Once upon a River (Il était un fleuve) – Diane Setterfield

De Diane Setterfield, j’avais lu et adoré The thirteenth tale il y a plusieurs années. J’en gardais un super souvenir et je me gardais ce roman pour le bon moment… et j’ai décidé que c’était maintenant! De plus, avec le résumé, je me disais qu’il pouvait PEUT-ÊTRE entrer dans le mois de la Fantasy de Pikiti. Ça parlait de légendes, de folklore… mais je ne vous dirai pas si c’est fantastique ou pas. Ce serait trop en dire!

De quoi ça parle

Nous sommes sur le bord de la Tamise, au 19e siècle. Un petit village, un pub, le Swan, géré par Margot et Joe, dont la spécialité sont les contes, les histoires. Un soit, au solstice d’hiver, un homme apparaît, gravement blessé, avec dans ses bras une fillette sans pouls, sans respiration. C’est donc l’affolement quand, plusieurs minutes plus tard, elle se réveille, muette. Est-ce un miracle? Peu importe, une légende est née au Swan et un mystère est soulevé… mais qui est-elle?

Mon avis

Nous avons ici à faire à une histoire hautement romanesque, sur fond de folklore et de légendes locales. L’atmosphère du 19e est hyper bien réussie et nous rencontrons une panoplie de personnages qui semblent liés à cette mystérieuse fillette. Entre le couple dont la fille a disparu 2 ans plus tôt et un homme dont l’ex-femme aurait noyé sa fille la veille et une mystérieuse dame qui habite sur l’île, chacun se demande qui pourrait être cette enfant qui ne parle pas et qui semble tellement perdue.

J’ai beaucoup aimé la construction qui, après nous avoir raconté l’arrivée de la fillette, nous ramène à la veille pour nous présenter différents protagonistes. Il y a certes Margot et Joe, les propriétaires de l’auberge et leur fils « spécial », Jonathan mais également Mr. Armstrong, fils d’un noble et d’une servante noire, le couple Vaughan, en détresse depuis la mort de leur fille, le fils Armstrong, qui ne parle plus à son père, Lily, qui semble être sous l’emprise d’un homme mystérieux, Rita, l’infirmière qui a assisté à la résurrection et l’homme qui a amené la fillette. Oui, je sais, ça fait beaucoup de personnages mais chacun a son utilité dans l’histoire et ils sont suffisamment différents pour que l’on s’y intéresse. Chacun a ses souffrances, son histoire et passer pratiquement un an avec eux donne du corps au récit et permet de créer une atmosphère prenante, très victorienne. Il y a presque des accents Dickensiens, avec plusieurs révélations tout au cours du roman.

L’histoire se déroule tout doucement mais j’ai pour ma prt été tenue en haleine du début à la fin. En effet, j’ai dévoré le livre en 2 jours et j’étais vraiment prise dans la toile assez intriquée qu’a tissée l’autrice. C’est mystérieux, très ancré dans le folklore local et l’un des personnages est basé sur un réel photographe victorien ayant photographié la Tamise. Une histoire prenante, une ambiance mystérieuse, où les mythes côtoient la réalité et pour moi un très bon moment de lecture.

Est-ce un GRAND roman? Ce n’est pas le sentiment que j’ai en refermant le roman mais ça nous emmène ailleurs, c’est bien écrit et si j’avoue avoir un petit faible pour Le treizième conte, j’ai tout de même beaucoup aimé!

6 Commentaires

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  1. Je ne sais pas si le « hautement romanesque » m’attire ou m’effraie en fait 🙂

    1. Ah, pour moi, c’est positif! On a clairement à faire à une histoire… et ces temps-ci, ça me manque, les rmans à histoires!

  2. hop dans ma pal (avec le 13e conte que je n’ai toujours pas lu, shame shame shame)

    1. Non mais LIS LE 13E CONTE! Bon-e!

  3. pas trop pour moi malgré ce bon billet

    1. Il faut avoir envie de ce type d’histoire à ce moment précis. Pour moi, ça a super bien fonctionné.

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