Le dragon fou – Reine de mémoire – 3 – Elisabeth Vonarburg

Reine-de-memoire-3.jpgPas facile de parler de façon si rapprochée de tomes différents d’une même série. Surtout quand cette série est en fait un gros roman divisé en 5 parties. Je vous renvoie donc à mes billets sur le premier tome et le deuxième tome pour en savoir davantage sur cette saga qui se ballade allègrement entre fantasy et uchronie dans un univers d’une richesse étonnante.  

 

Je vais donc tenter de ne pas trop me répéter.  Mais je ne parierais pas trop fort sur moi-même!  Surtout que j’ai VRAIMENT besoin de ce billet aide-mémoire pour savoir qu’est-ce qui arrive quand dans la saga!

 

Spoilers sur les premiers tomes

 

Ce tome m’a semblé un peu différent des précédents.  Encore plus lent.  Sans l’être. Mais je m’explique.   D’un côté, nous voyons Senso et Pierrino, à la recherche de leurs origines.  Les révélations dans la correspondance de leur grand-mère les laissent perplexes et ont posé davantage de questions qu’elles n’ont donné de réelles réponses.   Et voilà les doutes qui se précisent et qui laissent nos jumeaux songeurs. Et soudain, le drame…

 

En fait, cette histoire est plutôt au second plan dans ce tome.  Nous nous concentrons plus sur Gilles Garance et son petit monde au Mynmari.  Gilles semble vieillir très lentement.  Et Ouraïn, sa fille, encore plus lentement.  Du coup, il se voit pris dans une toile de mensonges et de faux semblants qui ne semble que peu harmonieuse, pour reprendre leur vocabulaire.  Il s’écoule une centaine d’années, qui passent et qui sont marquées de pierres blanches, d’événements précis mais qui s’écoulent somme toute de façon assez semblable.  On sent le climat qui se tend, la méfiance qui s’installe.  Et Gilles Garance n’est pas toujours un personnage des plus sympathique, loin de là.  Doucement, tout doucement, les choses se précisent.  Les fils se nouent entre les deux époques, sans subterfuge.  

 

Un monde toujours aussi complexe, avec des visions différentes, des comportements très humains mais pas toujours compréhensibles pour autant, l’homme étant ce qu’il est.  La plume est toujours aussi fluide et évocatrice.  Être dans l’univers de Vonarburg, c’est partir ailleurs.  Un ailleurs où l’on a nos repères… mais qui nous fait parfois perdre pied tout de même.  Une belle inventivité dans l’interprétation des événements selon l’histoire qui est propre à son roman, une évolution dans les personnages et les croyances… et encore beaucoup de questions en suspens.  

 

Qu’est-il réellement arrivé sur la route d’Aurepas?

Pourquoi Jiliane craint-elle Agnès?

Qui ment?  Qui est réellement ce qu’il dit être?

 

Et c’est pour savoir tout ça que je lirai de ce pas le quatrième tome! 

2 Commentaires

  1. Je l’ai fini cette semaine, c’est vrai qu’il y a un coup de mou vers le milieu (pendant le voyage) ! Heureusement que l’univers reste fascinant et certains mystères commencent à s’éclairer…Vivement le tome 4 !

    1. Jaina: D’accore pou rle mou.  MAis l’Univers est génial, le tout est vraiment vraiment bien amené et fouillé. 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.