Le berger de l’Avent – Gunnar Gunnarsson

Le comment du pourquoi

Non, mais pouvez-vous me dire pourquoi j’ai décidé de lire un roman qui parle de l’Avent en plein mois de février? En fait, je n’avais pas allumé que c’était un genre de conte de Noël. Alors qu’il y a « Avent » dans le titre. Je l’avais vu sur un blog, il était à la biblio, alors je l’ai lu. En février. Bref…

De quoi ça parle

Chaque premier décembre, Benedikt part, avec son chien et son bélier, dans le nord islandais, pour aller chercher les moutons égarés ou oubliés lors de la transhumance. Sauf que cette année, la vingt-septième, le ciel est à la tempête et sa quête va être différente.

Mon avis

Je vous l’avoue d’emblée, je ne pense pas que de lire ce roman 2 mois trop tard ait aidé à mon plaisir de lecture. Tout ce que je me disais c’est « meeeerde, Noël est passé depuis plus d’un mois… et j’ai pas encore défait mon sapin de Noël ». Du coup, ça m’a fait angoisser, au point que j’ai FAILLI me lever à 4h du matin pour aller le défaire. Je dis bien « failli ». À la place, j’ai joué à Candy Crush. First things first.

J’ai aussi lu que ce texte, écrit en 1936, avait inspiré Hemingway pour son « Vieil homme et la mer ». En effet, nous avons dans les deux cas un homme qui fait face aux éléments hostiles et qui fait un voyage autant horizontal que vertical. Toutefois, ici, même si l’atmosphère glaciale est parfaitement rendue, je n’ai pas ressenti la même chose que pour le fameux vieil homme. Le trio – homme, bouc, chien – fonctionne hyper bien mais il y a quand même un côté assez religieux à ce berger, ces brebis égarées, profondément bon et chaleureux. Et moi, moi et la religion…

L’écriture est superbe, poétique et forte à souhaits. Le danger nous prend aux trippes, on se pelotonne sous la couette et je comprends pourquoi il est est considéré comme un intemporel, avec toutes les réflexions qu’il fait naître. Je suis toutefois moins enthousiaste que Aifelle ou Dominique, chez qui je l’avais noté.

Et bon, tentez le coup… il est court (un peu trop)… et avec un thé, on ressent presque physiquement les contrastes tempête/chaleur. Allez… pour le pape et le roc! Je le relirai peut-être à Noël prochain, idéalement pendant une tempête de neige!

12 Commentaires

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  1. Je ne suis pas très étonnée qu’il ne t’ait pas franchement emballée. Ce n’est pas ton genre de lecture habituel. Le côté croyant de Bénedickt ne m’a pas dérangée, ça fait partie du personnage (et de l’époque), ce n’est pas pour autant un bigot obtus 😉

    1. Oui, tu as tout à fait raison pour le côté pas bigot. Ça fitte pour l’époque. Je pense que dans mon mood « esprit de Noël », ça aurait pu le faire. J’aime tellement Stefansson, qui le conseillait, que j’avais de très très hautes attentes.

  2. Je le note et j’essaierai de le lire un peu avant Noël.

    1. Très bonne idée!

  3. Mince ! Je l’ai acheté et pensais le lire très bientôt. Comme je viens de faire une lecture halloweenesque, je ne suis pas sûre que le côté Noël va me déranger, mais si c’est trop religieux, je risque de décrocher. Comme les blogueuses qui l’ont aimé sont des valeurs sûres normalement, je croise les doigts pour que ça fonctionne. Tu as lu Stefansson ?

    1. Oui, j’arrive de chez toi… j’ai bien vu l’Halloween! MAis bon, je pense que tu peux tenter le coup, vu les viles tentatrices! Et oui, j’ai lu Stefansson… j’aime Stefansson d’amour!

  4. J’adore la littérature islandaise. Je note ce titre pour décembre prochain! Je le lirai avant Noël ? ! 😉

    1. Je pense que ça peut tout à fait le faire!

  5. Moi aussi, le côté religieux risque de ne pas me plaire…

    1. Je pense que je suis très, très rébarbative à ces aspects, même si on comprend que ça fitte dans l’époque.

  6. Comme Mars pointe son nez , je vais laisser ce berger dans le froid de Noël.

    1. Je pense que j’aurais préféré le lire juste avant Noël… mais bizarrement, j’en garde un souvenir assez fort.

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