Nénuphar – Maryse Barbance

nenupharJ’ai mis deux semaines à lire ce roman.  Vous avez ici le parfait exemple d’un mauvais match entre un roman et son lecteur.   Ce thème-là et moi, ça ne peut pas fonctionner.  Et vu que je n’ai – encore une fois – pas lu la 4e, je ne l’ai réalisé qu’en commençant le livre.

 

Pourquoi ne pas l’avoir arrêté, direz-vous?  Simplement parce que l’écriture vaut le détour.  Et que ne serait-ce que pour ça, pour me délecter des mots, j’ai eu envie de continuer.

 

C’est l’histoire de Florence.  Elle attend des nouvelles de son « nénuphar », qui semble être revenu.  Et c’est dans cette angoisse qu’elle se questionne sur la vie, sur le corps, la féminité, la médecine et le libre-arbitre qu’on n’a – ou pas – en tant qu’humain.  Elle va donc se plonger dans ses souvenirs, se rappeler de sa traversée de l’océan pour venir à Montréal, laissant mari et enfant derrière ainsi que B, son amour disparu.

 

C’est beau, ça soulève plein de questionnements et surtout, certaines images nous restent en tête.  Mais tout au long du récit plane la maladie.  Et moi, la maladie, j’ai du mal avec ça.  Du coup, on dirait que pour me protéger, je reste à distance, ce qui fait que la rencontre ne s’est faite que très tardivement dans ma lecture.  Je garderai en mémoire certaines phrases, certains flashes, une ambiance mais je dois avouer que ce n’était pas un match parfait… et que le texte n’était pas nécessairement en cause!

 

Je suis pas mal certaine que ce roman va trouver son lectorat et en séduire plusieurs.  Je suis juste un peu déçue d’être restée sur le carreau pendant une partie du livre!

4 Commentaires

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  1. Il t’en restera une ambiance, c’est déjà pas mal.

    1. Voilà! Et une plume que je tenterai de retrouver!

  2. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre de lecture dont j’ai envie en ce moment .

    1. Si tu as envie d’une belle plume… mais il faut choisir le moment.

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