Down among the sticks and bones – Wayward Children – 2 – Seanan McGuire

Le comment du pourquoi

Après avoir lu le premier tome, je n’avais pas du tout envie de sortir de l’univers. Alors je n’en suis pas sortie. Et j’ai pris le tome 2.

De quoi ça parle

Dans cette préquelle au tome 1, nous allons suivre l’histoire de Jack and Jill, rencontrées dans le premier tome. Nous allons donc entrer avec elles dans le coffre et mieux comprendre comment elles sont devenues les jeunes femmes quenous avons rencontrées au pensionnat.

Mon avis

Un deuxième tome bien réussi et très différent du premier nous est livré ici par Seanan McGuire. Nous sommes avant l’arrivée des jumelles chez Miss Eleanor et c’est avec une narration qui ressemble à celle d’un conte que leur histoire nous est racontée. Si j’ai trouvé quelques répétitions dans cette façon de faire (notamment l’insistance sur le rôle des parents), ce narrateur très omniscient est très efficace et donne au récit un côté intemporel. Si la comptine pour enfants résonne dans les différents titres de chapitres, nous entrons plutôt dans un monde très sombre, médiéval, où le danger guette et où les villageois sont sous la protection du Maître, tout buveur de sang qu’il est.

Les jumelles sont séparées à l’arrivée dans les Moors, le schisme était bien amorcé avant. Nées de parents qui auraient préféré une fille et un garçon (bien élevés, gentils, polis, of course) et qui leur ont assigné un rôle bien précis. Jack va être la parfaite petite princesse de as mère et Jill le parfait petit tomboy. Sans avoir le choix. Sans pouvoir être elles-mêmes. Et surtout, en apprenant que les adultes ne sont pas dignes de confiance. Ces parents « parfaits » et pourtant fort maltraitants font froid dans le dos. Presque autant que le maître dont Jill va devenir la pupille. Jack va quant à elle devenir l’assistante d’un savant fou, elle va tomber amoureuse… devenir elle-même, quoi.

Le monde est creepy, l’atmosphère très réussie et encore une fois, la métaphore du passage à l’âge adulte et des conséquences d’une éducation qui leur assigne des rôles très précis sans trop leur demander leur avis est encore une fois très bien faite. Impossible de ne pas faire le lien avec l’éducaition genrée qui est encore très ancrée dans la culture occidentale ainsi qu’avec la culture du « paraître ».

Un peu trop court, encore (les novella et moi… c’est un commentaire qui risque de revenir souvent), mais cet univers est vraiment génial. Je lirai la suite.

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