Il ne faut pas parler dans l’ascenseur – Martin Michaud

Il ne faut pas parlerJe lis des polars par intermittence.  C’est d’ailleurs l’un des genres que je connais le moins, en fait.  Ce roman était dans ma pile suite à une promo chez mon libraire.  Oui, je sais, je suis faible et je résiste rarement à un livre pas cher.   J’avais entendu parler de l’auteur chez Richard (et ailleurs) mais j’ai choisi ce roman particulier, là, maintenant, à cause de son billet du 15 mars, où il parle du dernier roman de cette série.

 

Et mon opinion?  Martin Michaud est définitivement un auteur de romans policiers à découvrir.  Ce premier tome nous emmène à Montréal, dans un service de police de quartier, où nous rencontrons l’inspecteur Victor Lessard, qui se remet mal d’un divorce, qui a une famille dysfonctionnelle et qui se bat contre ses propres démons.  Oui, je sais, c’est un peu cliché.  Mais j’ai entendu dire que le personnage devenait plus étoffé dans les tomes suivants.  Ce premier tome nous présente le personnage mais il le plonge surtout dans une enquête étrange où s’entremêlent les genres, les voix et les meurtres.  Quel lien peut-il bien y avoir entre un homme trouvé mort dans son bureau, un autre dans un coffre de voiture et une jeune femme fauchée dans la rue?

Certains ont été déroutés par le début, qui peut sembler confus.  Pour ma part, j’ai au contraire beaucoup aimé nager dans le flou pendant la première partie du roman.  Ça m’arrive tellement rarement (et je vous rassure, j’avais of course deviné tout le reste hein… j,ai une malédiction, on ne se refait pas!).  Malgré tout, les pages se sont tournées toutes seules, le style fluide et bien ancré dans l’action m’a beaucoup plu et je salue la construction de ce roman, particulière et mystérieuse à la fois.  L’atmosphère montréalaise est vraiment bien réussie, je revoyais plusieurs endroits que j’aime beaucoup et j’ai une envie folle de retourner me balader au cimetière Notre-dame-des-neiges.

 

Bon, ok, il y a quelques répétitions…  quelques propos un peu plaqués.  Mais en gros,  je me suis attachée à cet enquêteur et à son petit monde et j’ai une terrible envie de lire les autres enquêtes que Martin Michaud nous a concoctées.  Ah oui!  Il est publié en France.  Bonne nouvelle, non?

 

Ailleurs, on en parle chez Biblioblog, Yueyin et Venise

16 Commentaires

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  1. Je me souviens que la construction m’avait bien séduite mais j’a ipeur d’avoir oublié l’histoire 🙂

    1. Vilaine, va! La construction a vraiment quelque chose de particluier et je sens que je vais relire l’auteur. Surtout que j’en ai plusieurs dans la pile.

  2. Je délaisse un peu les polars et pourtant ce sont ces livres qui m’ont vraiment donné envie de lire.

    1. Moi aussi j’en lis de moins en moins. Pourtant, il y en a de fort bons!

  3. C’est même carrément une maison d’édition belge qui le publie ! Kennes éditions publie des Québécois, non seulement Martin Michaud mais aussi la fameuse Léa Olivier à la vie compliquée. Comme tu le sais, j’ai choisi Sous la surface, un roman qui se passe aux USA, mais cette série semble bien attirante et prometteuse !

    1. Cool alors! Kennes publie pas mal de trucs québécois. J’ai adoré celui d’Eza Paventi, qui a été publié chez eux. Quant à Martin Michaud, je vais certainement lire le reste de la série. J’ai été agréablement surprise.

  4. Chouette ! je pars une petite semaine à Montréal en mai, je le lirai dans l’avion !

    1. Très bonne idée! Tu l’as lu, finalement?

  5. Je note, je note…

    1. Fort bonne idée!

  6. J’ai bien aimé aussi mais je me permets de te dire que ce n’est pas le meilleur de la série.Alors n.hésite pas à poursuivre 😉

    1. Chouette alors! Je vais continuer avec plaisir!

  7. J’avais bien aimé malgré quelques petits défauts d’écriture. Le deuxième est encore meilleur!

    1. Vous êtes deux à le dire… du coup, j’ai tendance à vous croire!

  8. Bonjour Karine:), merci pour ce conseil. J’ai découvert le « polar » canadien avec F. Barcelo et Jacques Côte: j’aime énormément. Je note. Bonne journée.

    1. Je n’ai pas encore lu François Barcelo. Mais j’aime bien Jacques Côté. Celui-là est vraiment bien.

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