La tresse – Laeticia Colombani

Ce roman a fait beaucoup parler de lui en 2017. Comme d’habitude, quand on entend trop parler d’un livre, moi, je ne le lis pas.  Du moins, pas tout de suite. J’ai donc attendu la fin de 2018 pour me plonger dans cette histoire, qui m’a finalement bien plu. Ça n’a pas été le méga coup de coeur du siècle, mais j’ai passé un bon moment de lecture accessible et agréable, malgré quelques clichés.

 

Nous suivrons donc trois femmes, sur trois continents. Smita, en Inde, est une intouchable. Giulia, en Italie, travaille dans l’atelier de son père. Sarah est avocate à Montréal. Toutes trois vont décider de ne pas accepter leur destin et vont prendre les choses en main. Et bien entendu, ça ne s’appelle pas « La tresse » pour rien… mais je vous laisse découvrir.

 

L’histoire de Smita est celle qui m’a le plus touchée. J’ai écouté il y a un moment un documentaire Netflix sur les intouchables, qui m’avait vraiment virée de bord. Bien entendu, j’avais braillé ma vie… mais j’ai oublié le titre. Sa volonté de voir sa fille échapper à son destin est belle à voir. Ce système des castes est terrible et cette histoire a le mérite d’ouvrir les yeux de plusieurs personnes à ce sujet.  Quant à Sarah, c’est une femme qu’on met un moment à apprécier mais son histoire fait froid dans le dos… et n’est pas si éloignée de la réalité de certaines entreprises.

 

C’est certes rempli de bons sentiments mais je l’ai lu au bon moment et j’ai apprécié le côté engagé et féministe du roman.  En effet, rien est acquis quand il est question de condition féminine, et ce peu importe sur quel continent nous nous trouvons.

 

20 Commentaires

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  1. Plus envie de lire un roman dont je pourrais quasiment tout raconter. Dernièrement j’ai lu ‘jusqu’au matin’ et pareil, déception

    1. Je n’ai rien entendu sur « jusqu’au matin »… je n’ai pas eu une demi-seconde pour aller sur les blogs avant Noël… ceci explique cela. Pour la tresse, j’étais tellement certaine de ne pas aimer que finalement, ça m’a plu.

  2. Si, il faut le lire, c’est un bon bouquin ! Très prenant quand on le lit, laissant un bon souvenir après…

    1. J’avoue que mon souvenir s’efface un peu… mais j’en garde un bon feeling.

  3. J’avais aussi beaucoup aimé cette lecture sympathique.

    1. Je trouve ça assez universel, en fait… plusieurs collègues qui ne lisent pas beaucoup ont vraiment apprécié.

  4. Je l’ai trouvé fade ( oui , mon enthousiasme est débordant:))

    1. Je dirais même plus, débordant de débordance!!

  5. Une lecture agréable !

    1. C’est aussi le souvenir que j’en garderai. Et une envie de creuser davantage certains sujets.

  6. C’était une belle lecture aussi pour moi. Pas totalement un coup de cœur mais pas loin.

    1. J’avoue être quand même assez loin du coup de coeur… mais j’en garde un bon souvenir.

  7. J’ai surtout aimé la manière dont les trois histoires se relient, j’ai trouvé ça fort.
    J’ai récemment lu l’album inspiré du roman et qui reprend la partie « indienne » de l’histoire, à destination des enfants.

    1. Oh, comme la partie indienne est celle qui m’a le plus marquée, je vais aller voir si je ne trouve pas l’album.

  8. Lecture agréable, mais je ne comprends pas pourquoi ce petit roman, certes joli, a eu un tel succès. Super plan comm ou sujet universel ? En tout cas, je pense que tu as eu raison d’attendre un peu que le soufflet retombe avant de le lire, sinon on est souvent très déçus…

    1. J’avoue que j’ai du mal à le voir comme le roman de l’année, même si j’ai passé un bon moment et si c’est très touchant par moments. Et je pense que ça peut rejoindre beaucoup de gens et que c’est accessible (c’est pas un défaut, loin de là) à tous… ça explique peut-être. Ceci dit, j’ai passé un bon moment.

  9. Moi, ce fut mon premier coup de coeur pour l’année 2018. Je l’ai reçu en cadeau sinon je ne l’aurais sans doute pas lu et j’ai été heureusement surpris par ce bouquin.
    Bon dimanche.

    1. Si je l’avais lu avant le hype, je pense que j’aurais davantage aimé. Ceci dit, j’en garde quand même un souvenir agréable.

  10. Ce roman n’est pas sans défaut (on voit la fin venir et le propos est parfois un peu trop appuyé), mais c’est une jolie histoire, un « feel-good book » qui évite l’écueil de la mièvrerie je trouve.

    1. Ah oui, si tu vois ça comme un feel good, j’avoue que ça passe. Pas mièvre même si prévisible et appuyé, comme tu dis.

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