37, étoiles filantes – Jérôme Attal

Le pourquoi du comment

Résister au Paris de la fin des années 30, à Montparnasse, à ces artistes et à cette atmosphère festive et bohême? Moi? Comment pourrais-je?

Ça parle de quoi?

1937, Paris. Alberto Giacometti se fait écraser un pied par une Américaine, au volant d’une américaine. Il commence à être connu mais n’est pas encore au sommet de son art. Autour de lui évolue Jean-Paul Sartre qui, ayant entendu parler de sa mésaventure, fait tourner un bon mot  » IL LUI EST ENFIN ARRIVÉ QUELQUE CHOSE ». Dans la tête de Giacometti, une idée fixe : il va lui casser la gueule. Rien de moins. De là part cette histoire, avec laquelle j’ai somme toute passé un bon moment.

Mon avis

J’avoue avoir mis un bon moment avant d’écrire ce billet parce que j’avais beaucoup de mal à écrire un avis un tant soi peu constructif et intéressant. J’entends les mauvaises langues penser : « toi, intéressante ou constructive? Depuis quand? » Je sais, je sais, mais bon, J’ESSAIE!

J’ai apprécié la lecture pour l’ambiance, pour errer dans ce Paris qui est devenu mythique et qui m’a rappelé ma promenade littéraire et culturelle dans Montparnasse. J’aime énormément Giacometti (son oeuvre… entendons-nous, je ne l’ai pas connu) et j’ai apprécié le voir créer à travers ses pages, créer à partir de tout et de rien, dessiner, sculpter… J’aime voir ces personnages prendre vie et l’auteur a réussi à nous faire ressentir l’atmosphère bouillonnante du Montparnasse de l’époque. Sartre est dégoulinant de vanité, prêt à tout pour un bon mot et pour être sur le devant de la scène et on aurait bien envie que Giacometti réussisse son coup.

J’avoue par contre que pour ce qui est de l’intrigue en soi, une histoire de police et de carte de visite retrouvée, j’en garde assez peu de souvenirs quelques semaines plus tard. Elle ne m’a pas nécessairement marquée et je garde plutôt le souvenir d’une plume légère, truffée d’humour et de bons mots (des fois, ces intellectuels disent des trucs qui ne veulent ma foi pas dire grand chose… et s’en délecte). Je me souviendrai aussi d’Alberto (tout le monde s’appelle par son prénom, ce qui est parfois un peu mélangeant quand on est un peu inculte – genre, moi) marchant dans Paris avec ses « sculptures portatives » (comprendre « ses béquilles »).

Un roman qui m’a fait rire, découvrir des choses et replonger dans une époque qui me fait rêver mais qui, j’avoue, ne me laissera pas un souvenir impérissable outre cela. Ce qui est déjà pas mal!

4 Commentaires

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  1. Pas à classer dans le rayon des indispensables si j’ai bien compris.

    1. J’ai bien aimé, mais il m’a manqué quelque chose pour apprécier autant que les autres lecteurs. Des références, peut-être.

  2. Parce que quand on écrit un billet de blog, il faut être intéressant et constructif ?!

    1. Lol! En effet, s’il fallait, je n’écrirais plus depuis longtemps.

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