Bunny, cheval de guerre – Une histoire vraie – Elizabeth MacLeod/Marie Lafrance

Bunny-cheval-de-guerreJ’ai reçu cet album dans un envoi « première guerre mondiale » dans le cadre du centenaire.  J’ai traîné un peu à la publication vu que le public-cible de cet album n’est pas du tout présent dans mon entourage.  Yep, j’ai très peu de cocos de 8 ans et plus autour de moi.  Et vu les thèmes (la guerre, la mort, les gaz empoisonnés, etc.), je n’aurais pas vraiment pris la chance de le lire à des plus jeunes, surtout qu’il y a quand même pas mal de texte.  Ceci dit, pour le public cible, ça passe super bien (du moins, avec mon cobaye) et les sujets plus difficiles sont bien abordés, sans trop de pathos mais sans pour autant embellir la guerre et ses horreurs.  Entendons-nous, pas d’hémoglobine dans tout ça.. mais bizarrement, ça, ça ne les dérange plus du tout… mais je m’égare.

 

On raconte ici l’histoire vraie de Thomas, de la police montée de Toronto, qui part à la guerre en 1914, dans le même régiment que son frère Ben, qui s’est vu attribuer Bunny, un brave et courageux cheval.  C’est donc l’histoire d’un soldat qui nous est racontée, de sa traversée à son retour.   C’est simple, c’est factuel, on n’entre pas dans les grandes pensées philosophiques mais ça peut servir de base de réflexion aux jeunes pour aborder la première guerre mondiale (on n’aborde pas du tout les causes par contre), pour expliquer les coquelicots du 11 novembre et pour traiter de l’évolution des batailles à travers le temps.

 

J’ai bien aimé les illustrations, les tons ternes, qui reflète bien l’atmosphère de ces temps difficiles.  Si l’album est intéressant parce que basé sur un fait vécu, je n’ai pas non plus eu de réel coup de coeur, probablement en raison de l’émotion qui a plus ou moins passé pour moi.   Et bon… je pense que je préfère les albums pour plus petits…. déformation professionnelle!

 

Le mot de la fin de mon cobaye : « en fait, pendant la première guerre, c’était comme les chevaliers mais sans les armures… pis sans les lances… pis sans les épées… « 

4 Commentaires

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  1. Trop de publications sur 14-18 en ce moment, je sature !
    (en même temps, c’est logique et on n’a pas fini d’en entendre parler au moins pendant les 3 ans qui viennent)

    1. Ici c’est moins pire, je pense… mais bon, on en a jusqu’en 2018!!!

  2. Les causes de cette guerre n’étaient déjà pas faciles à comprendre pour les soldats, alors… je comprends qu’on ne gonfle pas la tête des gamins avec ça ! Je lirai sûrement « Cheval de guerre » de Michaël Morpurgo…

    1. Je ne suis pas certaine de vraiment tout comprendre moi-même… en tout cas, je n’ai pas répondu efficacement aux questions de creton.

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