Des phrases courtes, ma chérie – Pierrette Fleutiaux

Présentation de l’éditeur
« Ma mère, deux voix, deux visages.  Je les entends, les vois tout à tout.  Je n’ai jamais su sur quel pied danser avec elle, mais cmome elle m’a fait danser, personne ne m’a fait danser comme elle.  Elle est par-dessus mon épaule, haletant légèrement, comme lorsque j’étais enfant.

Un passage douloureux de la vie à la mort pour une mère qui se retrouve seule dans une maison de retraite, dépendante de ses enfants.  La vieille dame tente de préserver sa dignité, tout en ressassant inlassablement ses souvenirs, et laisse sa fille désespérément seule face à ses anglisses. 

Pierrette Fleutiaux retrace avec sensibilité son propre chemin, parcouru avec sa mère.  Des épreuves, au coeur d’une relation mère-fille confuse, où de nouveaux liens se tissent.  Un récit envoûtant et saisissant par son dynamisme, sa pudeur et sa cruauté.  Un témoignage d,amour bouleversant. »

Commentaire
Bon, je l’avoue d’emblée, si ce livre n’avait pas été une lecture commune avec Reka, je l’aurais probablement abandonné assez rapidement.  Pas que ce soit un mauvais livre, pas du tout… mais ce n’était vraiment pas pour moi.  Je lis rarement les 4e de couverture et je me suis laissée tenter par ce roman en raison de l’auteure dont j’aime beaucoup la plume mais si je l’avais fait, le mot « témoignage » m’aurait fait reculer.  J’ai énormément de difficulté à entrer dans ce type de récit dans lequel je ne sais pas très bien me positionner.  Et ça a encore été le cas avec ce livre.

Pourtant, la plume me plaît toujours autant et à aucun moment Pierrette Fleutiaux ne tombe dans le mode « plaignez-moi » (ce qui a le don de m’horripiler).  Elle décrit son ambivalence, sa culpabilité, son vécu, ses changements émotifs par rapport à sa mère très âgée avec laquelle elle ne sait plus sur quel pied danser.   J’ai trouvé beaucoup de justesse dans tout ça. Bon, ma mère est plus en forme que moi alors je ne le vis pas du tout mais plusieurs amis sont passées par là et vraiment, c’est en plein ce qu’elles tentaient d’exprimer. 

Pourquoi ça n’a pas fonctionné, alors?  En grande partie parce que ce thème est l’un de ceux qui m’effraient le plus, l’une de mes craintes profondément ancrées et que j’avoue que je n’ai pas le goût d’y penser d’avance.  Pas le goût du tout.  Donc, ça m’a mise profondément mal à l’aise.  De plus, je me sens toujours un peu voyeuse, comme si lire ce récit était manquer de respect à la mère en question.  De là un malaise constant.  En effet, on parle de la « vieille petite mère » tout au long du livre, c’est sans doute représentatif mais j’ai été agacée et vraiment pas à ma place.  Ces sentiments qu’elle avoue avec une grande honnêteté même si c’est difficile à dire, j’ai l’impression que ce n’était pas à moi de savoir ça.  Du coup, je me laisse moins toucher. 

J’ajouterai par contre que les dernières pages sont vraiment très belles et qu’elles, elles ont su me toucher.  Mon plaisir de lecture est limité mais c’est vraiment une difficulté de rencontre entre le livre et moi.  Je suis certaine qu’il saura rejoindre d’autres personnes qui aiment ce genre de récit ou qui vivent une telle situation. 

Plaisir de lecture: 5,5/10

Richard III – William Shakespeare

Présentation de l’éditeur
« Le portrait d’un homme ambitieux et fourbe qui séduit, trahit et tue pour accéder au trône. »

Commentaire
Première constatation: Lire Shakespeare me fera toujours douter de mon niveau d’anglais!!!  À chaque fois c’est la même chose.  Je lis, je me laisse bercer par les mots, par leur rythme… et à la fin du paragraphe, je réalise que je n’ai strictement rien compris!!!  Dans ce cas, j’avais la chance d’avoir une édition française chez moi alors disons que j’ai fini par lire la pièce deux fois plutôt qu’une!  Et c’est fou la différence entre les deux!  Si ça reste du Shakespeare, le souffle poétique est définitivement très, très différent!  Bref, même si ça me demande un temps fou, je vais continuer à le lire en VO!!!

Cette pièce est la première que je lis qui ait été classée dans les drames historiques à certains moments.  Nous voilà donc à la fin de la guerre des deux Roses, à la mort d’Edouard IV.  Richard, duc de Gloucester est prêt à tout pour prendre le pouvoir et il ne reculera devant rien.   Pour la réalité historique de la chose, il faut savoir que Shakespeare prend des libertés et l’interprète à sa manière, de façon à plaire au roi de l’époque (oui oui… j’ai retenu quelques trucs de mes visites à Stratfort et au Globe!!!).   Pourtant, c’est cette version du personnage de Richard (en tant qu’assassin des deux petits princes de la tour de Londres et d’un paquet d’autres personnes dont son frère, sa femme et la famille de la reine) qui est la plus largement connue du public… je ne suis pas assez experte pour savoir exactement ce qu’elle comporte de réalité, par contre!!

Ce qui me plaît toujours dans Shakespeare, à part ses mots (je me répète mais il me fait toujours planer, à chaque fois!), c’est l’humour sous-jacent, même dans les tragédies les plus sombres.  En effet, cette pièce, marquée dès le début par les malédictions de la Reine Margaret, veuve d’Henri VI, est sombre à souhait.  Mais il reste un côté comique aux machinations de Richard III, vil à souhait, quand on compare l’image qu’il tente de projeter et ses desseins réels.  J’ai même éclaté de rire à un certain moment donné, pour un « vive le roi Richard!! » disons… légèrement forcé!! 

Certes, il faut avoir une petite idée de qui sont les personnages dans cette époque trouble d’Angleterre sinon on risque de s’y perdre assez facilement, avec tous ces noms et titres semblables.  Mais j’ai quand même beaucoup aimé, même si cette pièce ne détrône pas Hamlet dans mon coeur, me délectant tout particulièrement des prédictons de la reine Margaret et des apparitions des fantômes à la fin. 

De plus, (et je vous avertis d’avance, ceci n’a aucun, mais aucun rapport), la pièce s’ouvre sur la célèbre phrase « Now is the winter of our discontent » – presque aussi célèbre pour moi et mes copains que le fameux « mon royaume pour un cheval! » – qui, suite au kultissime « Reality Bites », est devenu la réponse habituelle au téléphone (pour faire comme Ethan Hawkes dans le dit film kulte) des dits copains!!!  J’étais vendue d’avance!!!

C’était donc une lecture commune avec Isil au départ.  The Bursar et Hermione sont également de la partie!!!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Était dans la pile depuis une éternité… 1990, je crois! 19 ans, presque 20!!

Challenge english classics : 1/2


1… et du Shakespeare, ça compte vraiment, believe me!!!

La planète des Alphas – Marie-Claude Huguenin et Olivier Dubois


Commentaire
J’ai terminé d’explorer ce livre depuis quelques semaines et j’ai déjà plusieurs ébauches de billets à mon actif, sans en être jamais satisfaite.  Ça se transformait toujours en un espèce de délire orthophonico-pédagogique (déformation professionnelle… difficile de s’en sortir!) qui n’aurait intéressé personne d’autre que moi!!  En effet, quand on me parle d’une méthode de lecture, alors que j’ai grandi avec une maman prof et première année et que je travaille avec des enfants en difficulté de langage et d’apprentissage, difficile de faire autrement!

Je vais donc essayer de rester loin des technicalités pour vous parler de ce conte qu’est « La planète des Alphas ».  Première précision, je n’ai pas connaissance de toute la « méthode » et je considèrerai ce que j’ai sous les yeux (et dans les oreilles) comme un outil d’apprentissage de la lecture.  Vu que je crois fermement que chaque enfant apprend différemment et qu’il faut adapter nos stratégies à chacun, dépendant de ses difficultés spécifiques, j’ai du mal avec la notion de méthode universelle pour les troubles d’apprentissage.  Et je ne pense pas non plus que ce soit ce que les auteurs aient voulu proposer.

Nous avons donc ici un conte illustré (et raconté sur CD) où Olibrius s’ennuie dans sa chambre.  Il est soudain transporté par un personnage, Cosmopolux, sur la planète des Alphas, planète habitée par de drôles de petits personnages qui ont la forme d’une lettre et en font le bruit.  Sauf que oups, problème!!  Certains personnages ont été kidnappés par leur méchants voisins les bêtas et il faut les secourir! 

On nous présente donc toutes les lettres à travers ce conte qui a un thème bien choisi, en particulier pour nos garçons (sans généraliser, hein, certaines filles aimeront aussi), qui aimeront les caractéristiques de batailleurs et l’idée de l’espace.   Les petits personnages sont vraiment mignons et très représentatifs (je veux la version « petits bonhommes » comme déco dans ma biblio d’ailleurs!!!)  Bon, le gulu ou le zibulus passent moins bien en langage québécois mais c’est un peu normal, vu la provenance!

Est-ce que les enfants sauront lire – ou connaîtront toutes les lettres – après une écoute de ce conte??  Je ne pense pas, à moins qu’ils aient une mémoire d’éléphant et une attention incroyable (le conte est assez long… à surveiller avec les enfants ayant des difficultés attentionnelles, du moins, s’ils ressemblent à ceux que je côtoie pour qui 3 minutes à écouter, c’est l’épreuve olympique!).   Par contre, le conte précise qu’il s’agit plutôt de donner le « déclic lecture » et ça, je pense que ça peut fonctionner (du moins pour certains… les enfants nous jouent de drôles de tours, parfois!).  En effet, le conte rend concret l’alphabet et le place au niveau de l’imaginaire des enfants.  Ils auront ainsi des référents connus lorsque viendra le temps d’apprendre à lire et l’abstraction demandée pourra être moindre. 

Bon, je vais éviter ici les grands étalages « de recherche » concernant l’apprentissage de la lecture.  Je considère ce conte comme un moyen attrayant d’intéresser les enfants mais pas une solution « tout-inclus »!  En effet, il y a beaucoup d’autres facteurs qui entrent en ligne de compte dans l’apprentissage de la lecture!  Mais bon, je n’ai pas toute la méthode, je ne peux donc pas en parler.  

Je vous envoie donc vers le site du livre associé à l’association « Le droit de lire », à laquelle appartient Marjorie, qui m’a envoyé ce livre. 

Pour les gens au Québec qui voudraient voir ce qui s’est fait par chez nous en termes d’outils dans la même lignée (mais c’est quand même différent!!  Il ne s’agit pas de personnages avec des caractéristiques mais de dessins, et de différentes petites histoires, pour chacun des sons/lettres), vous pouvez allez voir la trousse Raconte-moi les sons (pour la première année +) et Raconte-moi l’alphabet (pour la maternelle). 

Merci donc à Marjorie!

Un challenge « English Classics ». J’en voulais un, je vais en avoir un!

(Merci à Bladelor pour le logo!  Merci aussi à Celsmoon qui m’en avait envoyé un tout aussi joli!  J’ai dû tirer au sort!!!)

Ben voilà… tout a commencé dans les commentaires chez Fashion à propos d’un challenge Gaskell.  J’en voulais un alors elle a eu une idée géniale, j’allais l’organiser!!!  Pourquoi pas, c’est pas si compliqué!!  Du moins, je crois! 

Suite à une idée de cette même Fashion (eh oui, encore elle… nous avons des conversations passionnantes hors-blog!), je vais élargir aux classique anglais.  Et par classique, je vais encore une fois être assez « lousse » en disant « n’importe quoi écrit par un auteur venant du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles) ou de l’Irlande  avant le 20e siècle – avant 1900 – que se soit un ancêtre-Harlequin ou un monstre de la littérature… je ne ferai pas ma difficile!! (Je sais, les Irlandais ne sont pas Anglais!!!  Mais je manquais d’inspiration pour le titre!!

Alors les « obligations » du challenge. 
Vous allez voir, j’ai fait ça simple!

Lire deux romans « classiques anglais » avant le 31 décembre 2010 (dans ma grande générosité, on peut commencer tout de suite.  Vous noterez que je suis very réaliste et que je me donne une petite possibilité de réussir!!!  Ca fait donc 1 an et 3 mois pour faire le challenge!)
Tout le monde peut participer, blog ou pas blog.  Pour ceux qui en ont un, un petit billet, ce serait bien!!!
– On peut choisir les titres tout de suite mais on peut changer quand on veut. 

Pas compliqué, non?

Et pour que ce soit drôle, un mini-concours!  Celui ou celle qui produira le plus de billets (et je précise… billets de livres!!!) dans le cadre de ce challenge aura une surprise du Québec!  Et autre précision pour les tricheurs potentiels… un billet par ouvrage!!!  Un mot par billet, ça compte pas!! ;))

Ah oui, j’oubliais!!!
Je suis blogonulle et computer-deprived, ces jours-ci!!
Qui aurait la grandeur d’âme de faire un petit logo, tout simple??
Je vous en serais éternellemen reconnaissante!!!
MERCI, DEUX LOGOS REÇUS… JE VAIS DEVOIR TIRER AU SORT, ILS SONT SUPER TOUS LES DEUX!!!

Une liste très incomplète (et peut-être pas très juste), parce que dressée en 10 minutes, d’auteurs anglais pré XXe… vous pouvez en rajouter dans les commentaires, je complèterai à mesure!!

– Austen Jane
– Von Armin Elizabeth (ses premiers romans ont été écrit fin 19e… on va être large et tout prendre quand même!)
Blackmore Richard
– Braddon Mary Elizabeth
– Brontë Anne
– Brontê Charlotte
– Brontë Emily
– Bunyan John
– Carroll Lewis
– Collins Wilkie
– Conrad Joseph
(bon… encore une fois, on va dire, les premiers ont été écrits fin 19e et il a vécu en Angleterre et écrit en anglais!!)
– Chaucer Geoffrey 
– de Quincey Thomas
– Defoe Daniel
– Dickens Charles
– Eliot George
– Fielding Henry
– Gaskell Elizabeth
– Hardy Thomas
– Hope Anthony
– Jerome K Jerome
– Kipling Rudyard
– Lewis Matthew
– Marlowe Christopher
– Milton John
– More Thomas
– Pepys Samuel
– Radcliffe Anne
– Richardson Samuel
– Scott Walter
– Shakespeare William
– Shaw George Bernard
– Shelley Mary
– Sterne Laurence
– Stevenson Robert Louis
– Swift Jonathan
– Thackeray William
– Trollope Anthony
– Walpole Horace
– Wilde Oscar

Qui en est??
Incriptions dans les commentaires!!!

EDIT DU 19 OCTOBRE *****
En font partie pour l’instant (liens à venir un jour… pressée un peu ce matin): Cryssilda, Yueyin, Emmyne, Lou, Bladelor, Caro[line], Cynthia, Neph, Mo, Fashion, Kali, Jules, Ys, Isil, Pimpi, Theoma, Mirianne, Marguerite, DViolante, CecileSBlog, Hydromielle, Brize, Caklou, Edea, Petite Fleur, Pauline, Mara, Alice, Diane, Karine, Titine, Choupynette, Keisha, Céline C, Lael, Paradoxale, Tiphanie, Loulou et moi-même.

39 personnes!  Coool!!
(PS: Ne pas taper si j’en ai oublié… ou si j’ai mal compté!!)

EDIT DU 21 OCTOBRE *****
Se sont ajoutés: Choco, Doriane, Papillon, Isabelle, Erell, Crazyprof, Christelle, Valérie, Chiffonnette, Abeille, Bookworm, George,  Moonrise, Laetitia la liseuse, Emilie, Chimère,  A girl from Earth, GeishaNellie, Marie, Axielle, Keisha, Mango, Levraoueg, Yoshi73, Dominique.

EDIT DU 3 NOVEMBRE*****
Encore des ajouts!  Keltia, Iluze, Cocola, Lewerentz, Selena, Céline, Meya, Kathel, Pimprenelle, Maijo, Caro, Pando, Stephie, Dominique, Aelys, Denis, Ankya, Artemis, Nanne, Pascale, DeL, Cannibale Lectrice, Soie, Fleur, Goelen, Bookomaton.

Nous voilà 90!!!  Vraiment, c’est génial, votre participation!  Merci de votre enthousiasme!

Un petit rappel…


Bon, ceux qui sont sur mon F***book savent maintenant que la preuve est faite: Fashion et moi, on ne sait pas compter jusqu’à 20!  Même à deux.  Même avec tout plein de bonne volonté. Et en plus, ça nous prend une bonne semaine pour le réaliser!!!  Et pire que ça, on trouve ça drôle.  Très drôle.  Pour ne pas dire hilarant!!  Tous les efforts de mes profs de calcul différentiel et intégral pour en arriver là!!!  (Bon, croyez-le ou non, j’ai réussi haut la main ces cours… ça fait peur, non?!?!)

Bon, ça y est, vous connaissez notre unique défaut (ya pire, avouez!)… vous nous aimez quand même, dites??

Mais bon, comme je crois être encore capable de lire un calendrier, je rappelle aux participantes (qui ne sont finalement que 19) que c’est ce soir la date limite pour les Doctor-questionnaires!  À moins que le Docteur soit prêt à vous ramener dans le passé pour remédier à ça, ça veut dire que celles qui ne les ont pas renvoyé, c’est l’heure de s’y mettre!

C’est que je suis prévoyante, moi!!!

PS: J’enverrai une bonne dose de Rayon-Dalek à tous ceux qui osent mentionner l’éventuelle influence de notre léger trouble de dénombrement sur le décompte de notre PAL!  Vous remarquerez que je suis gentille, moi, et que je ne vous menace pas de torture moldave!!  Ma générosité est incroyable!!

Devinez quoi?? Un jeu!


J’aime jouer, je l’ai déjà dit??

Alors quand j’ai vu un petit paquet de cartes appelé « Unforgettable Characters », édité par la New Yord Public Library lors de ma récente virée dans cette même ville, je n’ai pas pu résister!!  Et comme je n’aime pas jouer toute seule alors vous voilà invités!! 

Le jeu est assez simple. 
Cinq semaines.
Cinq devinettes par semaine (quelques unes provenant des fameuses cartes, d’autres tirées de ma tête et surtout de ma biblio)

Chaque devinette vous mènera vers un personnage de roman.  Vous devrez me donner en réponse le personnage et le roman.  Par mail bien entendu!  Sinon le jeu finira au bout de 15 minutes!!  Mais par précaution, avertissez-moi quand même dans les commentaires quand vous envoyez des réponses… juste au cas où ça se perdrait dans les méandres de mon email, qui a tendance à me jouer des tours!!

Le meilleur au total (sur les 25 devinettes) se méritera… je sais pas, quelque chose!  À voir dépendant de qui va remporter.  Les bloggueurs et commentateurs réguliers d’ici peuvent jouer!

Ça fera un petit cadeau de Noël supplémentaire à la personne qui gagnera!

Let’s try!

1.  Cet homme féroce et sans pitié est le personnage principal d’un roman de l’époque romantique anglaise; il a aimé toute sa vie une jeune fille avec qui il a été élevé mais elle en a marié un autre. 

2.  Il est employé du ministère de la Vérité et se rebelle éventuellement contre le contrôle totalitaire de l’État.

3.  Dans une oeuvre qui présente l’un des personnage féminins les plus riches du monde du théâtre, elle se suicide (hors-scène), ce qui incite un juge ami de la famille à s’exclamer « des choses pareilles, on ne fait pas ça par ici. »

4.  Cette adolescente imaginative et bavarde réussit à se faire aimer de son entourage malgré ses mésaventures impliquant une teinture à cheveux verte, du vin de groseille ou une barque percée.

5.  Ce grand adolescent tombe amoureux de son institutrice à l’école de campagne québécoise qu’il fréquente.  Il aura de la difficulté à résister à l’appel de la liberté et du bois pour mener une vie de famille avec les responsabilités que ça implique. 

Pas de date limite par petit quizz!
J’avisera pour la date finale finale!  Probablement une semaine après le dernier quizz!

Good luck!

À noter que vous pouvez essayer tant que vous voulez… et que j’ai tendance à donner bien des indices dans les commentaires!!

A quiet belief in angels (Seul le silence) – R.J. Ellory

Présentation de l’éditeur coup-de-coeur.gif
(mal traduite par moi, encore une fois)
1939, dans la petite communauté rurale d’Augusta Falls, le jeune Joseph Vaughan, 12 ans, entend parler du meurtre brutal d’une jeune fille, le premier d’une série de meurtres qui hanteront la communauté pendant une décennie.  Joseph et ses amis sont déterminés à protéger Augusta Falls contre le mal qui les menace et forment « Les Gardiens ».  Mais le meurtrier s’échappe et ils ne peuvent que voir les fillettes mourir les une après les autres. 

Même après que les meurtres aient cessé, une ombre de peur suit Joseph pour le reste de sa vie.  Le passé refuse de se laisser enterrer et beaucoup plus tard, Joseph doit confronter le cauchemar qui a pesé sur sa vie entière… »

Commentaire
Extraordinaire.  Un méga coup de  coeur. Voilà.  Faut le lire.  Il y a d’autre choses à dire??  J’en suis bien incapable!  Mais bon, je vais quand même essayer parce que je suis bavarde!!! 

C’est avant tout un roman d’atmosphère.  D’atmosphère très sombre, pesante, étouffante, que la plume d’Ellory traduit parfaitement.  Quelle écriture forte, qui nous garde dans un souffle!!  C’est incroyable (du moins, selon moi)  Dans ce petit village où tout était tranquille, la communauté est bouleversée par des assassinats terribles.  Forcément, il s’agit de l’un deux.  Le climat devient étouffant et on se méfie de tous et chacun, tous ceux qui sont différents.  Et Joseph Vaughan est différent.  Il vit ces événement très intensément et se croit responsable… il veut protéger les jeunes filles et assiste, impuissant, aux meurtres.  Cette histoire le hantera toute sa vie. 

C’est le genre de roman où, comme les habitants, on se laisse aller à soupçonner tout le monde, où on devient un peu parano.  Du moins, je le suis devenue. Ce pauvre Joseph, qui ne voulait que protéger, se retrouve pris dans un engrenage impossible et même s’il tentera par tous les moyens d’oublier, de passer à autre chose, il sera toujours poursuivi, de plusieurs façons.  Et avec lui j’ai souffert.  J’ai eu peur. J’ai tenté de me fermer les yeux sur certaines réalités.  J’ai été heureuse aussi, à une certaine période.  Et les mots de l’auteur réussissentt à me faire ressentir tout ça, ces changements dans une vie, sans jamais se départir de cette ombre qui plane…  L’alternance des chapitres du passé et du présent, où l’auteur est dans une chambre d’hôtel où il a retrouvé le meurtrier est particulièrement efficace. 

Tant de personnages m’ont touchée.  Chacun d’entre eux a son rôle a jouer et a réussi à me rejoindre.  Que ce soit l’institutrice qui révèle les passions et qui sort de la norme, les habitants du village, avec chacun leurs blessures, les vrais amis à New-York ou les amours de Joseph…  aucun ne m’a semblé banal… Bref, j’ai tout bonnement adoré cette atomsphère, noire, et cette écriture forte!!  C’est un livre qui m’a vraiment sortie de la réalité!!!

Ce livre a été lu dans le cadre d’une lecture commune avec Abeille et Keisha!

Plaisir de lecture: 10/10
Vraiment, j’ai adoré!

Le chagrin du roi mort – Jean-Claude Mourlevat

Présentaiton de l’éditeur coup-de-coeur.gif
« C’est une petite île froide, quelque part dans le nord. 
Le vieux roi est mort.  Son corps repose sur un lit de pierre, sur la Grand-Place.
Il neige.
Il sera question de séparation, de guerre de trois ciels différents, d’un premier amour. 
Il y aura une prophétie, des êtres qui se perdent dans l’immensité, une sorcière qui mange des têtes de rat… »

Commentaire
Quelle découverte pour moi que la plume de Mourlevat!!  Bon, ce n’est pas tout à fait ma première expérience avec l’auteur car j’ai lu « La rivière à l’envers », il y a 8-9 ans.  J’avais bien aimé mais sans plus, en lui trouvant un goût d’inachevé.  Bon ça avait probablement fortement à voir avec le fait qu’il y avait une suite et que je ne le savais pas mais j’étais un peu étonnée devant le grand enthousiasme pour cet écrivain de bloggueuses avec qui je partage normalement plusieurs goûts communs.   J’ai aussi accepté avec enthousiasme l’offre de Véronique, de Gallimard Jeunesse, qui m’a proposé ce livre!

Ce fut donc, comme je le disais, une découverte.  Une découverte qui m’a bouleversée, en plus de ça.  J’ai tout simplement adoré la plume de Mourlevat, belle, fluide et très simple à la fois.  Ses mots coulent et nous font découvrir cette histoire, de laquelle il me reste une impression de douceur même si tout n’est pas rose, loin, très loin de là.    C’est une histoire aux accents de saga, qui raconte des vengeances, des séparations, une histoire de guerre.  Et on vit cette guerre au sein de grandes étendues glacée, que je suis parvenue à imaginer.  Une guerre cruelle, loin d’être auréolée de gloires quotidiennes mais pleine de boue, de froid et de sang.  C’est souvent très triste, aussi…  Jai eu l’impression de me retrouver au sein d’une légende… Bref, j’ai beaucoup aimé même si je suis à peu près certaine de n’être pas très claire!!

Dans cette Petite Terre glacée, jamais nommée, il y a deux frères, faux jumeaux.  Aleks et Brisco.  Ils s’adorent, font tout ensemble.  Lorsque le roi Holund, souverain bien-aimé, meurt, Aleks est témoins d’une prophétie… Brisco doit se méfier du feu qui brûle…   Un complot ne tardera pas à voir le jour et Guerolf, neveu du roi, rêve de grandes conquêtes.  On y raconte l’amour, aussi.  Romantique ou fraternel, cet amour fort et profond, celui pour lequel on est prêt à tout risquer, à affronter toutes les glaces.  

Je ne veux pas en raconter davantage.   J’ai été déchirée avec Aleks et Brisco, j’ai eu de la peine avec eux.  L’auteur évoque très bien le déracinement, la résilience et les conflits intérieurs que ça implique.   J’ai appris à apprécier certains personnages à travers les pages et j’en ai aimé d’autres tout de suite…  J’ai trouvé à la plupart des personnages secondaires, fantasques, cruels ou simplement souffrants, une profondeur inattendue. 

Un coup de coeur de lecture pour moi, donc!  Merci encore à Véronique et à Gallimard Jeunesse de me l’avoir fait parvenir!

Plaisir de lecture: 9,5/10

Captain Wentworth’s diary

Présentation de l’éditeur

« Le seul endroit où le Capitaine Wentworth pouvait partager ses réels sentiments était dans les pages de son journal.  En 1806, Frederick Wentworth, un jeune homme brillant avec une carrière prometteuse dans la marine, tombe en amour avec Anne Elliot.  Ils se fiancent mais Anne se laisse persuader de changer d’avis, laissant Wentworth retourner en mer. 

Huit ans passent et Wentworth est maintenant capitaine, avec une fortune à sa disposition.  Anne est fanée mais son esprit est tel qu’il était 8 ans avant.  Une solution heureuse est-elle envisageable, cette fois? »


Commentaire

Des bloggueuses (Bladelor, Restling, Hermione, Laetitia la liseuse, Austengirl) publient ensemble leur billet sur Persuasion de Jane Austen aujourd’hui.  Je l’ai lu il y a peu mais je ne voulais pas être en reste… alors j’ai pour ma part choisi de parler d’un livre qui a un rapport avec Persuasion et j’ai nommé Captain Wentworth’s diary.  Pour ceux qui n’ont pas lu Persuasion (il ne faut pas hésiter d’ailleurs!  J’ai adoré!!), le Capitaine Wentworth est l’Homme dans Persuasion.  Mon deuxième mâle Austenien préféré, après l’inimitable Darcy, bien entendu.  D’ailleurs j’en profite pour vous rappeler qu’il est à moi!!!


Je trouve toujours à redire au sujet des livres d’Amanda Grange, qui reprennent l’histoire des romans de Jane Austen du point de vue masculin.  Je bougonne un peu chaque fois, je trouve ça un peu « facile » mais je les lis… toujours!!!  Mais bon, je n’en suis pas à une contradiction près!


Je dois avouer que je l’ai quand même bien aimé, celui-ci, malgré un paquet de « mais », il m’a plu.  En effet, c’est que c’est un homme difficile à saisir que ce Capitaine Wentworth!!!  Du coup, en savoir davantage m’a bien plu.  Par contre, j’avoue que sa personnalité aurait pu être davantage creusée…  À plusieurs reprises, j’ai trouvé que ça restait en surface et que ça aurait mérité une réflexion un peu plus poussée.  Mais bon… on parle quand même d’un homme et de sentiments ici… faut pas trop en demander (gnak gnak gnak… j’accumule les clichés gros comme le bras, je sais… mais ça m’amuse!!)  J’ai aimé entrevoir quelques préoccupations plus masculines au sujet des bateaux, de l’armée, des voyages.  Et comme à chaque fois, j’aime entrer dans cet univers de visites, de thés et de mariages!  Depuis que j’ai vu Bath, c’est encore plus marqué!  Tiens, je vais demander au Docteur de m’emmener là lors de notre prochain voyage dans le temps!


Ce livre est divisé en deux parties : la première concerne l’an 1806, année de la rencontre entre Frederick et Anne.  J’ai beaucoup aimé visualiser cette rencontre, vivre leurs premiers émois avec eux et voir une Anne en pleine jeunesse et un Frederick volage qui rencontre celle qui est faite pour lui.   La deuxième partie nous amène au début de Persuasion, alors que le capitaine Wentworth vient visiter sa sœur, qui habite maintenant l’ancienne demeure d’Anne, et qu’il revoit cette dernière, sa beauté s’étant fanée.  On le voit passer du ressentiment à l’amour et l’auteur nous amène dans les pensées du capitaine.  Bon, tout ça se fait un peu rapidement, pas de grands épanchements émotifs… mais ça passe, quand même.  Et je dois avouer que la scène de la lettre m’a beaucoup plu!!  Vraiment!!!  J’adore cette scène, je l’ai déjà dit??


Bref, malgré le côté veeeeery pink, le côté facile et en surface, j’ai bien apprécié cette lecture qui ne m’a pas agacée (en fait, je partage avec Cuné le titre de reine du « ben voyons »  quand des trucs m’énervent dans un livre… et je n’en ai lâché aucun avec ce tome!!).


7/10

Thomas Drimm 1 – Didier Van Cauwelaert

Présentation de l’éditeur
« Dans une société sous contrôle total où le jeu règne en maître, un ado se retrouve détenteur d’un secret terrifiant, qui déchaîne contre lui les forces du Mal… et celles du Bien. 

Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l’exaltant et périlleux destin d’un super-hésor à mi-temps. »

Commentaire
Ah mais c’est une excellente surprise que ce roman jeunesse de Van Cauwelaert!!!  Étrangement, j’ai deux livres de l’auteur dans ma pile depuis un bon bout de temps et je ne m’étais jamais décidée!  Du coup, je vais les en sortir rapidement!!

Nous entrons donc d’un coup dans l’univers de Thomas, douze ans trois quarts, futur obèse et fils d’alcoolique (donc considéré comme futur alcolo lui-même), où il n’a donc aucun avenir.  Et il fait froid dans le dos, cet univers: les États-Uniques, qui auraient détruit tour le monde dans la Guerre Préventive et qui vivraient sous bouclier d’antimatière depuis.  Ici, les religions n’existent plus et chacun est contrôlé par une puce qui donne tout savoir au gouvernement.  Un monde guidé par le jeu, où la libre pensée n’existe plus et où on vit dans la crainte de dirigeants qui maintiennent tout le monde dans un totalitarisme qui fait peur mais où la population se laisse pour la plupart dériver sans trop se poser de questions.  J’ai eu des échos de 1984 de par les thèmes… mais je l’ai trouvé beaucoup plus accessible (bon, c’est voulu, vu que c’est pour la jeunesse!!!)

Thomas deviendra bientôt un adulte.  Empucé, donc.  Mais soudain, suite à  un terrible vent et à une erreur de manipulation de son seul ami, son cerf-volant, ce dernier atterit sur le crâne d’un savant, le professeur Pictone et lui troue le crâne.  Thomas a donc un problème… et le problème redouble quand son ours en peluche devient l’hôte de l’âme de ce fameux professeur!  J’ai particulièrement aimé cet aspect de l’histoire, cette partie de son enfance qui le pousse vers ailleurs.  Il est bien attachant, ce savant un peu cinglé!!! 

Du jour au lendemain, Thomas se retrouve à décider pour lui-même.  Les règles ne sont soudain plus aussi rigides et il doit prendre seul des décisions qui ne sont pas toute noires ou toutes blanches.  ET surtout vivre avec les conséquences.  Il s’agit d’un roman sur le passage à l’âge adulte, encore une fois (j’adore ce type de roman, c’est bien connu!!!), que je trouve particulièrement réussi.  J’ai trouvé certaines idées excellentes, certains aspects demeurent mystérieux et ingrigants, on ne découvre pas tout tout de suite et on est tenu en haleine.  Le rythme, par courts chapitres, me rappelait celui des classique romans feuilletons que j’aime tant et j’ai réalisé par la suite qu’il avait été diffusé sur iphone… je comprends donc maintenant!!!  Et ça me plaît!!

Un très bon moment de lecture, donc!!!  Notre ado n’est pas parfait, se cherche et est parfois très « ado » mais il n’est que plus crédible, selon moi!  De plus, le langage utilisé est accessible aux jeunes sans pour autant être simpliste!  Une réussite selon moi!!!

Merci à Paola, de chez Albin Michel, pour m’avoir fait parvenir cet exemplaire dédicacé!  C’est toujours très apprécié!!

Plaisir de lecture: 9/10