Lakesedge – Lyndall Clipstone

Dans ma grande sagesse, je me suis dit « c’est le mois de la fantasy, pourquoi ne pas en profiter pour lire les romans reçus dans mes box YA ». Le tout juste après avoir eu envie de jeter un livre par la fenêtre. Pas. Une. Bonne. Idée. J’ai encore une fois failli arrêter après 100 pages. Mais j’ai continué. Parce que je suis psychorigide. Et j’ai quand même bien fait car la fin m’a davantage plu que le début.

De quoi ça parle

Violeta et son petit frère Arien ont très jeunes perdu leurs parents et ont été recueillis par une femme très pieuse, qui réagit très mal au fait que le petit Arien ait des rêves étranges, qui semble liés au Mal. Elle le punit assez violemment et Violeta a voué sa vie à le protéger. Un jour, lors d’une cérémonie au village, Arien est repéré par Lord Sylvanan, qui décide de l’emmener à Lakesedge, son dommaine corrompu, sur le bord d’un mystérieux lac. Bien entendu, Violeta va les suivre pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien.

Mon avis

Faisons ça simple : atmosphère réussie, idée de base intéressante mais personnage principal in-sup-por-ta-ble. Ici, nous avons donc comme progatoniste la fille-qui-veut-protéger-tout-le-monde-quitte-à-se-sacrifier. Tout le temps. C’est toujours la même histoire, elle a des réactions incompréhensibles et j’ai eu le goût de la secouer pendant une grande partie du roman. Elle croit qu’elle seule – alors qu’elle n’a aucune expérience avec la « corruption » – peut sauver tout le monde et fait systématiquement le contraire de ce qui lui est suggéré. Un bout d’un moment… *eyeroll* En fait, tous les personnages sont un peu insipides et clichés. On a l’impression que l’autrice voulait cocher certaines cases, sans que ça apporte quoique ce soit à l’histoire. Et la relation amoureuse principale… je ne comprends pas du tout ce qu’ils aiment l’un de l’autre. Mon préféré était… le méchant.

Quant à l’histoire, elle avait plein de potentiel, mais on dirait que nous restons en surface et que nous ne comprenons pas vraiment ce qu’est la fameuse corruption. Les premiers trois quarts se traînent en longueur et la toute dernière partie comporte davantage d’action et de moments qui font très gothique, très creepy. On a l’impression que ça s’arrête au milieu d’une scène mais personnellement, ce type de fin m’aurait suffi. J’aurais même pris un peu plus sombre. Mais ça, c’est moi.

Toutefois, je suis fan de l’atmosphère, du manoir délabré où des voix résonnent et que le lac semble vouloir engloutir. Mais c’est quand même pas mal tout ce qui m’a plu. Dommage car l’univers avait du potentiel. Je pense que je vais me diriger vers autre chose que du YA parce que je pense que j’en ai pas mal mon voyage!

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