquivent poliment vos questions. 

D’où provient ce parfum de rose qui emplit soudain l’air?  Il n’y a pourtant aucune fleur en vue.  Et comment expliquer les effluves de tulipe en novembre?  Ça et là, au hasard de vos pas, d’autres parfums intenses viennent titiller vos narines.  Vous jetez un coup d’oeil derrière vous: vous êtes pourtant seul. 

Vous voici maintenant au centre de la place, devant la statue de M. Lacroix, dont la femme est d’ailleurs l’une des disparues que vous recherchez sans succès.  Ne ressentez-vous pas une présence étrange?

Sans pouvoir dire pourquoi, vous croyez que ce jardinier, qui s’affaire à réaménager le jardin de M. Chaos, connaît la réponse à toutes ces questions. »

Commentaire

C’est à la suite d’une discussion avec Yueyin que j’ai décidé de sortir ce livre de ma pile, où il traînait depuis un bon bout de temps.   Et j’en suis bien contente parce que c’est une bonne surprise!

 

Le narrateur du roman est le fameux jardinier, qui s’adresse à la fois à nous et à un inspecteur de police.   En effet, dans ce petit village de quelques milliers d’âmes,  les disparitions semblent anormalement fréquentes et il semble y avoir des massifs floraux fantômes un peu partout.  Et bizarrement, personne ne semble s’en inquiéter. 

 

Passionné de jardinage et d’horticulture, il est engagé par Monsieur Chaos, un mystérieux médecin qui souhaite qu’il aménage le jardin de sa nouvelle demeure.  Sauf que, comme il le mentionne assez rapidement, le jardin ne sera jamais fini car un nouveau projet lui sera rapidement confié.   Un projet qui défie un peu la morale mais qui nous semble aussi étonnamment humain.

 

Nous suivrons donc le jardinier et Monsieur Chaos à travers leurs expérimentations sur les odeurs et la biochimie.   C’est un peu grinçant, un peu macabre mais par ailleurs assez zen comme histoire.  Oui, je sais, c’est paradoxal mais ce sont quand même deux impressions qui ont cohabité en moi tout au long du roman.    J’en suis venue à trouver l’anormal presque charitable.   Pas de gros suspense ici, pas d’enquête policière haletante, mais une bizarre de fable raconté par un personnage assez spécial lui-même!

 

Une bonne surprise, donc!

 

Plaisir de lecture : 8/10

 

Était dans ma pile depuis un an et quelque… je devrais garder des registres!!!


Un minuscule inventaire – Jean-Philippe Blondel

Présentation de l’éditeur
« Une paire de boucles d’oreilles, un hamac, un cendrier… le bric-à-brac habitudl des vide-greniers.  Pour ceux qui achètent, c’est l’occasion d’une trouvaille ou d’un cadeau.  Pour ceux qui vendent, comme Antoine, c’est parfois un déchirement inattendu. 
 
À 42 ans, alors que sa femme vient de le quitter, il profite d’une brocante pour faire un grand ménage dans sa maison et dans sa vie.  Mais voir disparaître un à un ces objets apparemment anodins, c’est aussi dérouler le fil de son existence, avec ses découvertes, ses joies et ses malheurs.  Pour Antoine, le moment est alors venu de faire enfin la paix avec ses souvenirs et de se donner les moyens d’un nouveau départ… »
 
Commentaire
C’est Fashion qui a glissé ce livre dans le même sac que le premier tome d’Angélique en juin dernier.  Je voulais le lire, elle s’en est souvenue, et me l’a offert.  N’est-ce pas génial??  Je me suis donc jointe à Bladelor et Yohan qui faisaient lecture commune pour aujourd’hui… et voilà!  Il n’a pas traîné 2 ans dans ma pile, ce chanceux!! 

 

Ce fut donc un bien agréable moment de lecture que j’ai passé avec ce roman et ces objets divers.  Dans une première partie, les souvenirs d’Antoine ressurgissent à leur guise alors qu’il voit les objets témoins de son passé s’éloigner et lui, l’obligeant à mettre derrière lui ces souvenirs, ces moments passés qui ne reviendront pas.  À chaque objet est associé une période de sa vie, un fragment de sa personnalité.  J’ai bien aimé cette section où nous voyons s’ouvrir des fenêtres sur les événements qui ont fait d’Antoine ce qu’il est aujourd’hui.  Une douce nostalgie mais pas trop…  Mais c’est connu que j’aime bien les trucs nostalgiques!!!

 

Si j’ai apprécié cette première partie, la deuxième m’a encore davantage enthousiasmée.  On y rencontre ces acheteurs qui semblent anonymes, qui sont là par hasard… ou pas.  J’ai particulièrement aimé parce que j’ai toujours eu tendance à m’imaginer la vie des gens illustres inconnus qui passent dans la rue ou un parc… je leur invente un travail, une famille, une personnalité… j’essaie d’imaginer ce qui se cache derrière la façade (bon, je sais, je suis bizarre… mais je ne suis pas à une bizarrerie près!!).  Alors de savoir ce qui a pu amener les gens à acheter ces objets précis, de connaître leur histoire, ça m’a vraiment touchée.  Surtout que certaines histoires sont vraiment belles ou émouvantes, sans jamais tomber dans le patho.  Bref, j’ai aimé. 

 

J’ai particulièrement apprécié la note d’espoir, la reconstruction sur le passé au lieu de le voir jeter à la poubelle…  La fin m’a beaucoup plu!

 

Bref, un très agréable moment de lecture.  Je relirai définitivement l’auteur, ayant apprécié les deux romans de lui que j’ai lus!!

 

8,5/10

The Doctor Swap!!!

Si vous lisez de temps en temps ce blog ou encore celui de Fashion, vous aurez certainement noté qu’un certain Docteur, venu  de la lointaine planète disparue Gallifrey, a irrémédiablement kidnappé notre coeur!!  Bon, il est à moi, mais je peux quand même lui faire croire le contraire.  C’est que je suis d’une nature généreuse, moi!!! 

Et comme nous avons tendance à avoir des pensées assez stéréo parfois, nous avions une envie d’organisation swappesque en même temps.  Et comme pour l’envie du Docteur, c’est permanent (NE PAS PENSER MAL, LÀ!!  C’est pour fitter avec la phrase d’avant!) et ça ne passe comme… jamais, nous avons décidé d’assumer notre obsession jusqu’au bout du bout.

Et de ça est né, devinez quoi???

The Doctor Swap!!


Bon, comme il n’est quand même pas question de faire entrer David Tennant dans un paquet (je n’ose même pas penser aux frais de poste et de toute façon, je ne partage pas!!!), il a quand même fallu adapter un peu!  Le colis doit donc contenir au moins:

2-3 livres.  Ça peut être soit de la SF, soit des uchronies, ou encore des livres des – ou à propos des – auteurs que le Docteur rencontre dans la série soit: Charles Dickens, Shakespeare, Agatha Christie.  Et non, le fait que Fashion et moi soyons fan de ces trois auteurs n’a rieeeeen à voir!!!
Un objet en rapport avec le Docteur ou Torchwood.  Si vraiment vous êtes allergiques et ne voulez pas de poubelle en forme de Dalek, nous seront dignes de la souplesse qui nous caractérise et accepterons un objet (acheté ou fait maison) à propos d’une autre série SF. 
Un objet qui a traversé le temps… ou qui a pourrait l’avoir traversé!  Ça peut être un objet d’aspect vieillot ou futuriste… utilisez votre imagination!!
Des provisions pour emporter à bord du Tardis, au cas où j’aurais la graaaaande générosité de le louer pour un voyage!  Ce serait terrible de manger du Cybermen-ragoût ou de la Slitheen-pizza!!!

Bon, on ne s’attend pas à une affluence folle alors on croit que 20 personnes, c’est raisonnable.  De plus,  le swap est ouvert aux bloggueuses (qui ne sont pas sur la black-liste bien entendu!!! gnak gnak gnak) et aux commentateurs SBF réguliers ici-même ou chez Fashion. 

Les dates?

– Inscriptions à partir de maintenant jusqu’au 16 octobre
– Colis à envoyer entre le 23 et le 30 novembre
– Publication des billets quand vous voulez… mais idéalement rapidement après avoir reçu le colis!!

Pour vous inscrire, envoyez un mail à Fashion ou à moi!
Qui en est???

 

 

*******EDIT DU 7 OCTOBRE********

INSCRIPTIONS CLOSES!!!

Incroyable mais vrai, 20 valeureuses compagnes potentielles du Docteur embarquent dans le Tardis avec nous!!!  Bien entendu, nous en sommes ravies!!!

Participent donc:

Celsmoon, Chiffonnette, Chimère, Hydromielle, Isil, Laël, Le Mammouth, Lou, Mara, Mo, Nataka, Tiphanya, Virginie, Yueyin, Agnès, Crazyprof, Stéphanie, Fashion et moi-même!!!

 

Welcome aboard!!!

 


Lectures communes, bilan de septembre


Septembre touche à sa fin et moi (bon, à l’heure qu’il est, il doit être pas mal fini), je me prépare à aller me balader dans les rues de Manhattan pour quelques jours.  Je sais, c’est dur.  Mais quelqu’un doit se sacrifier!!!  Je vais donc me balader le nez en l’air dans Central Park et dans les rues de New-York durant plusieurs jours en me disant que c’est pour la bonne cause!!  Ne me remerciez pas!!

Je serai donc absente quelques jours et j’avoue que cette dernière semaine, entre les préparatifs (genre très dernières minute… avant de partir travailler, je n’avais pas encore commencé ma valise… même pas PENSÉ à la commencer, en fait) et mon sooooo cute nouveau petit bébé-neveu né hier matin, je n’ai pas eu de blogo-temps… même pas pour répondre aux commentaires des derniers jours.  Mais promis, à mon retour, je repars à neuf!!

Voici donc un bilan des lectures communes de septembre (du moins, les noms que j’avais dans ma première liste).   Je rédige ça vite-vite de « pas chez moi » et d’ici, je n’ai pas accès à tous les blogs (notamment ceux de « haut et fort » qui sont « non-accessibles à partir de mon poste de travail ») et je n’ai pas le temps de fouiller non plus.  Alors indiquez-moi vos liens dans les comms si je les ai oubliés, je préciserai le tout à mon retour mardi prochain!!

Et dès mon retour, le 6 octobre, Fashion et moi lançons le Doctor Swap!  (Quoi??  Qui parle d’obsession???) Avis aux intéressés! 

Septembre 2009
14 septembre
Le voyage d’Anna Blume – Paul Auster
Jules, Karine:)

15 septembre
La maison aux esprits – Isabel Allende
Kali, Karine:) , Edelwe

20 septembre
La princesse de Clèves, Madame de la Fayette
Jules, Grominou, Bladelor,  Restling

22 septembre
Écorces de sang – Tana French
Caro[line] , Petite Fleur

24 septembre
La gloire de mon père – Marcel Pagnol
Bladelor, Kali, Fleur

26 septembre
Tess d’Ubervilles – Thomas Hardy
Anjelica, Restling, Karine

30 septembre
Des bibliothèques pleines de fantômes – Jacques Bonnet
Jules, Mariel

Je vous rappelle aussi ce qui s’en vient en octobre, planning cette fois beaucoup plus chargé!  Encore une fois, s’il en manque, si je suis dans les patates, dites-le moi en commentaire!

Octobre 2009
3 octobre?
Le grand Meaulnes – Alain Fournier
Bladelor, Caro[line], Diane, Marie

4 octobre
Le prince – Machiavel
Kali, Anne-Sophie, Dunky, Belledenuit, Petite Fleur, Edelwe

5 octobre
La jeune fille à la perle – Tracy Chevalier
Jules, Diane, Hermione, Grominou, Joey, Bookworm

6 octobre
Un minuscule inventaire – Jean-Philippe Blondel
Bladelor, Yohan, Karine:), Abeille

9 octobre
Une saison blanche et sèche – André Brink
Bladelor, Karine:), Vanillabricot

12 octobre
Persuasion – Jane Austen
Bladelor, Restling, Hermione, Laetitia la liseuse, Austengirl

15 octobre
Seul le silence – R.J. Ellory
Abeille, Karine:), Keisha

Petits suicides entre amis – Paasillinna Arto
Bladelor, Reka

L’attrape-coeur – JD Salinger
Kali, Christelle

20 octobre
Richard III (et non Edouard III) – Shakespeare
Isil, Karine:), The Bursar, Hermione

22 octobre
L’ancre des rêves – Gaelle Nohant
Bladelor, Kali, Sylire, Caro[line]

Des phrases courtes, ma chérie – Pierrette Fleutiaux
Reka, Karine:)

25 octobre
Arthur et George – Julian Barnes
Jules, Restling, George, Abeille, Theoma

30 octobre
Les raisins de la colère – Steinbeck
Grominou, Karine:), Restling

31 octobre
Jane Eyre – Charlotte Brontë
Jules, Celsmoon, Abeille, Hermione, Austengirl

À dans quelques jours, donc! Et à moi les boutiques!!!

Angélique et le chemin de Versailles – Anne Golon

Présentation de l’éditeur – SPOILERS SUR LE TOME 1
Après la mort de son mari, le comte de Peyrac, brûlé en place de Grève comme sorcier, Angélique se retrouve seule, reniée par les siens, condamnée à disparaître avec ses deux petits garçons.

Étrange revirement du destin: celle qui fut la femme la plus enviée de la cour de Louis XIV se réfugie dans les bas-fonds de Paris, parmi les parias de la Cour des miracles. Dérisoire marquise des Anges, protégée par le célèbre Calembredaine, tyran incontesté de ce peuple de gueux, elle partage dans les ruines de la tour de Nesle la souffrance des miséreux estropiés et criminels promis aux tortures et à la potence.

C’est pourtant dans ce royaume d’infamie qu’Angélique puise des forces nouvelles: mère farouche et énergique, elle décide de redonner aux fils du comte de Peyrac la place qui leur est due…

Commentaire
Ça y est, ça se confirme, je suis complètement accro à cette série!!  J’ai lu ce deuxième tome en une journée et demie, complètement passionnée, sans ressentir la moindre once de fatigue et écourtant ma nuit de sommeil, ce qui m’arrive de moins en moins souvent.  Je deviens vieille, voyez-vous!!!

C’est Paris qui sert de décor à ce tome d’Angélique.  Le Paris des gueux, des mendiants, des voleurs, qui ont envahi la tour de Nesle et les abords de Saint Germain avec leurs règles et leurs luttes entre eux.  Aussi, le Paris des commerçants, pris au cou par diverses associations (les ancêtres des ordres professionnels, sans doute!).  Et le Paris des dames du Marais, où se retrouvent dames du monde, anciennes précieuses et demi-mondaines.   Un Paris grouillant, vivant, plein d’intrigues à tous les niveaux, des plus bas aux plus élevés.  On s’y croirait, dans ces rues animées, bruyantes et parfois dangereuses.

Et Angélique… quelle femme, tout de même!!  Laissée complètement seule, désargentée et sans ressources, elle aboutira avec la racaille à la cour des Miracles où elle règnera à sa manière, marquise des Anges, sans le sou et sans rien.  Malgré tout bien adaptée à cette vie, elle sera forcée de la quitter et choisira de sortir de la rue.  Son but: reconquérir Versailles, le palais où la cour de Louis XIV s’est déplacée.   

Nous retrouvons dans ce tome plusieurs personnages déjà rencontrés dans le premier tome: le policier Desgrez et son chien fidèle.  Le Poète-Crotté du Pont-Neuf, que nous voyons davantage dans ce tome.  Le prince de Condé, beaucoup moins désagréable et Philippe du Plessis, ce cousin d’Angélique qui habitait près de Monteloup.   Plusieurs personnages historiques sont présents: de Mme de Montespan à la marquise de Brinvilliers en passant par Ninon de Lenclos.   J’ai beaucoup aimé retrouver les histoires qu’on m’avait contées pendant ma visite du Marais l’an dernier et j’adore quand la fiction se mêle à la vraie histoire!!!

Bref, j’ai adoré!!  Je pensais que je serais moins passionnée vu l’absence de Joffrey mais non.  Le parcours d’Angélique, avec son front tout le tour de la tête, ses manigances et ses intrigues pour obtenir ce qu’elle désire, m’a passionnée et tenue en haleine jusqu’à la toute fin.  Bon, il y a certes des trucs qui m’ont un peu agacée: entre autres, dans mon édition (pas celle qui est illustrée), il y a abus de majuscules et d’expressions mises en évidences… un peu tannant!!  Et bon, un tel cheminement est assez improbable… mais je m’en fiiiiiche!!!  C’est une histoire et j’ai adoré qu’on me la raconte!  Je ne me suis ennuyée à aucun moment!

Sauf que bon, le problème, c’est que je n’ai pas le tome 3!!  Pimpi va me le prêter mais je me connais, je vais le vouloir absolument dans ma collection!!!  Allez, la chasse aux bouquineries recommence!!!

Plaisir de lecture: 9/10

Cathy’s Book – Sean Stewart & Jordan Weisman

Présentation de l’éditeur
« Si tu n’es pas Emma, REPOSE immédiatement ce carnet !

Emma, je sais que cette histoire paraît dingue. Maman et toi, vous devez vous demander où je suis passée et quand je reviendrai. Voilà pourquoi je te laisse ce carnet –au cas où il m’arriverait quelque chose et qu’on ne me revoie plus jamais.

Regarde bien tout ce qu’il y a dedans. Appelle les numéros de téléphone. Va sur les sites internet. Mais surtout pas un mot à PERSONNE, sauf si tu as envie de finir impliquée jusqu’au cou, comme moi. Ne t’en fais pas, je m’en sortirai (enfin j’espère). Après tout, c’est peut-être le début d’une nouvelle vie pour moi. Ce qui est sûr, c’est que plus rien se sera comme avant.

Appelle-moi.
Bisous, Cathy. »

Commentaire
Il y a un moment que je voulais le lire, celui-là… mais comme je suis la fille la plus raisonnable de la terre, j’ai attendu de le trouver à 5$ pour finalement l’acheter!  Non mais n’est-ce pas le signe de ma sagesse nouvellement acquise??

J’étais bien intriguée par le format de ce livre.  Cathy’s book, c’est le journal de Cathy, presque 18 ans, artiste dans l’âme, qui vit seule avec sa mère depuis le décès de son père un peu plus tôt.  Cathy a une meilleure amie, Emma, première de classe, fille de millionnaire dont le destin est tout tracé.  Et Cathy avait un petit ami.  « Avait », c’est le mot clé.  Victor l’a laissée tomber et Cathy aimerais bien savoir pourquoi.  Elle déboule donc chez lui et en fouinant dans ses affaires, trouve des lettres, des papiers… qu’elle emporte avec elle quand elle doit s’enfuir assez rapidement pour ne pas se faire prendre. 

Et ce qu’il y a de bien, c’est que ces lettres, photos, menus et autres babioles sont bien scellées dans une petite pochette pour que nous puissions les utiliser à loisir pendant que nous menons l’enquête avec Cathy.  De plus, comme Cathy est une artiste, son journal est parsemé de petits dessins qui sont très jolis et qui rendent la lecture bien sympathique.  J’ai bien aimé ce personnage un peu fantasque, qui se jette tête première dans l’enquête malgré les avertissements, en faisant plein de gaffes parce que trop impulsive.  Ce n’est pas nécessairement drôle mais je l’ai bien aimée, cette Cathy un peu écervelée!  J’ai cru entendre la voix d’une ado et j’ai bien ri avec les deux conversations msn en même temps!  De plus, le livre est truffé de numéros de téléphones, de sites internet… et il paraît qu’ils fonctionnent, même si je n’ai pas testé moi-même!

Si j’ai totalement adhéré au trois premiers quarts du roman, j’ai été moins convaincue par le dénouement, que j’ai vu venir assez longtemps d’avance mais que j’ai trouvé un peu parachuté à la fin, en fait…  On sent que c’est une mise en bouche pour la suite (que j’ai achetée, d’ailleurs) car le dénouement m’a laissée sur ma faim, malgré que j’aie obtenu réponse à mes interrogations.  J’ai trouvé que ça retombait un peu vite et j’aurais aimé que ce soit plus creusé.  Mais bon, attendons de voir la suite!!

Et bon… juste pour faire ma chiâleuse (parce qu’au fond, ce n’est pas si grave que ça, c’est un détail… mais c’est un semi-spoiler… ceux qu l’ont lu comprendront).  Quand, suite à une discussion, on parle d’un hypothétique diagnostic connu depuis la naissance et que la mère de Cathy, infirmière de son état, conclut immédiatement qu’il souffre de SLA diagnostiquée depuis longtemps, (sclérose latérale amyotrophique) à 23 ans, j’ai failli lâcher le livre… jusqu’à ce que je relise la situation et que je réalise à quel point ça n’a pas de sens!!!  Disons que j’ai fait des recherches là-dessus il y a peu (défense de rire!!!) et que bon… je me méfierais d’une infirmière qui me dirait un truc pareil!!!  À moins qu’il en existe plusieurs formes… bien différentes!!!

Bref, je crois que le livre peut plaire aux ados et aussi aux moins ados même si j’ai été un peu déçue par la fin et si je trouve le concept plus original que l’histoire.  Je lirai certainement la suite, ne serait-ce que pour voir où ça s’en va!! 

Plaisir de lecture: 6,5/10

Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune – Rabaté

Présentation de l’éditeur

Patrick possède une boutique de farces et attrapes en province, « Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune ».  Ici tout est rigolade, poilade, farce… Mieux vaut faire abstraction du bon goût, les étrons en plastiques côtoient les tabliers de cuisines assortis de faux seins, sous le regard jubilatoire des masques de Johnny ou Sarkozy. La boutique est tenue par Patrick, clown devenu triste sire depuis le départ de son épouse (« Ma femme m’a quitté parce que je suis une vraie merde qui vend des fausses en merdes en plastique »). 


La vie de Patrick va basculer au cours d’une soirée entre amis. Notre petit commerçant va faire connaissance d’une artiste, une acrobate travaillant pour le cirque Nuage, de passage en ville… Une étoile brillante dans la nuit sombre qui va de nouveau éclairer le chemin de sa vie.

Commentaire

J’avais entendu de nombreuses éloges sur Pascal Rabaté mais, à part qu’il faisait dans la BD, je n’en savais pas grand-chose…  Quand les éditions Futuropolis m’ont proposé de le découvrir, j’ai donc sauté sur l’occasion!


Dans cet album, nous rencontrons donc Patrick.  Récemment quitté par sa femme,  il est au plus bas des bas, ne voit rien de positif et déprime un peu tout le monde autour de lui.  Bon, vous direz que ça arrive à tout le monde.  Sauf que Patrick est propriétaire d’un magasin… de farces et attrapes.  Disons que son humeur plus que morose ne fait pas de lui le meilleur vendeur de coussins péteurs et de farces diverses!!  Sa rencontre avec Clarisse, une acrobate, alors qu’il est déguisé en homme-caoutchouc (déprimé, bien entendu), va lui permettre de mettre de la couleur dans son existence. 


J’ai trouvé que Rabaté mettait très bien en scène les petits rien (et les gros quelque chose) du quotidien.  On s’attache tout de suite au personnage, qui passe du fond du sous-sol au 7e ciel pour un moment.  Difficile de ne pas se sentir touché par sa détresse, sa profonde déprime.   J’ai eu de la peine pour lui, tellement extérieur à la vie, à regarder ça d’un oeil morose sans pour même tenter de rendre sa vie plus belle.  L’histoire ne raconte qu’un épisode, en fait.  Une rencontre, une histoire d’amour.  Et c’est tout.  Mais tout n’est pas rose bonbon pour autant et la réalité rattrape.  C’est ce réalisme qui m’a plu.  Je me suis dit que ça pourrait arriver à n’importe qui.  Du coup, je me suis sentie proche d’eux, malgré leur côté « loin d’être parfait ».  Bon, ok, moins proche du frère de Patrick!  Tout un numéro celui-là, qui se tape THE disgrâce en pleine télé!!!


Par contre, je suis un peu moins fan du dessin en général.  Je sais que plusieurs adorent mais je n’ai que plus ou moins accroché au style, malgré quelques trouvailles très drôles et une quantité de détails qui m’ont bien fait rire, comme le couvre-lit, les décors du magasin ou encore certains jouets de bain!!  C’est peut-être une question d’habitude, aussi. 


J’ai entendu beaucoup de bien de ses précédents albums également… si vous en avez un en particulier à me proposer, je suis partante!  

Miam Miam Fléau – Marsi

Présentation de l’éditeur

Taraboum 1er, roi des Gôls, est dévasté car Borbo, son goûteur, s’est enfui. «Rappelez-vous, Majesté, il n’avait droit qu’à une seule bouchée par plat… Et qu’à une seule gorgée… Et qu’à un tout petit rot !»

 

Ramener Borbo au bercail ne sera pas chose facile pour Coco Météor et son cavalier indomptable !


Commentaire

J’en avais beaucoup entendu parler, de cette BD!!   Par Venise, du Passe-Mot, surtout.  Et c’est bien normal vu que Marsi, le bédéiste, est également son conjoint et que j’ai eu le plaisir de les rencontrer déjà.   Je me suis donc mise à la recherche de l’album dès sa sortie et c’est dans une grande surface de Montréal que j’ai finalement réussi à mettre la main dessus (même pas ma faute, cette visite en plus… on m’y a traînée à corps défendant alors que je me mourrais carrément de faim!  C’est la vérité, je le jure!). 


Aussitôt acheté, aussitôt lu!  Cette BD nous amène dans un monde tout à fait fantaisiste où se côtoient de drôles de bestioles aux multiples yeux et pattes ainsi que de paisibles villages de cuisiniers.  Paisibles, vous dites?  Ça, c’était avant.  Avant que  Borbo, le goûteur du roi du royaume de la Rigôle, ne décide de prendre la poudre d’escampette et de dévorer tout ce qu’il trouve de comestible sur son passage, incluant les meilleurs pâtés, potages et grands crus!


Nous assisterons donc à la course poursuite entre le destrier le plus rapide du royaume et son cavalier, amateur de cris de guerre et de sifflets royaux, et le monstre-goûteur, qui les devance toujours.   Et les cuisiniers des villages n’ont pas non plus l’intention de se laisser faire. 


J’ai beaucoup aimé le style et le dessin, particulièrement les bêtes bizarres (que j’avais le goût d’adopter… oui, oui, même  les pieuvres pleines de pattes et les abeilles à 6 yeux, moi qui en ai une peur phobique… j’ai osé imaginer que Marsi les avait inventées dépourvues de dards!) et les petits villages comme posés là dans la campagne.  Tout à fait le genre de petit village que j’aimerais visiter, avec les hautes murailles et leur apparence un peu médiévale.   De plus, moi qui ai une relation majoritairement utilitaire avec la bouffe, je n’avais pas nécessairement remarqué tous les détails relatifs à la nourriture dans les dessins mais après que Venise me l’ait mentionné, j’ai pu admirer ces détails où l’auteur faut preuve de beaucoup d’imagination!


L’histoire, quant à elle, se veut simple et directe.  C’était mon impression, d’ailleurs confirmée par Venise et Marsi (très agréable, d’ailleurs, de pouvoir discuter d’un livre ou d’un album avec un auteur aussi ouvert!).  En tant que lectrice adulte, j’aurais apprécié plus de complexité dans les événements, un deuxième niveau ou encore davantage de clins d’œil ou de références.  Le côté un peu linéaire du schéma narratif m’a empêchée de m’éclater totalement dans cet univers.  J’ai souri à plusieurs endroits aux YAH YAH intempestifs du cavalier Pouette disons… légèrement impulsif ainsi qu’aux situations où ils se trouvent. 


J’avais donc en tête que la BD aurait probablement davantage d’effet auprès d’un public plus jeune et j’en ai eu la preuve en début de semaine.  En effet, j’ai l’habitude d’emmener mes BD et mes albums au travail car j’ai quelques « frères et sœurs plus âgés » des mes petits cretons qu’il est – disons – préférable d’occuper pendant que je joue avec le petit.  Un jeune homme de 11 ans (qui présentait par ailleurs des difficultés en lecture) a donc pu lire Miam Miam Fléau et il a beaucoup aimé.  J’ai entendu de nombreux éclats de rire!! 


L’adulte que je suis reste donc un peu sur sa faim mais j’ai bien hâte de voir ce que Marsi nous offrira d’autre dans le futur!