Boris Godounov – Alexandre Pouchkine

BOris GodounovCeux qui ne me suivent pas sur FB ne le savent peut-être pas, mais j’arrive de Russie, où j’ai passé quelques semaines ma foi… occupées!  Je n’ai donc pratiquement rien lu sauf deux touts petits ouvrages russes (ben quoi… c’était dans le thème) dont celui-là, pendant la période Moscovite du voyage.  En fait, c’est une relecture… mais ça faisait tellement longtemps que j’avais un peu oublié.  Et avec les guides qui nous parlaient des dynasties des tsars et tout ça, j’ai eu envie de me replonger dans cette partie de l’histoire russe, revisitée par Pouchkine.  Parce qu’en Russie, il est PARTOUT!  Je pense qu’il y a une rue Pouchkine dans toutes les villes.  Et ce n’est même pas une joke.

 

C’est donc une pièce de de théâtre s’inspirant de la vie du Tsar Boris Godounov qui a régné sur la Russie de 1598 à 1605.   Pouchkine a choisi de s’inspirer de la version selon laquelle Godounov, qui dirigeait tacitement la Russie en raison de l’incapacité de Féodor 1er de le faire, a fait assassiner le tsarevitch Dimitri après l’avoir exilé à Ouglitch.    Pour vous replacer dans le contexte, Feodor et Dimitri étaient les fils d’Ivan le Terrible.   Dans cette tragédie, on le suit du début de son règne à sa mort mais le récit est aussi axé sur le faux Dimitri (qui deviendra Dimitri II) qui surgira pendant son règne et ralliera une partie du peuple à sa cause.

 

J’ai beaucoup aimé me replonger dans cette oeuvre, que j’aime toujours autant.  En plus, en Russie et en contexte, disons que ça aidait.  J’étais immergée dans ce monde et dans ces histoires alors la vision du poète sur cette époque, forcément, ça m’intéressait.  C’est une histoire tragique et désespérée à la fois, avec tout ce qu’il faut de meurtres, de trahisons, de faux semblants (se réfugier au monastère et se faire supplier pour prendre le pouvoir… on y croit) et de revirements de situation.  La Russie, quoi.  Ils n’y vont pas toujours avec le dos de la cuillère.   Pouchkine réussit à rendre ces personnages vivants et humains, emplis de doutes malgré leur côté mythique.  Bien entendu, je suis consciente que je perds toute la beauté de la langue de Pouchkine because traduction et grande différence entre les deux langues.   Toutefois, pour qui s’intéresse à la période (et connaît quand même le contexte global), c’est une pièce à lire, avec laquelle on passe un bon moment.  En plus, suite à ça, pas de doute, on s’en souvient.

 

 

 

 

8 Commentaires

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  1. Après ça, on écoute l’opéra !

    1. Le pire, c’est que je pense que je n’ai jamais écouté l’opéra. Il est intéressant?

  2. Je connais très, très mal la littérature russe. Entre tes billets sur ton voyage et celui-ci, tu me donnes envie d’ouvrir les ouvrages que j’ai dans ma bibliothèque depuis (trop) longtemps déjà ^^

    1. La littérature russe est super particulière, je trouve. On aime ou on déteste. Je pense que quand on est davantage en contexte et qu’on connaît mieux l’histoire, on apprécie davantage car la littérature y est profondément ancrée.

  3. Te voilà encore plongé dans l’ambiance Russe…..

    1. Oui! Il me reste 2-3 billets sur la littérature Russe à publier 🙂

  4. Moi, j’ai lu un court roman de Tourgueniev qui devrait te plaire : Premier amour. Et par la même occasion j’ai visité le musée Tourgueniev dans la région parisienne.
    http://livresdemalice.blogspot.fr/2014/10/ivan-tourgueniev-premier-amour.html

    1. Ooooh, je l’ai lu en Russie aussi! J’en parle bientôt, j’ai écrit mon billet il y a quelques semaines!

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