Sous la toge – 1 – Nathaly Dufour

sous-la-toge.jpgPrésentation de l’éditeur

« Caroline, stagiaire dans un prestigieux bureau d’avocat, a du talent, du bagout et un très fort caractère. Mais à 25 ans, une carrière en droit, est-ce vraiment ce qu’elle veut ? L’écart entre les études et la pratique la déconcerte. Caroline n’est pas seule dans cette galère. Il y a Valérie et Eugénie, les copines du bac qui, elles aussi, se frottent à cette réalité. Ensemble, elles tentent de tout régler, y compris la recherche de l’âme sœur. Ce sont les Con-ci-lia-bulles ! Leur rituel sacré dans les temps de doutes, de peines. Des rencontres gastronomiques arrosées de bubulles. Et puis il y a Daniel, l’amoureux de Caroline, stagiaire au bureau du procureur de la Couronne. Représentant une banque contre un honnête homme d’affaires de Charlevoix, Caroline voit ses valeurs personnelles mises à rude épreuve. Partagée entre ses propres convictions et l’éthique de sa profession, Caroline tente également d’échapper aux avances incessantes d’un des associés du bureau, que sa résistance émoustille. Mais elle lui réserve une surprise de taille ! Et si le droit menait à tout, à condition d’en sortir ? »

 

Commentaire

C’est Cuné qui m’avait demandé ces livres et comme je suis une horrible profiteuse, j’ai profité du voyage en avion pour les lire.   Il faut dire que ça se lit tout seul, que c’est court, et que ça divertit.  Dès le départ, on nous ancre comme il faut dans le domaine de la chick litt, mais il y a quand même plus que ça car on nous fait entrer dans le monde des grands avocats, décrit de façon certes un peu caricaturale… mais parfois pas tant que ça, en fait.  Scary, je sais.  Entre les collègues aux dents longues, le patron harceleur, l’associé qu’on ne voit jamais, c’est tout un petit monde pas rose du tout qui y est décrit.  Bien entendu, ce n’est pas comme ça partout, clairement.  Mais pour avoir des copains-avocats, je sais que c’est possible. 

 

Caroline est donc stagiaire en droit.  Elle avait prévu le travail un peu répétitif, mais pas de devoir faire obstacle au big boss qui a décidé de la mettre dans son lit, malgré ses refus répétés.   Elle a un petit ami rencontré sur les bancs de l’école de droit.  Un accent sooo british, beau comme un dieu… et bisexuel avoué.  Caroline navigue tant bien que mal entre ses amours, ses craintes et son travail qui la rend folle, car elle est rapidement confrontée à sa morale personnelle.  L’auteure aborde donc, certes, les sujets favoris du genre, mais elle pousse également plus loin au sujet du droit ou encore de la bisexualité dans le cadre d’un couple.  L’héroïne est un peu perdue, change d’idées, revient, repart, discute avec les copines, se contredit… et ça  la rend vivante.  

 

J’ai beaucoup aimé sa voix, ironique, cynique, et résolument drôle par moments.  Ses copines sont drôles, délurées et elles forment un joyeux trio infernal, qui me rappelle parfois certaines autres copines.   Quand Caroline ose, elle ose.  J’ai toutefois préféré la première partie qui se déroule à Québec.  La suite, à Charlevoix, pendant le gros procès, m’a semblé expédiée un peu rapidement et j’aurais préféré une réflexion plus intense.  Mais n’empêche que ça reste une lecture divertissante et rafraîchissante, qui bien qu’étant très « filles », évite certains clichés (d’autres moins, mais bon, sinon ce ne serait pas drôle). 

 

J’ai bien aimé.  La preuve, j’ai enchaîné la suite.  Donc je vous parlerai genre… bientôt!

20 Commentaires

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  1. genre pas pour moi hein !

    1. Le Papou: Franchement?  Non, pas vraiment!

  2. Genre tout à fait pour moi ;o)))

    1. Cuné: Genre que je vais espérer que ce soit tout à fait pour toi!  Au fait, comment vont Barrons et V’lane?

  3. Figure-toi que ce soir, Barrons emmène Mac à une vente aux enchères privées. V’lan est passé en début de volume, ils doivent avoir une heure de conversation en « amis » tous les deux. J’y retourne, d’ailleurs :)) (Tome 2, chapitre 7)

    1. Cuné: Aaaah oui, la vente.  Et l’heure de conversation entre copains.   J’adore cette série.  Have fun! 😉

  4. C’est même pas drôle, je savais déjà que la franchise faisait partie de ton bagage, en quelques minutes de rencontre…pfft tu pourrais overpasser tes qualités  à l’occasion et m’écrire que je suis capable de lire de la chicklit.

    1. Le Papou: Ben oui, tu es capable.  Et même que si tu veux essayer,  ce serait un bon roman pour tenter le coup.   Court, pas trop d’atermoiements…  Mais bon, vu que tu es un fan de Mercy et de bit litt… c’est un risque à courir!

  5. et bien voilà, ça c’est bien overpassé, merci !LOL

    1. Le Papou: :))

  6. Je viens d’avoir le coup de foudre pour la couverture !

    1. Irrégulière:  Je pense que la dessinatrice a un site.. il faudrait que je le retrouve!

  7. JE suis pas fan de chick lit mais là j’avoue que ça pourrait bien me divertir… 

    1. Cess: C’est divertissant, en effet!  Léger, mais il y a quelque chose là-dessous. 

  8. On m’a offert ce livre, j’ai hésité, refusé (tellement peur du genre) mais là, tu me fais regretter. J’aurais donc dû ! C’est qu’a priori j’aime les histoires où les avocats sont en jeu. Je vais me reprendre !

    1. Venise: Ca m’a plu, en tout cas.  Mais moi j’aime bien la chick litt de façon générale alors je peux difficilement me comparer à toi. 

  9. ça pourrait le faire pour ma future avocate de fille so girly et fan de chick lit (elle a fini l’accro du shopping elle !!!)

    1. Yue: Why not! ;))

  10. Bof, à première vue, ça ne me tente pas 😉

    1. Stephie: j’ai quand même bien aimé… on verra ce que Cuné va en penser!

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