Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez

Cent ans de solitudeOk, ne pas taper.  Je n’avais jamais lu « Cent ans de solitude ».  Et c’est miss Yueyin qui m’y a obligée, dans cette vidéo!   Je n’ai peut-être pas choisi le moment idéal pour le lire, par contre, en pleine rentrée de septembre (je sais, ce billet est publié presque 2 mois après ma lecture… story of my life.   Ou plutôt story of my blog), alors que je n’avais que très peu de temps pour vraiment me poser et me plonger dans l’histoire.  Du coup, ça a traîné pendant une grosse semaine… et je l’ai fini en une journée, dès que j’ai pu vraiment me laisser emporter par cette saga familiale teintée de réalisme magique, dans ce petit village de Macondo à l’abri du monde, que nous verrons naître, prospérer, et s’éteindre.

 

Je pense que tout le monde connaît un peu l’histoire.  Pour ma part, j’aurais bien aimé en savoir un peu moins.  Non mais pourquoi, sur les 4e de couverture, on révèle systématiquement la fin, hein?  Me semble que ça aurait été plus fort comme lecture, si j’avais terminé ces 460 pages un peu sur le c…  dans cette ambiance de fin du monde, à comprendre en même temps que le personnage.  Du coup, je lui fais des gros yeux, à cette 4e de couverture.  Et je vous conseille de ne pas la lire, et plutôt de vous laisser porter par l’histoire de cette famille aux destins étranges, grandioses ou complètement fous.  Je vous conseille de déménager pour un temps dans cette maison qui semble dotée d’une vie propre, de côtoyer ses habitants et ses fantômes.  Et de vous laisser aller à y croire.

 

L’histoire commence avec l’arrivée du patriarche, José Arcadio Buendia, à l’endroit qui deviendra Macondo, village dont le destin et l’existence ressemble à une vie humaine et qui verra naître et mourir de nombreux José Arcadio et Aureliano.  Et non, je n’ai pas eu besoin de faire d’arbre généalogique.  Il faut que ça serve, avoir une mémoire-des-événements-un-peu-débile, des fois 🙂  Je ne vous parlerai pas de leurs destins précis. Il y en a trop, et ce serait vous enlever un peu de magie.  Mais les thèmes de la solitude, de l’oubli et du temps qui passe sont omniprésents dans le roman et surtout, surtout, il y a un réel souffle romanesque dans cette histoire.  Une force dans la plume, dont des bribes nous restent en tête de longues heures. Comment allier les républiques de bananes corrompues, les mémoires collectives effacées à des vendeurs de tapis volants et des pièces épargnées par le temps, sans cela?  Pourtant, étrangement, ici, tout se tient parfaitement et on y croit presque, à ces bisaïeules centenaires, à ces 32 guerres et à ces petits poissons en or.

 

Bref, une lecture dont je me souviendrai longtemps et dont j’ai adoré la construction, avec ses clins d’oeil constants au passé et au futur, et cette façon détachée de parler des faits plus incroyables les uns que les autres.  J’aurais juste dû commencer un vendredi soir… et le finir dans la foulée!

 

Inst Lau et moi

2/10

16 Commentaires

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  1. Ah, souvenir… J’ai lu ce roman dans un train qui est resté immobile en pleine voie pendant plus d’une heure, un jour de canicule. J’avais l’impression d’y être, à Macondo !

    1. Ah oui, j’imagine que ça a dû donner un truc très particulier. Moi aussi je garde un souvenir très vif de ma lecture…

  2. Jamais lu… Si, si, c’est possible !!

    1. Il faut le lire! Je pense que tu vas aimer, en plus!

  3. Je l’ai lu il y a longtemps et je me suis ennuyée… (lu trop jeune sans doute, mais pas envie de relire…)

    1. Oh, sérieux? Je suis toujours un peu déçue quand les gens n’aiment pas les romans qui m’ont fait tripper. C’est comme plus fort que moi!

  4. Ne pas taper non plus ! Il est sur ma PAL !

    1. Ah mais je tape pas hein! Il y a a été assez longtemps, sur la mienne de pile!

  5. Aaah trop contente que tu l’aies aimé!!! Et Choouuu! pour la 4e de couv’ trop bavarde, grrr!

    1. Oui, voilà! Les 4e sont souvent des grosses vilaines!

  6. Faut que je le relise un jour celui-là, je l’ai lu un peu trop jeune je crois, il m’avait un peu ennuyé à force ^^.

    1. Je comprends que ça puisse ennuyer par contre… c’est un roman auquel on adhère… ou pas pantoute!

  7. Je l’ai lu il y a très longtemps et j’avoue que je n’ai pas envie de me replonger… Le réalisme magique n’est pas le mouvement qui m’intéresse le plus dans la littérature sud-américiane…

    1. J’aime bien pour ma part le réalisme magique en tant que tel. Mais j’avoue ne pas vraiment connaître beaucoup de romans de ce mouvement… j’ai préparé une vidéo pour en parler… et chercher des recommandations!

  8. Je voulais le lire mais on m’a dit que c’était aussi un peu … je trouve pas le mot, mais un peu… fantastique ? du coup j’hésite.
    Mais tu donnes envie quand même. Bref je fais quoi ? 😉

    1. Ben c’est du réalisme magique. Donc il y a des aspects… magiques (ou fantastiques). C’est vraiment particulier comme truc. Pour ma part, ça me plait. Dans le genre, en YA, il y a Ava Lavender qui est super… tu peux voir si le genre peut te rejoindre.

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