Mr. Shakespeare’s bastard – Richard B. Wright

Mr.-Shakespeare-s-Bastard.jpgPrésentation de l’éditeur (En partie. Mauvaise traduction par moi.  Je sais pas traduire…)

Lorsque sa santé flanche, Aerlene Ward,  gouvernante âgée dans un manoir en Oxfordshire, ressent le besoin de confesser le grand secret qui a modelé sa vie: elle est la fille illégitime de William Shakespeare, l’auteur de théâtre le plus célèbre de l’Angleterre.  La croira-t-on?  Même Charlotte, la jeune maîtresse de la maison, qui écrit les mots d’Aerlene, semble dubitative. 

 

Commentaire

Voici clairement de genre de billet écrit par moi et pour moi, vu qu’il s’agit d’un livre d’un auteur canadien assez connu – mais pas de moi – mais pas traduit.  Et je ne sais pas non plus s’il le sera.  Bref, je l’ai acheté parce qu’il y avait « Shakespeare » dans le titre (je ne résiste jamais à certains mots dans les titres… et Shakespare en fait partie)  sans en avoir entendu parler au préalable. 

 

Mr. Shakespeare’s bastard est l’histoire d’Aerlene, maintenant âgée et en mauvaise santé.  C’est une dame sans rien de particulier – à part de savoir lire – qui a mené une vie ordinaire à la fin du16e, début du 17e siècle.  Son grand secret, celui qu’elle a gardé toute sa vie, c’est celui que sa mère lui a raconté avant de mourir: elle est la fille illégitime de William Shakespeare. 

 

Le livre est fait d’allers-retours entre deux récits du passé et le « présent », celui où Aerlene dicte son récit à Charlotte.  En premier lieu, on nous raconte l’histoire d’Elizabeth, la mère d’Aerlene, jeune femme belle et légère ayant un terrible manque de jugement en ce qui concerne les hommes, de son propre aveu.  Elle est envoyée à Londres, où elle fait la rencontre du jeune Will, alors aspirant acteur.  Puis ce sera la quête de la jeune Aerlene sur les traces de son célèbre père. 

 

Ce roman a été une lecture rapide, distrayante.  Facile, quoi.  Wright nous transporte dans l’Angleterre de l’époque sans trop en faire, en distillant petits détails quotidients et événements historiques pour mieux nous situer et recréer son atmosphère.  Je ne peux m’empêcher de sourire à l’évocation de rues ou de quartiers dont j’ai entendu parler ou que j’ai vus en version actuelle.  Malgré tout, ce n’est pas un roman d’ambiance et le tout reste assez léger.  Juste ce qu’il faut pour qu’on y croie.  L’histoire se veut ailleurs. 

 

Il ne faut pas non plus s’attendre à une histoire d’action et de grands secrets.  Le secret, nous le savons bien assez tôt.  Il s’agit plutôt de l’histoire d’une jeune fille tout ce qu’il y a de plus ordinaire, et comment ce savoir a influencé sa vie.  Réussira-t-elle à rencontrer Shakespeare?  Le début du roman est un peu lent mais j’ai été rapidement dans l’histoire, qui fait son petit bonhomme de chemin sans surprise.  Shakespeare est omniprésent, toujours là, mais pas véritablement un personnage, à part à un certain moment.  J’ai toutefois bien aimé les références à son oeuvre et les conversations rapportées entre lui et Lizzie, étant donné les échos qui se trouveront dans ses pièces à écrire. 

 

Bien entendu, on reste en surface.  Le but du roman n’est pas d’approfondir la vie de Shakespeare ou même d’offrir une piste d’interprétation à quelque pièce que ce soit.  Aerlene ne veut rien de lui.  Seulement le rencontrer, savoir d’où elle vient. Et j’ai une affection particulière pour le jeune Scarfe, employé d’un bouquiniste un peu menteur, un peu voleur et pas très sobre.  Allez donc savoir pourquoi!

 

Rien de trépidant ou de bouleversants.  Les personnages ne sont pas non plus transcendants.  Je ne suis pas déçue vu que je ne m’attendais à rien de précis, mais ce livre a bien accompagné mon après-midi neigeux.  

16 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. Ton avis est mitigé et je ne sais pas si je tenterai…

    1. Sabbio: Oui, un peu… agréable mais pas inoubliable, en fait…

    • Syl. sur 23/03/2011 à 00:00

    De la neige ? Waouh ! Tu vas avoir froid jusqu’à quand ?
    Bon pour ton livre, désolée, mais il ne m’emballe pas trop. Ta conclusion y est pour beaucoup… Bisous
    PS : J’ai reçu hier Cassandra. Je vais le lire ce WE. Penserai à toi !

    1. Syl: Normalement?  Mi avril pour le froid 😉  Début mai pour la fonte des neiges!  J’espère que tu aimeras Cassandra!

  2. Cela promettait bien mais bon, je crois qu’il y a probablement mieux à lire et ma LAL est déjà assez fournie comme elle est 😉

    1. Joelle: Ca m’a plu, mais pas assez pour que je te torde un bras pour changer ton opinion!

    • Pimpi sur 23/03/2011 à 01:53

    Comme moi, au contraire, je suis parfaitement capable de résister à un livre dont le titre comporte le nom de Shakespeare, je passe mon tour!!!

    1. Pimpi: Mais c’est pas pareil… Toi, tu es une femme forte 😉

  3. Dommage, ça aurait pu être pas mal…!

    Je voulais aussi vous dire que, une des choses que j’adore sur votre blog, c’est que vous nous présenter beaucoup d’auteurs anglophones non encore traduits et comme je les adore aussi et que j’aime bien lire en anglais, je me délecte. Merci 🙂

    1. Lewerentz: Ah, merci!  Ca fait plaisir de savoir que je ne me parle pas toute seule quand je lis des livres qui ne sont pas encore traduits.  Et oui, dommage.  Bon, ce n’est pas si mal hein.  Ca divertit… juste pas inoubliable.

  4. Une après-midi neigeuse, brrr…. tu l’as lu il y a longtemps, non ?

    1. Alex-Mot-à-Mots: Heu, en fait, oui!  Mais j’aurais pu le lire il y a trois jours et écrire la même chose!

    • Lou sur 24/03/2011 à 03:20

    ça n’a pas l’air de casser un bout de patte à un canard mais vu le sujet je pourrais bien me laisser tenter (surprise surprise) !:)

    1. Lou: Je te comprends parfaitement.  Malgré un avis comme ça, je risquerais de lire pareil!

  5. ça n’a pas l’air transcendant et en plus si ce n’est pas traduit… dommage, l’idée était sympa!

    1. Edelwe: Oui, l’idée était super.  J’ai vu des super chroniques sur les blogs anglos… mais sdes moins bonnes aussi.

Les commentaires sont désactivés.