Lord of Shadows – The Dark Artifices – 2 – Cassandra Clare

Les romans de Cassandra Clare sont toujours hyper addictifs.  Bon, ok.  Une exception faite pour les tome 4-5 de The Mortal Instruments que j’avais trouvés looooongs.  Mais ces séries sont les séries typiques où je vois plein de trucs qui me gossent, mais que j’aime quand même.  Et que je lis quand même.  Même si je bougonne un peu parfois.  La fin de la série The infernal devices m’a fait pleurer ma vie, rien de moins.

 

Ceci est le deuxième tome de la trilogie The Dark Artifices.  Elle se passe 5 ans après la fin de The Mortal Instruments et nous sommes sur la côte ouest, aux côtés de la famille Blackthorn, dont les parents sont morts pendant la Dark War.  C’est Julian, alors âgé de 12 ans, qui s’est alors occupé de sa famille et à 17 ans, il semble souvent plus mature que son âge.  Pas le choix.    Emma Carstairs est sa parabataï et amie de toujours (on les avait rencontrés dans un tome précédent).

 

Je ne vais pas trop révéler l’intrigue de ce tome car ce serait spoiler Lady Midnight (que j’avais trouvé pas mal mais qui est encensé par la plupart des amateurs de l’auteure), mais nous commençons ce tome peu après les événements qui ont marqué la fin du tome 1.   Il est toujours questions de la Cold Peace, des ravages qu’elle fait et de la colère qu’elle génère en faerie, royaume de pouvoirs et de revenches.   De plus, la question de « race » est très présente dans le roman et on craint les pertes de droit pour les Downworlders, surtout que la Cohorte, une faction de Shadowhunters qui ressemble fort à ce qu’ont dû être les nazis, qui sont pour la suprématie des Shadowhunters et la reconnaissance de leur supériorité sur tout le reste.

 

Comme toujours, c’est addictif.  Comme toujours, le monde me plaît.  Comme toujours, j’aime retrouver les liens entre les différents livres, les différents événements et chercher des indices.   J’ai adoré me balader en faerie, revisiter l’Institut de Londres, j’aime énormément les scènes de bataille, surtout quand elle sont dans des lieux que je connais, et j’ai lu le roman à toute vitesse.

 

Pourtant… je vous avoue que j’ai levé les yeux au ciel.  Souvent.  Certaines métaphores lyriques et, avouons-le, étranges, m’ont fait sourire.  Mais surtout, surtout… pourquoi tant d’histoires d’amour partout?  Pourquoi?  C’est la guerre, il n’y pas un jour sans bagarre, mais il y a de la romance à tous les coins de rue.  On a la nette impression que tout le monde va finir en couple avec l’un ou l’autre.  J’aurais, je l’avoue, de beaucoup préféré me concentrer sur l’action plutôt que sur toutes ces histoires hypothétiques qui m’ont zéro intéressée, à part une ou deux, les principales.   Ouais, j’aime les histoires d’amour tourmentées.

 

De plus, j’ai conscience de l’importance de la représentation dans les romans.  J’applaudis ces initiatives.  Mais sérieusement, parfois, ça fait plaqué.  Et ici, ça fait plaqué.  Bon, il semble qu’il n’y ait que moi qui trouve ça, mais j’espère que tous ces personnages ont bien un rôle dans l’histoire.   J’ai eu une impression de « je surfe sur la mode » à quelques occasions.  Sans compter certains personnages vraiment vraiment méchants.  J’aime un peu plus de tons de gris dans mes vilains (Zara, I’m looking at you).

 

Ceci dit, je vais lire la suite hein!  J’aime bien les finales de Cassandra Clare (je pense que c’est une trilogie mais je suis pas certaine) et en plus, je veux connaître le fin mot de l’histoire, du moins pour certaines des sous-intrigues.  Que je ne peux pas nommer ici. De plus, avec une telle fin (bien que bon… certains faits sont quand même assez particuliers, en particulier en ce qui concerne le déroulement du Council).  Si vous avez lu, n’hésitez pas à m’en jaser en privé!

 

Lulai Lis a pour sa part adoré.

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