Les bons gros Bâtards de la littérature – Aurélien Fernandes et PoPoésie

Quand vous voyez une BD avec les mots « littérature » et « bâtards » dans la même phrase, vous résistez vous? Moi pas. Donc j’ai lu.

De quoi ça parle

Cette BD nous offre une série de vignettes plus ou moins longues (de quelques pages à quelques lignes) mettant en vedette certains « grands » de la littérature qui se sont révélés… pas toujours des gentils. Ou parfois pas très gentils. Who would resist authors talking trash about one another? Not me!

Mon avis

J’ai passé un bon moment avec ce graphique. Certes un peu anecdotique, mais je crois que c’était le but de l’ouvrage, n’est-ce pas? Je connaissais plusieurs de ces anecdotes (ou de ces graves histoires, selon le cas) mais j’ai beaucoup aimé les retrouver regroupées pour pouvoir me rappeler à quel point ces auteurs étaient parfois de leur temps, mais parfois… juste des salauds. Et rien d’autre!

À la lecture de cette BD, impossible de ne pas se poser la fameuse question de l’oeuvre et de l’auteur. Je considère toujours les deux, pour ma part, mais j’ai beaucoup aimé certaines oeuvres écrites par de gros connards pour leur valeur purement littéraire. Est-ce qu’il faut savoir? Oui, selon moi. Savoir et juger par soi-même. Cet avis n’engage que moi, of course, et je le sais controversé. Ceci dit, certains de ces grands hommes (ce sont surtout des mecs, ouais…) ne se sont vraiment pas manqués entre eux.

En rafales, saviez-vous que…

… Diderot avait fait parler des vagins à l’aide d’un anneau magique?

… Flaubert n’était pas toujours très classe dans ses ruptures

… Proust faisait torturer des rats…

… Poe a épousé sa cousine… alors qu’elle n’avait que 13 ans, et lui 26.

… le fait de tuer sa compagne n’a pas empêché Burrough d’être nommé chevalier des arts et des lettres.

Bref, pas un pour rattraper l’autre. On y retrouve aussi quelques apostrophes bien salées. C’est souvent présenté de façon drôlatique, plusieurs d’entre eux seraient clairement cancel aujourd’hui (on comprendrait pourquoi hein… ils osaient tout. Sans honte). Si certains se permettaient ce qui était ok à leur époque, ce n’est clairement pas le cas de tous. Même à ce moment c’était ma foi… too much! Toutefois, le langage un peu « djeun » utilisé occasionnellement m’a un peu dérangée (parce que des fois, je suis obtuse et que je ne comprends pas tout tout de suite). Ceci dit, les dessins ne sont pas esthétiques, mais ils font mouche et sont souvent assez drôles.

Bref, bon pour votre prochaine partie de Génies en herbe. Ou de Quelques arpents de pièges!

13 Commentaires

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  1. Je l’avais reçue en cadeau, je l’ai trouvée amusante et assez diversifiée, un chouette cadeau ! Passe de très belles fêtes !

    1. Bien d’accord. C’est vrai que c’est une belle idée pour un lecteur!

    2. Oui, on passe un fort bon moment.

  2. Pour sourire un peu, pourquoi pas!

    1. Exactement!

    2. Voilà!

  3. j’avais tellement adoré!!! qu’est-ce que j’ai ri !

    1. Non mais ils osent tout, tout, tout!

    2. Jubilatoire.

  4. Une belle lecture pour finir l’année, dis donc….

    1. Ca a un côté jubilatoire, en effet!

  5. Ça a l’air bien fun! 🙂

    1. Ça m’a bien fait rire, en tout cas. Bon, rire jaune parfois, mais rire quand même!

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