Le Poète – Michael Connelly

Le comment du pourquoi

Au moins 15 personnes m’ont recommandé ce roman qui date d’il y a plus de 20 ans. Je n’ai jamais lu l’auteur, et au lieu de me plonger dans l’interminable série d’Harry Bosch (malgré que juste son nom me promet monts et merveilles), j’ai choisi cette histoire annexe et très connue. 

De quoi ça parle

Le frère de Jack McEvoy est mort. Il était policier, très perturbé par l’enquête qu’il menait et, selon toute vraisemblance, il s’est suicidé, une balle dans la tête. Jack, lui, est journaliste. Il va commencer à creuser ce meurtre et réaliser que, peut-être, son frère n’aurait pas mis fin à ses jours. Il va découvrir des coïncidences curieuses à propos de prétendus suicides de policiers et tenter de comprendre ce qui a vraiment pu se passer. Et avoir l’article du siècle, of course. 

Mon avis

Des fois, je file pour un roman policier old school et avec cette lecture, j’ai été servie. Comme je l’ai expliqué dans mon intro, c’est un roman qui a été écrit en 199g. Du coup, nous sommes avec les technologies de l’époque. Souvenez-vous, l’époque où les zinternettes étaient considérées comme révolutionnaires? Il faut donc s’attendre à ça et pour ma part, j’ai trouvé ça très rafraîchissant de revenir à cette époque et aux enquêtes plus classiques. Dans cette histoire, on se balade d’un bout à l’autre du pays, on côtoie le FBI, on communique par beeper (ah, les pagettes et les connexions téléphoniques!) et on fouille dans des dossiers papier. Ça change, non?

Entendons-nous, j’ai passé un très bon moment avec ce roman. C’est très prenant, facile à lire, plein de péripéties, de découvertes et de retournements de situation. Le « je » de McAvoy contraste avec le point de vue du suspect, qui fait froid dans le dos. Le personnage principal n’est pas policier et ses instincts sont différents. Ses réactions m’ont parfois fait ciller, ainsi que certains aspects de son implication dans l’enquête. On finit par comprendre mais j’ai été parfois perplexe. J’avais vu venir certaines choses mais pas toutes (yééé, let’s drink to that) mais c’est surtout la façon dont les choses sont découvertes qui sont intéressantes, avec des moments forts et des moments anti-climatiques. Bref, j’ai beaucoup aimé .

La relation qui se tisse entre deux personnages m’a aussi bien plu. On sent qu’ils sont tous les deux poqués, blessés, et ne se donnent pas de chances. Certes, les scènes plus érotiques m’ont semblé un peu maladroites, mais who cares au final. Tout ça ensemble, c’est un véritable page turner. 

Et bon, maintenant, faut que je relise Poe. Tout Poe. Call me psychorigide!

4 Commentaires

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  1. Edgar Allan POE, il y a pire comme relecture.

    1. 😉

  2. Un de mes préférés de Connelly !:

    1. Un bon souvenir pour moi.

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