Le jour où Kennedy n’est pas mort – R.J. Ellory

Le comment du pourquoi

J’aime Ellory. J’ai adoré Seul le silence et depuis, dès que je peux, je saute sur les romans de l’auteur. Du coup, quand on me l’a proposé, je ne me suis pas posé de question. Yes. Of course yes.

De quoi ça parle

22 novembre 1963, John F. Kennedy et Jackie traversent Dealey Plaza, à Dallas. Ils sourient, Jackie salue dans son tailleurs rose.

Puis, soudain, soudain… Ben rien. Le cortège présidentiel poursuit son chemin et Kennedy ne meurt pas. C’est dans cet univers alternatif que Mitch Newman apprend que Jean, son ex-amoureuse, qu’il n’a pas vue depuis 15 ans, s’est suicidée. À la demande de la mère de celle-ci, il va partir sur les traces de ses dernières enquêtes et tenter de comprendre son geste.

Mon avis

J’ai du mal à lire ces temps-ci. L’idée de départ de ce roman, plus l’auteur, tout m’enthousiasmait. Et finalement? C’était correct. An okay book. La plupart des gens qui l’ont lu dans mon entourage ont adoré et moi, j’ai l’impression d’être restée extérieure à l’histoire.

L’idée d’une Amérique AVEC Kennedy est fascinante en soi. La lune de miel se serait-elle arrêtée? Était-il assez un forme pour un second mandat? Des squelettes auraient-ils été découverts dans le placard du clan Kennedy? Aurait-il été réélu? Toutes ces questions resteront à jamais sans réponse et Ellory nous propose sa version de l’histoire, du moins à court terme. Cette vision est intéressante et nous permet d’entrer dans un thriller politique ainsi que dans les coulisse de la politique américaine.

Nous allons donc croiser Jack Ruby, Lee Harvey Oswald, Jack et Robert Kennedy et alterner les moments passé-présent, entre 1963 et 1964. Nous serons alternativement avec Mitch, loser plus ou moins sympathique et avec l’entourage de Kennedy, ceux qui montent le show. L’atmosphère est tendue, l’écriture est simple (sincèrement, ça se lit tout seul) même si j’ai préféré ses oeuvres un peu plus lyriques côté plume. Mais ça, c’est moi.

Bien entendu, je voyais dès le départ où ça s’en allait mais j’ai beaucoup aimé la finale. À vous de voir où sera menée cette Amérique alternative… et si vous serez plus passioné que moi.

6 Commentaires

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  1. J’avais adoré ses premiers romans, et puis j’ai trouvé dans les suivants que l’auteur devenait prévisible. Tu confirmes.

    1. Tout à fait. Same feeling here.

  2. J’ai été vraiment déçue par la mauvaise qualité du dernier que j’ai lu de lui « Les neuf cercles ». Du coup, je vais attendre avant de lire celui-ci car tu es la 2e à avoir un avis mitigé alors que tu es une fan. Je me demande si l’auteur ne se perd pas à sortir un roman par an…

    1. Je me suis fait la même réflexion, en fait. Je pense que je vais attendre avant de le relire.

  3. Bonjour et merci pour cette critique ! Je viens de lire ce roman et, comme vous, je n’ai pas été globalement convaincu, même si j’ai quand même passé un bon moment… Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable et j’ai trouvé la fin un peu poussive. Dans la même veine, j’ai beaucoup plus apprécié le « 22/11/63 » de Stephen King !

    1. Ça n’a clairement pas été inoubliable. J’ai acheté le King… mais je ne l’ai pas encore lu. un jour!

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