La vie est belle et drôle à la fois – Clarisse Sabard

Le pourquoi du comment

J’avais envie de tester une romance de Noël. Ben quoi… le 24 décembre, ça se comprend, non? J’avais besoin de magie et de choupinetterie dans ma vie. Ok, on s’entend, ça n’a pas fonctionné mais j’aurai essayé. C’est toujours ça!

C’est quoi, cette histoire?

C’est donc l’histoire de Léna, petite trentaine, qui déteste Noël, mais vraiment. Elle déteste cette période avec passion. De plus, aucun homme ne trouve grâce à ses yeux. Au début du roman, elle retrouve son frère et sa nièce dans la période des fêtes car sa mère les a conviés à un temps des fêtes en famille, dans le village alpin dans lequel elle a grandi. Mais à son arrivée, elle est plutôt attendue par un message : sa mère a des rêves a réaliser et n’est – visiblement – pas là.

Certes, c’est une romance de Noël. Il va certes y avoir de la romance, mais aussi des secrets de famille et ce dans une famille bien barrée, surtout en ce qui concerne la Mamie. Ok, je vends un scoop, c’est le seul personnage qui a trouvé grâce à mes yeux dans le roman. Mais je prends de l’avance, hein!

Et moi, j’en pense quoi?

Comme vous l’avez sans doute deviné, je suis passée à côté. Pourtant, je suis fan des films sweet de Noël avec des baisers sous la neige et des personnages folichons. Toutefois, dans ce cas précis, je suis restée, contrairement à la majorité des gens, complètement extérieure à la romance. En fait, je n’ai jamais réussi à cerner Léna, le personnage principal, que j’ai trouvée désagréable, râleuse… pas sympathique du tout, quoi. Quant aux autres, ils sont transparents et je n’ai pas l’impression de les connaître le moins du monde. Le secret m’a paru tellement… improbable. En fait, de façon générale, je trouve tellement difficile à concevoir les secrets de famille que j’ai dû me faire confirmer que ça existait vraiment. C’est tellement loin de ma réalité. Et je me dis toujours… mais POURQUOI? Ça me dépasse!

Je vais passer sur la mère qui n’est pas là à Noël (après avoir invité ses enfants), les noooombreuses crises de nerfs et reproches de Léna et la psycho pop, vous comprendrez que je n’ai pas accroché. Il y a aussi beaucoup de blagues de répétition (on est clairement « dans l’excès », quelques références (souvent les mêmes… l’auteure doit être fan de Gilles Legardinier) mais aussi beaucoup de répétitions tout court. Et je suis mal faite… mais je les vois toutes.

Rajoutons à ça le fait que tout est dit (plusieurs fois) et pas montré, que les ficelles sont un peu grosses et que si les gens se PARLAIENT, beaucoup des problèmes auraient pu être évités. Pourtant, ils ne mâchent pas leurs mots les uns envers les autres. Par contre, je dois avouer que l’une des scènes finales était plutôt visuelle… et qu’elle m’a fait sourire. Ceci dit, pour moi, ce fut une lecture banale. Pas désagréable… juste banale.

Il semblerait que je sois un peu seule à avoir pensé ça car la plupart des lecteurs semblent avoir succombé au charme du roman. Je vous renvoie chez Mylène, pour un avis beaucoup plus positif!

2 Commentaires

  1. j’aime bien lire des avis totalement différents, ça permet aussi de voir le roman différemment 😀

    1. C’est pour ça que j’essaie toujours d’envoyer vers un billet positif quand je suis le vilain petit canard!

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