Au sujet de la littérature jeunesse…

(Le rapport de l’image??  C’est que je naaage dans les questionnements, voyons!!!  Quel à-propos, n’est-ce pas!!!  Et en plus, il ne fait que -8 chez moi… je suis à la veille de sortir en maillot de bain pour aller déblayer mon entrée!!  Ca change agréablement des -35 des derniers jours!)

Ce billet, je l’avais promis à Ekwerkwe il y a quelques semaines déjà alors qu’elle jouait la carte de la provocation (auto-proclamée, d’ailleurs) dans mon billet sur « Maintenant, c’est ma vie » de Meg Rosoff.   Voici donc son commentaire:

« Ce qui me conforte dans l’idée qu’il vaut mieux lire un mauvais roman pour adultes qu’un bon roman jeunesse.
^^
Nan, c’est de la provoc.
Mais quand même… »


J’avais promis un billet « discussion » sur le sujet et le voilà!!  Je suis très intéressée à connaître vos opinions là-dessus, dans la bonne humeur, bien entendu!  Pas pour se chicaner!!

Pour ma part, je lis beaucoup de littérature jeunesse… il n’y a qu’à regarder le nombre de livres dans cette catégorie dans mon index de gauche!!  Par contre, je n’ai pas de connaissances précises dans ce domaine… j’en appelle à ceux et celles qui en ont… et aux autres qui n’en ont pas mais que ça intéresse ou qui ont, comme moi, des « critères-maison »!!  Je suis très consciente de mon ignorance!  De plus, fait bizarre, je n’ai apprécié cette littérature qu’une fois devenue « adulte »… Quand j’étais ado, j’avais tendance à trouver ça un peu vide et surtout très « bébé » (un peu paradoxal de la part d’une fille qui a lu tout Sweet Valley High à l’âge vénérable de 13 ans… mais dans ma petite tête d’ado, je les lisais en les comparant aux Harlequin de ma grand-mère… en me disant que c’était « pour passer le temps »… c’est que j’étais snobinette, à 13 ans!!)!  J’ai donc découvert les classiques pour ados à l’université ou après!!

Donc, la littérature jeunesse.  Des fois j’aime, d’autres moins… mais une chose est certaine, je n’y cherche pas nécessairement la même chose que dans les livres dits « adultes » et qu’il m’arrive souvent de les lire différemment, en considérant que c’est de la littérature jeunesse… mais le devrais-je?  Je mentionne « dits adultes » parce que je me suis parfois posé la question à savoir pourquoi on considérait un livre comme un livre « jeunesse » et d’autres fois comme un livre « adulte ».   Ça dépend de quoi, l’âge des personnages?  Le niveau d’écriture et de langage?  Des thèmes?  Du niveau d’abstraction?

Pas évident parce que si c’est parfois assez clair (clairement adulte ou clairement jeunesse, je veux dire… aucune question à se poser), d’autres fois, ce l’est beaucoup moins.  Je ne trouve pas grand chose de mutuellement exclusif dans les options citées ci-haut!  En effet, on peut avoir des protagonistes jeunes dans les livres pour adultes.  Et si dans la littérature jeunesse on retrouve souvent des héros jeunes, le contraire peut aussi être vrai.  Il y a des romans jeunesse qui utilisent une langue très riche (d’autres, beaucoup moins…).   Et les thèmes qui touchent les ados touchent aussi les adultes dans plusieurs cas.  Pas tous, mais certains.  Moi, par exemple, j’adore le thème du passage à l’âge adulte ou de l’abandon de l’enfance.  J’aime aussi les remises en question de la société que nous retrouvons parfois dans la littérature jeunesse, ce regard un peu naïf qui remet les choses en perspective.  J’ai déjà vu des messages très forts, autant dans des livres jeunesse que dans la littérature « adulte ».    Bref, j’ai souvent un « sentiment » jeunesse en lisant un roman… mais il arrive parfois que je ne saurais trop dire pourquoi (d’autres, par contre, je pourrais parfaitement!!!)

Si certains livres jeunesse me bouleversent et me touchent de façon impressionnante et que d’autres me font vivre des aventures magiques, fantastiques et exaltantes, comment expliquer que je reste parfois avec un sentiment d’inachevé…  (Ok, vous pouvez me dire que c’est parce que je suis devenue très vieille… et c’est probablement vrai!!  Mais je TIENS à trouver autre chose!!).  Comme si parfois, tout plein de portes sont là, qu’elle n’attendent qu’à être ouvertes… mais restent fermées.  Parfois, il n’aurait fallu que quelques mots, quelques phrases… 

Bien entendu, il y a ces livres qui donnent s’adressent aux jeunes comme s’ils étaient des adultes attardés n’ayant aucune profondeur de sentiment et aucune capacité de creuser un peu plus loin.   Ou qui sont écrits comme une mauvaise composition d’un jeune de 10 ans… Mais ça, c’est une autre histoire!!  Ceux-là, j’évite.  Du moins, j’essaie!  J’évite parce que je suis choquée qu’on puisse si peu considérer le jeune lecteur.  Et je ne parle pas de littérature légère, drôle ou divertissante!  Tout n’est pas obligé d’être sérieux, dans la vie! 

Bref, c’était ma réflexion… très tangentielle et peu aboutie, je l’admets!
Et j’aimerais vous entendre là-dessus!
Et j’ajoute même deux questions!

1) Qu’est-ce qui fait selon vous un bon livre jeunesse (ados ou jeunes adultes)?  Qu’il plaise à tous ou qu’il plaise aux jeunes?

2) Et, parce que ma pile n’est pas assez haute (of course)… Quels sont vos livres jeunesse favoris?  Vos tops du top!!

La parole est à vous!!  (Je n’en reviens comme pas que certains aient pu lire jusqu’à la fin mes divagations… je me sens légèrement incohérente!!)

43 Commentaires

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  1. Bon, alors je suis extrêment mal placée pour donner un avis et participer à la discussion, d’autant que je suis la première et que je déteste donner mon avis en premier. Mais bon. Je dirais que je préfère de loin lire un bon roman jeunesse qu’un mauvais roman pour adulte, c’est indéniable. Pour le moment, je nelis que très peu de littérature dite jeunesse, je commence en fait seulement à la découvrir. En fait, ce qui me plait dans la littérature jeunesse (dans tout ce que je lis, d’ailleurs), c’est de retrouver des sentiments que j’ai déjà vécus. Le problème de la crise d’identité à l’adolescence, ne pas se sentir bien dans sa tête et dans son corps, la découverte du sexe opposé dans un cadre moins « ludique », bref, tout ce qui me rappelle un peu ce que j’ai vécu au même âge (sans pour autant revoir ma vie, faut pas abuser, je préfère qu’ils trouvent le moyen de résoudre les crises que je n’ai pas résolues). Mais j’aime aussi et surtout tout ce qui touche aux contes. Et tout simplement tout ce qui m’emporte dans une autre vie que la mienne. Voilà, pour le moment. Je me réserve le droit de revenir et de laisser d’autres commentaires une fois que les autres auront donné leur avis. Là, c’est ce que j’ai à dire pour le moment. Par contre, je suis preneuse aussi pour des titres !!! J’en connais si peu que je ne peux pas te les donner, tu les as déjà lu (et en partie, c’est grâce à toi que je les ai lus !!!)

  2. Mon rapport à la littérature jeunesse est différent parce que j’en ai toujours lu. Le truc, c’est que je ne me suis jamais arrêtée d’en lire, à cause de mon métier. Et ce dernier « biaise » aussi ce que j’attends d’un roman jeunesse, parce que j’attends de trouver des bouquins qui peuvent plaire aux élèves et qui répondent donc à des critères de lisibilité (pas trop difficiles à lire), d’intérêt pour eux(des thèmes qui leur parlent) et de qualité (de l’écriture notamment). Après, pour qu’en plus un roman jeunesse me transporte, il faut qu’il soit bien écrit (mais bon, Fascination échappe à la règle:))) et que l’histoire soit forte. J’ai une préférence pour les histoires de SF et de fantasy, mais ça c’est finalement pareil qu’en littérature générale. :)) Je trouve que ces genres se prêtent parfaitement aux questionnements de l’adolescence. Et je préfère 1000 fois lire un bon roman jeunesse qu’un mauvais roman adulte! Sinon, mon top, qui est fait de romans que j’ai adorés jeune : – « Les 4 filles du Dr March », un roman génial, que j’ai lu peut-être 20 fois et même adulte – « La petite maison dans la prairie », idem – « L’histoire du Prince Pipo » de Gripari, un roman sur le passage à l’âge adulte qui m’a traumatisée (ces 3 titres sont d’ailleurs dans ma liste blog-o-trésors) – « Casque de feu » de Robin McKinlay, un roman de fantasy génial sur une tueuse de dragons (c’est aussi un roman sur le passage à l’âge adulte) – « Les 7 filles du roi Xavier » de Saint Marcoux, un vieux roman qui appartenait à ma mère (une histoire de soeurs) – « L’enfant du jeudi », une histoire de révélation (un garçon qui veut faire de la danse, une mère qui veut l’en empêcher) En tant qu’adulte, mon top (des romans lus adulte donc) : – « Lettres d’amour de 0 à 10 », qui m’a fait pleurer – Harry Potter, qui m’a accompagnée pendant 7 ans… :)) – Fascination and co – « L’île du crâne » (j’en oublie, mais je vais revenir:)))

  3. Je ne lis pratiquement pas de littérature « jeunesse » . Pourquoi ? Je ne sais pas, sans doute sur la base d’un vieux préjugé qu’elle est plus « niaise ». Ce qui est absolument faux, en témoignent les excellents exemples que vous avez cités. D’ailleurs (et désolé de ma maigre contribution qui apporte peu au débat), je pense en effet que certains romans jeunesse sont de bien meilleurs qualité que bon nombre de romands dits adultes. J’ai moi aussi dévoré la saga Harry Potter. Tout comme Fashion, « Les quatre filles du Docteur Marsh » et le cycle « La petite maison dans la prairie » sont de magnifiques souvenirs de lecture (d’ailleurs je ne savais même pas que c’était classé jeunesse ! ) Et j’ai demandé à mon frère de me rapporter la suite de « Anne, la maison aux pignons verts » de son voyage au Québec. Je pense que si je n’en lis pas plus, finalement, c’est par peur de faire des mauvais choix.

  4. J’ai lu de la littérature jeunesse quand j’étais ado et je continue à en lire régulièrement maintenant. Pour l’avoir pratiquée intensément, je peux dire que, pour moi, il n’y a pas de différences entre un bon roman jeunesse et un bon roman adulte. Il n’y a que des catégories que l’on donne. Un bon livre reste un bon livre. D’accord, il y a des livres jeunesse « gagatisant » ou écrit de manière très (trop) simple. Mais à côté, il y a beaucoup de livres bien écrits qui sont en jeunesse parce qu’ils ne collaient pas à l’étiquette « adulte » à cause de leur sujet ou du style de l’auteur. Et je trouve dommage que des adultes passent à côté simplement à cause de cette « étiquette ». Je pense notamment à la trilogie « A la croisée des mondes », qui a été originellement publiée en jeunesse, et aux « Sally Lockart » du même auteur, qui ne sont pas autant connu parce que, malgré leur excellent niveau, ils ne restent cantonnés que comme « jeunesse » et donc non adaptés aux adultes qui pensent que la jeunesse se réduit aux livres sur les émois amoureux d’adolescentes boutonneuses (que j’aime aussi comme style de livres, mais la jeunesse est trèèèèèèèès loin de se réduire à ça). En fait, le problème qui ressort (et qui est exactement le même problème rencontré par la SF, la fantasy ou encore la chick litt), c’est un problème d’étiquette donnée. Certaines personnes rejettent des lectures simplement parce que ce sont des livres de SF, des livres « pour filles » ou, ici, des livres « pour ados ». Et je trouve ça dommage, parce que c’est d’une certaine manière stéréotyper les lectures et donc non seulement se priver de bons livres (parce qu’il y a des bons et des mauvais dans ces catégories comme dans toute production littéraire), mais c’est aussi coller une étiquette péjorative aux personnes qui lisent ces livres rejetés par celui qui refuse d’en lire. Et c’est ça qui me pose un problème. Cette manière de créer des « classes de lectures » considérées comme inférieures (chick litt, ado, SF, fatansay) ou supérieures (classiques – qui n’ont pas toujours eu ce statut-, drames sociaux, histoires de guerres, essais), à la manière des classes sociales. Oui, je suis radicale dans mon propos, mais j’en ai assez des préjugés, et tout spécialement des préjugés de lecture (dont je suis victime moi aussi, comme tout un chacun, en dédaignant, par exemple, les Marc Lévy et autres Eric-Emmanuel Schmitt). Pour répondre à ta deuxième question, je me permets de te renvoyer vers un billet reprenant le top 10 de mes romans jeunesse préférés: http://leslecturesdecachou.over-blog.com/article-25730801.html

  5. Evidemment ma réponse risque d’être très longue si je dois définir la littérature jeunesse, puisque tu sais qu’elle a une grande part dans ma vie professionnelle et privée. Comme Fashion, je n’ai jamais cessé d’en lire. Je crois déjà que tu as la meilleure démarche : lire de la jeunesse en n’attendant pas la même chose de ta lecture que si tu lisais un roman dit pour adulte. Il faut savoir de quoi on parle ( cela m’arrive souvent, je présente un roman jeunes ados sur le blog, et on me répond qu’il est decevant…pour un lecteur adulte ! ). Selon les âges, nous n’avons pas les mêmes attentes, nous n’investissons pas la même chose. Bref, je vais considérer qu’un roman jeunesse est bon si son thème sait exploiter finement un sujet intéressant pour un ado ( soit empathique soit qui répond à ses questions soit l’ouvre sur un sujet de réflexion ) tout en étant bien écrit ( vocabulaire varié, rythme des phrases, les images et les mots…) et préservant le plaisir le lire, de se laisser emporter, qu’il suscite une émotion. Je considère que le livre est réussi s’il ne  » formate  » pas son lecteur en lui imposant une littérature convenue, déjà lue 100 fois. Il va m’être difficile de te donner des titres, car j’ai tendance à avoir des catégories, à choisir par tranches d’âge. Je choisis sans hésiter des auteurs jeunesse : Yael Hassan, Christian Grenier, Susie Morgenstern, Paul Thiès, Horowitz, Desplat-Duc…Pour des titres, je manque de temps. Dès que possible.

  6. Et j’oublie deux auteurs incontournables pour moi : Alain Grousset et Scott Westerfeld.

  7. Débat passionnant ! Et les premiers commentaires le sont aussi. Je connais très peu la littérature jeunesse… c’est pourtant ce que j’ai dû lire pendant toute l’école primaire, et j’ai dû continuer au collège aussi, mais j’ai une folle capacité à oublier… Ça ne fait que quelques semaines que j’ai envie de découvrir ce monde jeunesse, grâce à ma médiathèque, en fait, où le rayon pour ados me paraît génial; du coup, je souhaite découvrir ça (puis en me disant qu’un jour, je travaillerai peut-être sur un tel secteur, en bibliothèque… donc il faut être curieux de tout ça). Mais je ne sais pas sur quelles critères il faut la considérer; je crois juste qu’il ne faut pas la comparer à la littérature adulte, c’est comme si on disait « une jupe bleue vaut toujours mieux qu’un pull kaki », ben non, ça n’a rien à voir, et aimer les deux est totalement compatible… Même si mon angle de vue est différent de celui d’un professeur, d’un libraire… je ne lis que pour mon plaisir, et mes critères diffèrent donc probablement. J’aime soit l’évasion totale et absolue (Harry Potter, mon amour !), soit des histoires d’apprentissage, oui, ou alors il faut que le personnage soit malheureux, incompris, mal à l’aise dans la société (je pense aux nouvelles jeunesse un peu autobiographiques de Capote, par exemple)… Je trouve que la fantasy, le fantastique, peuvent donner de très bonnes choses en jeunesse. De mes coups de cœur d’enfance dont je me souviens, je retiens surtout : « Mon bel oranger » de José Mauro de Vasconcelos, un vrai choc littéraire… et « Le 35 mai » d’Eric Kästner, totalement loufoque et génial !!

  8. Dans la littérature jeunesse, il y a aussi différentes tranches d’âge et différents genres ou styles. Métier oblige, j’ai lu, à une certaine époque, beaucoup de poèmes et de pièces de théâtre (tranche 8/12 ans). En revanche, peu de romans ou essais exclusivement pour ados qui je crois peuvent accéder rapidement à une littérature plus élaborée et ne pas se maintenir dans un seul système de pensée destiné rien qu’à eux.Je trouve dommage que des jeunes qui lisent Harry Potter (je n’ai rien contre!) ne vont pas plus loin en matière littéraire et de lecture comme je trouve regrettable ceux de 18 ans qui ne lisent que Musso et Lévy (je parle par expérience professionnelle). Eclectisme, c’est ce que je souhaite, ne pas se cantonner à une seule branche de la littérature. Quant aux livres dont je garde un grand souvenir, il y en a beaucoup mais je citerai particulièrement « Le Cercle des Poètes disparus ». Oh! Karine, il y a tellement à dire qu’écrire ce billet me paraît réducteur… A longueur d’année et de cours, je vis dans les textes et le théâtre et je te garantis que beaucoup d’ados réagissent avec émotion, sensibilité et intérêt devant la Beauté. Donc, tout, toucher à tout.

  9. A tous: Je commence à répondre maintenant mais je dois partir au ski dans pas longtemps… alors si je n’ai pas le temps de compléter, je le ferai ce soir à mon retour!! J’espère aussi qu’Ekwerkwe va venir faire un tour parce que la discussion que nous avions amorcée dans l’autre billet s’annonçait intéressante et constructive! Pimpi: J’aime énormément ce qui touche aux contes également. Aux contes et au fantastique. J’aime me permettre de rêver. Comme toi, j’ai vraiment découvert la littérature jeunesse sur le tard (je n’avais lu que les grands classiques jeunesse à l’adolescence) et beaucoup de livres adultes, surtout! Je ne comprends pas pourquoi j’aime maintenant… et que je n’aimais pas quand c’était le temps!!! Fashion: Je pense que notre appréciation d’un roman, qu’il soit jeunesse ou adulte, est toujours, toujours biaisé par nous ou par notre métier, s’il correspond le moindrement. Je ne cotoie presque pas d’ados actuellement alors des fois, j’ai du mal à remettre les choses en perspective, surtout en termes de niveau d’écriture. Bon, on s’entend que Fascination, ça fait exception… mais ya Edward (pour moi) et Jacob (pour toi)!!! J’ai aussi adoré les 4 filles du Dr. March (les 2 premiers, du moins… la suite m’a moins plu) et je connais davantage les romans que tu as lus adulte. Harry, c’est spécial (même si en regardant les notes que je lui ai donné, ça ne paraît pas… j’ai écrit ces billets plusieurs, plusieurs années après et j’étais pas mal analytique, je trouve!!) Et pour des titres à noter, tu peux revenir n’importe quand! 🙂 Manu: Toutes les contributions sont intéressantes, autant de la part de lecteurs qui lisent de la jeunesse que de ceux qui n’en lisent pas beaucoup. Comme je dis dans mon billet, je trouve que plusieurs livres conviennent aussi bien aux adultes qu’aux jeunes. La série « Anne » a été un grand coup de coeur pour moi (les trois premiers tomes et le 8e, surtout). Cachou: C’Est certain que de la littérature jeunesse, il y en a pour tous les goûts, comme la littérature adulte (je ne connais pas assez ça pour pouvoir dire si un livre est bon ou mauvais par contre… je peux juste dire si j’ai aimé ou pas). Je conçois, par contre, que la littérature jeunesse n’accroche pas certaines personnes (je pense à une amie, entre autres, qui a l’esprit très ouvert mais qui ne réussit pas à accrocher parce que trop loin d’elle.. comme moi qui ne réussit plus à accrocher à Levy ou Musso, même si je ne détestais pas au début). Cette catégorisation est là un peu partout, malheureusement… mais d’un autre côté, elle permet aux lecteurs de s’y retrouver un peu plus. Ce que je trouve dommage, c’est quand on généralise : jeunesse ou fansaty = mal écrit, ce qui n’est pas toujours vrai, comme tu le mentionnes! Je vais retourner voir ton billet, que je me souviens avoir déjà lu, d’ailleurs! Bon… faut que j’aille déjeuner et me préparer à dévaler les pentes! Promis juré, je vais revenir répondre aux autres comms! Ca promet! A ce soir!!!

  10. Qu’est ce la littérature jeunesse ? Vaste débat ! 1er) il y a les tranches d’âge, la littérature jeunesse c’est 0 à 15 ans c’est à peut-près cela après quinze ans on lit surtout de la littérature générale ! 2) La petite enfance s’est un certain type de livres (tissu, plastique) les formes, les couleurs livres simples – 3) ensuite vient les livres pour les enfants les Albums. Certains s’adressent pour les 4/5-10/11 ans d’autres pour les 8/9-11/13 ans.-4) Pour passer en douceur vers le roman il y a les premiers lectures (7/9 ans).Parallèlement, il y a les BD avec les grands classiques. 5) les romans sont abordés souvent suivant le niveau de lecture de l’enfant.Je ne connais pas trop la littérature jeunesse pour les ado. Et à côté de cela il y a les documentaires dans la littérature jeunesse richesse incroyable.C’est vrais aussi le Théâtre les enfants n’iront pas vers la lecture de pièce de théâtre de manière spontanée même la poésie,c’est pareil d’ailleurs chez les adultes. Mais ils adorent cela. Donc pour moi voilà ce qu’évoque la littérature jeunesse car c’est en lien avec mon métier. Pour ma part un bon livre de jeunesse est un livre excellent point barre. Enfant en CM2, j’ai étudié les Thibauts de Martin du Gard et j’en garde un excellent souvenir tout comme « Mon bel oranger » de José Mauro de Vasconcelos, j’ai grandi avec la Comtesse de Ségur, Béatrix Potter,les clubs des cinq, La petite maison dans la prairie. Adulte je découvre des auteurs jeunesses d’album Ungerer, Nadja, Solotareff, O. Lecaye, Y. Pommaux … Côté roman je me régale avec Roald Dahl, Desplechin, Zermatti, Smaja, Desarthe ….

  11. Je poste ici juste pour te signaler que je t’ai tagguée. Je t’attends donc sur mon blog en espérant que tu auras envie de jouer le jeu. Bon week-end.

  12. Je ne peux pas participer intelligemment au débat car je ne lis quasimment jamais de livre jeunesse, non parce que je n’en n’ai pas envie, mais parce que je n’y pense pas quand je fouine dans une librairie ou à la biblio. Cela dit, depuis que je fouine aussi sur les blogs, j’en ai noté plusieurs que je lirai un jour où l’autre…

  13. Voilà un sujet très intéressant ! En ce qui me concerne, je me suis remise depuis quelques années seulement à relire des livres catalogués « jeunesse ». J’évolue en fonction de mon entourage de jeunes lecteurs, en l’occurrence ma fille de 10 ans et mon neveu de 11 ans, tous deux grands dévoreurs d’histoires et de lectures, avant même de lire eux-mêmes. J’aime aller choisir des livres pour eux et avec eux. Eux aussi, ils adorent, car je dis rarement non à une visite en librairie ! Il m’arrive fréquemment aussi d’acheter des titres, qui ne leur plairont peut-être pas tout de suite, mais que je lis et garde pour eux pour « plus tard ». Dans les incontournables du moment, je veux dire à la maison, il y a « Miss Charity » de Marie-Aude Murail et « Tobie Lolness » de Thimothée de Fombelle qui plaisent beaucoup. Mon neveu avait adoré aussi la série « L’épouvanteur » qui l’avait passionnée. sans compter les livres de Michael Mopurgo, Susie Morgensten et autres plumes qui les passionnent. Et évidemment, les contes classiques et de tous les pays dont on ne se lasse pas ! En tous cas, l’offre en littérature jeunesse est phénomènale et on y trouve souvent des textes de qualité !

  14. J’ai vraiment découvert la littérature jeunesse avec mes enfants. J’ai l’impression pour ma part d’être passé directement des « 6 compagnons » à de la littérature adulte (bien que j’ai eu un passage « Jules Vernes » assez important ! Donc, mes enfants étant des grands lecteurs, j’ai connsenti du bout des lèvres à partager leur lecture, et je me suis bien souvent retrouvée happée par l’histoire… Oui, bien sûr, l’écriture n’est pas toujours excellente, mais je me suis plongée avec bonheur dans Harry Potter, Tobbie Lonless, les orphelins Baudelaire et dernièrement fascination… Et, sans hésiter, je préfère lire un bon livre jeunesse qu’un mauvais adulte !

  15. Bonjour, moi c’est A girl! Alors pour moi, la littérature jeunesse… Ben en fait, comment dire… (pfff c’est compliqué ton sujet) Je crois que je ne fais pas cette démarcation littérature pour jeunes/littérature pour moins jeunes (ouais on va dire ça pour se faire moins mal), ce qui compte avant tout c’est que le livre me parle quelle que soit sa ligne éditoriale. Plus jeune je lisais aussi bien les bibliothèques roses, vertes, les Sweet Dreams, les BD, que les classiques français, Margaret Mitchell et autres romans, ils me correspondaient tous, je m’y retrouvais, je trouvais autant de plaisir dans l’un ou l’autre genre. Et aujourd’hui c’est pareil, je prends autant de plaisir à lire des romans pour moins jeunes que de la littérature dite de jeunesse, sauf que les romans pour moins jeunes sont en nombre et en variété tel que ça me laisse moins de temps pour me pencher sur les autres. La littérature jeunesse sur mon blog (et dans ma tête), je la classe dans la rubrique 7 à 77 ans, tout le monde peut y trouver son compte à mon sens, la lire à différents niveaux de lecture. Dans ma LAL, j’ai « Les trilingues » d’Emmanuel Arnaud, Erik L’Homme (j’ai vu que tu l’avais chroniqué), la série Blanche de Hervé Jubert (on m’avait particulièrement recommandé « Blanche ou la triple contrainte de l’Enfer »), la saga de Katherine A. Applegate (The Search for Senna, etc et une autre série avec les Animorphes je crois), et d’autres encore. En fait quand j’y regarde bien, ce sont plus des ouvrages cotés SF/Fantasy (un genre que j’aime déjà beaucoup à la base)… Je crois que c’est cette catégorie là qui m’attire le plus dans la litté jeunesse (comme Philip Pullman, J.K.Rowling, C.S.Lewis, etc… les anglo-saxons sont vraiment bons dans ce domaine). Sinon j’ai eu il n’y a pas longtemps une petite nostalgie pour deux livres de mon enfance que je vais relire prochainement: « Reste avec nous petite soeur » de Aili Konttinen, et « La petite fille au kimono rouge ». 🙂

  16. Très intéressante discussion! J’avoue honteusement avoir un préjugé contre la littérature jeunesse, sauf exceptions exceptionelles (!) comme Pullman ou Harry Potter, sans vraiment en avoir lu beaucoup à l’âge adulte. L’idée que je m’en fais c’est que c’est un style d’écriture trop simple pour mon goût, où les émotions sont soulignées à gros traits (ce qui me tombe sur les nerfs en général, même en littérature adulte) et des thèmes adaptés pour les ados. C’est pourquoi par exemple la série Twilight ne m’attire pas du tout, même si je suis consciente que ce n’est qu’un préjugé puisque je n’en ai même pas lu une ligne pour me faire ma propre idée! Je sais, c’est mal! Mais il y a tellement de bons livres pour adultes à lire que je ne comprends pas cette attirance pour la littérature jeunesse, je l’avoue. N’est-ce pas parce qu’elle est plus facile à lire et demande moins d’effort intellectuel? Ne frappez pas! Je suis tout à fait consciente que c’est une forme de snobisme, je m’en veux mais c’est vraiment l’impression que j’ai souvent! (Exception faite pour ceux qui ont des ados et veulent partager leurs lectures, ce que je trouve formidable!)

  17. Un peu comme Fashion : : je n’ai cessé de lire des livres de la littérature jeunesse. En lire fait même partie des petits plaisirs de mon métier. J’en lis certains pour les thèmes développés (en vue de les proposer aux élèves par la suite.) Du coup, je regarde quels sont les thèmes abordés, s’ils collent avec le programme, s’il y a de l’action, de l’émotion … Mon top littérature jeunesse ? Hum … plutôt des auteurs fétiches comme Murail, Mourlevat, Morpurgo, Dahl, Friot. (Et j’en oublie …)

  18. Jusqu’à ce que mes filles aient l’âge requis pour en lire, je crois bien qu’il ne me serait pas venu à l’idée de lire de la littérature jeunesse ! Maintenant, j’en lis à l’occasion, essentiellement parce que c’est une occasion de partage avec mes jeunes lectrices ou par curiosité parce que le thème me tente. Mais les romans jeunesse ne m’apportent pas autant qu’un livre adulte (ils ne me « nourrissent » pas de la même manière), parce qu’ils ne correspondent pas à mes attentes, ce qui me paraît plutôt normal puisque je ne suis pas le public ciblé, même si je leur trouve des tas de qualités et s’il y en a que j’apprécie énormément, comme la trilogie « A la croisée des mondes », de Philippe Pullman.

  19. Je me suis mise à la littérature jeunesse à une période où je m’occupais beaucoup de mes neveux et nièces et où je leur achetais beaucoup de livres. Je les lisais avant et comme toi, je n’avais pas le même niveau d’exigence que pour la littérature adulte. Ce qui n’empêche pas d’avoir un certain nombre d’exigences: je n’ai jamais aimé les romans s’adressant uniquement à un sexe ou ceux qui prennent les enfants pour des idiots incapables de comprendre un mot de plus de deux syllabes. J’en lis moins maintenant mais de temps en temps, je trouve de belles choses. Il y a de tout en littérature jeunesse et les meilleurs d’entre eux valent largement beaucoup de livres adultes. Comme les romans de Jean Molla qui abordent des sujets difficiles ou Harry Potter ou Les Royaumes du Nord (que je n’ai pas aimé mais que je trouve de qualité). Comme toujours, ma préférence va avant tout aux classiques: Alice au Pays des merveilles, Peter Pan (là on pourrait contester l’appellation jeunesse en plus), Le merveilleux voyage de Nils Holgerson à travers la Suède entre autres. Les romans de Jules Verne sont aussi des romans que l’on peut prendre le même plaisir à lire à l’âge adulte que dans son enfance.

  20. Définir la littérature jeunesse est un bien vaste débat (en plusieurs années de recherche puis de travail je n’ai tjs pas trouvé de définition satisfaisante..et tant mieux!). A part peut être cette (antique et dépassée) loi du 16 juillet 1949 sur les publications jeunesse, rien ne trace vraiment de limite. Et d’ailleurs je suis ravie de voir que cette limite devient souvent floue, moins hérmétique. Quel bonheur d’entendre un adulte avouer avec surprise qu’il a lu (par hasard, provocation ou erreur) un titre « jeunesse » et l’a apprécié! Je trouve qu’il y a plus de carcans en litté adultes, que la place de l’imaginaire y est plus restreinte et que le « succès » se joue en peu de tps, alors que la catégorie jeunesse laisse la place à des long sellers et à des rééditions, enfin..il me semble. Quant aux titres préférés, nos blogs parlent pour nous, et honnêtement, j’espère que mes livres préférés sont encore à venir…(même si je viens de refermer avec regret et du baume au couer le dernier tome de la trilogie Ellana de Bottero) 😉 belle dicussion qui mériterait un blog entier…

  21. C’est un vaste débat que tu lances là! je vais essayer d’y répondre au mieux et c’est a dire repondre avec mon coeur et ma passion de lectrice! tout d’abord la littérature jeunesse je ne l’ai connue que très récemment il y a de cela 4 ans! oh bien sûr j’avais deja lu quelques titres mais rien de frappant! Je sais que bcp considèrent que la littérature de jeunesse et les romans ados ne sont pas de la vraie littérature et cela m’a toujours sidérée! car pour moi les livres pour ados à la différence de ceux dits adultes sont tout aussi riches et stimulants. Ce que j’aime dans la littérature de jeunesse c’est qu’elle est très réflexive et reflechie, elle s’adresse à des gens qui decouvrent un monde! pour moi ce sont des romans d’initiation, de passage à l’age adulte, ils sont importants et ils bouleversent un lecteur dans la mesure où ils incitent à réfléchir à notre propre place par rapport au monde, par rapport à la littérature en général! Ce n’est généralement pas pour rien lorsqu’on est attirée par cette littérature spécifique. D’ailleurs je reconnais un bon livre jeunesse quand je me dit tien celui ci j’aurais vraiment voulu le lire à 15 ans. Moi qui est perdu mon père jeune, je sais que lire Ne t’inquiètes pas pour moi ou Harry Potter m’aurait beaucoup aidé à traverser cette épreuve! moi je suis une grande fan de litté jeunesse et je le resterais longtemps! mon top je dirais JK Rowling, Ne t’inquiètes pas pour moi, Le dernier elfe, Coraline (qui devrait te plaire et qui est de Neil Gaiman!) et que dire ? Il y en a tant d’autres!!

  22. De retour, le lendemain matin (vous ne vouliez PAS lire ce que j’aurais pu écrire dans l’état où je me trouvais hier soir au retour du ski… et de l’après ski!!!)!! Emmyne: Je sais 😉 Quant à moi, quand je commente un livre jeunesse ou que je « note » mon plaisir de lecture, c’est certain que j’utilise mes critères adultes, je ne peux faire autrement, je n’ai pas d’ados près de moi pour comparer! Par exemple, le premier volume d’Aurélie Laflamme, que je n’ai pas apprécié et qui fait « tripper » les ados d’ici, c’est fou!! (Ca ressemble un peu à Georgia Nicolson, que j’aime beaucoup… je suis weird, parfois). J’aime bien tes critères et merci pour le grand choix d’auteurs! Toi, en tant qu’adulte, y trouves-tu ton compte en les lisant ou dois-tu te transposer en mode « ado » pour apprécier?? Erzébeth: Je note tes deux titres, ça risque de me plaire! Tes choix en littérature jeunesse et tes critères ressemblent beaucoup aux miens, je pense. Comme toi, je lis avec mes yeux d’adulte et je cherche quelque chose dans ce genre. J’avoue que c’est difficile à comparer mais certains romans pourraient se trouver autant en jeunesse qu’en « adulte » non? Je pense à des trucs comme « La voleuse de livres », pour ne citer que celui-là? Lune de Pluie: Le cercle des poètes disparus a été pour moi un coup de coeur cinéma… je l’ai encore d’ailleurs, en vieille cassette vidéo et je me rappelle avoir déjà lu le livre aussi… génial!! Je suis certaine que les réactions des ados doivent être géniales à observer devant l’art… je suis plutôt loin de ce monde, avec mes petits 0-5 ans (en difficulté) et mes livres d’images! Oui, l’éclectisme a du bon… ça nous permet au moins d’essayer pour voir ce qui nous plaît, ce qui nous touche. C’est beau de ressentir l’émotion dans ton commentaire!! Alice: Wow, merci pour tous ces livres! Ca me donne plein d’idées! Avec le boulot et les enfants qui sont proches de moi, je suis aux livres en plastiques avec des trucs qui bougent dedans! Mon neveu adore! Bizarrement, quand j’étais jeune, j’ai lu jusqu’à environ 9-10 ans la comtesse de Ségur et Anne la maison aux pignons verts. Après, j’ai commencé à piger dans la biblio de ma mère (parce que je trouvais le reste « bébé ») alors j’en ai comme « manqué un bout ». J’ai redécouvert le tout adulte. Le théâtre, j’ai toujours aimé, par contre!!! Côté théâtre jeunesse, récemment, j’ai eu un méga coup de coeur pour « La libraire » de Marie-Josée Bastien (je pense que tu l’as lu d’ailleurs!). C’Est génial! Stephie: Je vais voir! 🙂 Liliba: Un jour, l’envie te démangera peut-être tellement que tu auras le goût d’aller explorer ces rayons!!! De mon côté, je finis toujours par commander les livres jeunesse parce que je ne comprends rien dans le classement par « maison d’édition »!! Virginie: Tobie Lolness et Miss Charity sont dans ma liste « prioritaire »! Ils me tentent énormément!!! J’imagine vraiment que le fait d’avoir de jeunes lecteurs dans notre entourage influence notre façon d’appréhender la littérature jeunesse…

  23. L’être humain a la passion de la taxonomie, c’est du moins ce qu’on apprend en anthropologie :-))) Quand j’étais enfant, il y avait une classification claire, on commençait par la bibliothèque rose écrit gros (oui oui), puis on passait à la bibliothèque rose tout court (club des cinq, fantômette)ensuite on passait à a bibliothèque verte (langelot, Alice)… Chez mes grand parents je me suis pourtant rendu compte que pour la génération de mes parents, rose c’était pour les filles et vert pour les garçons la classification avait changé mais pas les livres… alors en bibliothèque verte on avait Jack London, alexandre Dumas, fenimore cooper… est-ce donc de la littérature jeunesse ? et aujourd’hui que j’ai des enfants je me pose de nouvelles questions, jusqu’à 11 an, je privilégie des critère d’accès… taille du livre, longueur des chapitre, grosseur des caractère mais ensuite… ma foi c’est bien plus difficile qui classerait Dumas en jeunesse . et pourtant il est bien publié en collection jeunesse comme Tolkien, saint exupéry, il y a des tas de bouquin qui ressortent aujourd’hui en jeunesse qui ont été publié avant en collection classique, générale ou spécifique comme sf ou polar.. tiens par exemple tout agatha christie et presque tout conan doyle ont été ressortis en jeunesse récemment Alors on en revient à la définition : est-ce qu’un livre jeunesse c’est un ouvrage qui a été écrit spécifiquement pour un public jeune par l’auteur (ce qui exclu ceux que j’ai déjà cité), est-ce que c’est un roman plus facile à lire mais là mais comment définir ça, parce que finalement si on prend deux adultes et qu’on leur faut juger la lisibilité d’un texte, ils ne seront peut-être pas d’accord… Moi il y a des tas de roman adulte que je trouve simpliste, mal écrit bourré de cliché de facilités et des romans destiné à la jeunesse que je trouve finement vu et sans complaisance particulière. Ou alors est-ce le thème qui importe, certains thèmes étant plus suceptibles de plaire à certains âges, c’est très possible mais du coup ça ne donne qu’un âge d’accès, le passage à l’âge adulte ou l’éducation sentimentale plaisent aux ados qui sont entrain de vivre ce passage mais continuent à plaire aux moisn jeunes qui l’ont passé depuis longtemps (du moins on peut le croire)… La question ce serait plutôt à quel âge devient on un lecteur à part entière avec le choix de tout lire du moment que ça nous plait… tu sais quoi je trouve que c’est difficile d’être structuré dans un commentaire :-))) mais en tout cas c’est passionant alors je vais conclure, j’aime les bons livres ceux qui me plaisent peu importe qu’il soient étiquetés jeunesse, garçon, midinette…

  24. Gambadou: J’ai un peu la même impression que toi. On dirait que j’ai manqué une grande période de littérature jeunesse!! La littérature jeunesse me permet aussi de m’évader assez facilement. Je retrouve facilement la petite fille que j’étais. Dans ceux que tu cites, je n’ai pas réussi du tout à accrocher aux orphelins Beaudelaire… mais alors, pas duuu tout! Peut-être est-ce à cause de ma vision trop « adulte » pour celui-là (les suites de malheurs, à part dans Dickens, j’adhère pas, mais pas du tout!!) A girl from earth: J’adore ça, plein de titres à noter!! Yep, mon sujet est compliqué!! Je n’arrive pas à me faire une tête moi-même!!! Moi aussi j’aime autant la littérature adulte que la littérature jeunesse mais je n’y retrouve pas la même chose, on dirait. Comme tu dis, on y trouve notre compte à différents niveaux!! Je viens de me souvenir que toi aussi tu étais une fan de « Sweet Dreams »!! Souuuuvenirs!!! Grominou: Pas question de frapper, ne t’inquiète pas!!! Chacun ses préférences, chacun est attiré vers différentes choses. Je vais avouer, en parlant pour moi, que je lis souvent davantage de littérature jeunesse quand je suis plus fatiguée parce que oui, c’est plus facile à lire. Par contre, j’aime et ce n’est pas pour cette raison. En fait, quand c’est trop « souligné à gros traits » (j’adore ton expression!.. Je sens que je vais la réutiliser), ça me tape sur les nerfs en adulte… tandis que je pardonne en jeunesse, bizarrement. Tu sais, tu es loin d’être la seule adulte qui n’a pas l’intérêt de lire de la littérature jeunesse!! Je passe souvent pour une totale extra-terrestre au boulot et dans mon cercle d’amis!! Leiloona: Merci pour ton top! J’aimerais travailler avec des plus vieux juste pour ça, pouvoir leur faire découvrir des histoires!! Brize: Je ressens cette distinction moins que toi, je crois. J’ai redécouvert la littérature jeunesse à l’âge adulte (j’adore tout ce qui est rose ou brillant… et il y avait des livres qui correspondaient à cette description dans le rayon jeunesse, c’est ce qui a tout déclenché!!) et j’y ai trouvé un bon moyen d’évasion. Bizarrement, comme j’attends souvent davantage de la littérature adulte, je suis plus facilement déçue d’un livre de littérature générale que d’un livre jeunesse. Je sais, je suis bizarre!! D’accord pour la trilogie de Pullman, je l’ai adorée aussi! Isil: Romans uniquement pour un sexe, ça ne me dérange pas (chick litt our ados… why not ;)) ) mais j’aime aussi quand je sens que les garçons peuvent se sentir interpellés. Par contre, comme toi, quand le livre semble prendre les jeunes pour des imbéciles qui vont gober n’importe quoi et qui expliquent tout, toue, tout comme si leur vocabulaire était de niveau 18 mois, ça m’énerve aussi. J’aime beaucoup les classiques pour enfants (comme toi, pour la « vraie » version de Peter Pan – qu ej’ai adorée – ça m’apparaît contestable…) et les contes de fées. Je n’ai lu que 2 Jules Verne (et ça date) mais j’aurais tendance à croire que je les aimerait encore adulte! Faelys: Je m’empresse de noter la trilogie Ellana, alors! Je suis bien d’accord, les limites deviennent plus floues. La littérature jeunesse s’est adaptée à notre société aussi et certains thèmes ne sont plus évités (il paraît qu’ils l’ont déjà été mais bon, je n’ai pas connu cette époque!) Ce que j’aime, dans la littérature jeunesse, c’est souvent qu’elle se prend moins au sérieux, qu’on peut se permettre de déborder davantage. Oui, certains auteurs pour adultes se le permettent aussi mais bon, de façon différente. Cette loi, c’Était quoi?? (Je ses que je vais être trop curieuse et que je vais aller fouiner tout de suite!!)

  25. Lael: Oui, le débat est vaste mais il m’intéresse énormément!! Une autre qui a découvert la littérature jeunesse sur le tard!! J’adore ton expression « pour des gens qui découvrent un monde »… J’imagine que c’est comme pour autre chose, qu’il y a du bon et du moins bon. J’aime aussi tout ce qui est initiation, passage à l’âge adulte (mes copains me taquinent en disant que c’est parce que je n’y suis pas encore tout à fait et que ça me concerne encore!) et ça me pousse toujours à réfléchir, on dirait! Coraline, de Gaiman, est dans mes prochaines lectures… J’adore Gaiman!!! Yueyin: Tiens, je n’aurais pas eu l’idée de placer Dumas en jeunesse!! Bien que je conçois que les aventures du Comte de Monte Cristo ou des mousquetaires puissent plaire aux jeunes!! Quant à Agatha Christie (que j’ai effectivement lus vers 12 ans), je l’aurais classé « général qui peut plaire aux jeunes »!! Bon, comme tu vois, j’ai des catégories assez bizarres, pour faire changement! C’est réellement difficile à définir et juste me questionner me remet en question en tant que lectrice!! Peut-être qu’il y a des romans qui plaisent aux jeunes et aux adultes-qui-se-mettent-dans-la-peau d’un jeune, d’autres qui plaisent aux jeunes seulement, d’autre qui plaisent aux jeunes-et-aux-adultes-bébé, d’autres qui plaisent à toutes les tranches d’âge et d’autres qui plaisent juste aux adultes?? Ok, je me vois très mal établir cette classification où que ce soit!!!! J’ai aussi remarqué cette tendance à sortir un livre à la fois en jeunesse et en littérature générale… , ça indique tout de même que les deux publics peuvent se sentir visés… Bref, je pense que je ne suis pas vriament compréhensible! MAis la discussion est super intéressante!

  26. Hou là là, les commentaires rivalisent de longueur avec le tien ! Qui a dit que les contrastes c’est intéressant ? Je vais être brève, pas pour cette raison mais parce que je ne lis pas de romans jeunesse mais j’aimerais en lire. Pour le peu que j’en aie lus, je suis assez d’accord avec l’effet d’inachèvement. La différence entre les deux devraient être à mon humble avis qu’un adulte peut lire un livre pour la jeunesse et le trouver très intéressant mais pas l’inverse. J’imagine que dans les thèmes « jeunesse », une attention est apportée pour ne pas perturber, déprimer le jeune, l’attirer vers le bas. C’est difficile à gérer pour un adulte, alors pour un jeune de 11 ans, ça pose un problème inutile quand ton énergie est monopolisée par ta croissance. Tu ne demandes pas à un pommier fraîchement planté de donner des fleurs et des fruits, tu l’arroses, lui ajoutes même un tuteur pour qu’il ne courbe pas sous les affres des intempéries. Tu ne fais pas exprès pour l’offrir aux vents violents, tu essaies de le protéger un peu et tu n’oublies surtout pas de l’arroser. (Comme je suis concise dis donc ! Est-ce que ce serait contagieux ?) J’ai un ami prof de primaire qui lit énormément de livres jeunesse, dont de la BD, est-ce que je devrais le rajouter comme chroniqueur au Passe-Mot (il s’exprime bien, et joyeux et pas consis) ? C’est une question que je me pose depuis longtemps.

  27. En France, le seul critère qui différencie littérature pour la jeunesse de littérature pour adultes est une question non pas d’auteurs mais d’éditeurs. Pour cette raison, certains auteurs se voient proposer de publier en jeunesse alors qu’ils n’y avaient pas pensé. Les éditeurs jeunesse sont obligés de faire paraître sur leur livre la mention de la loi du 16 juillet 48, ce qui explique qu’un même texte puisse être publié soit en jeunesse soit pour adulte. J’ai lu beaucoup (et je continue à lire beaucoup de livres jeunesse) puisque j’ai même fait ma thèse sur ce sujet. Je peux donc dire que de nombreux livres dits pour la jeunesse m’ont marquée, m’ont fait pleurer, rire. J’en ai lu enfant, ao et maintenant. J’aurais du mal à établir un top 10 mais je te conseille d’Aranka Siegal Sur la tête de la chèvre et La grâce au désert, La sixième de Susie Morgenstern, Sobibor de Jean Molla, L’enfant caché de Berthe Burko-Falcman est magnifique avec une écriture très fine, des récits entrecroisés, Rachel Hausfater Doîeb et son chemin de fumée… ce sont les titres qui me reviennent à ‘instant, je reviendrai éventuellement compléter.

  28. Venise: En effet, les commentaires sont beaucoup plus intéressants que le billet, je trouve!!! Quant aux thèmes, ils sont très variés… on y traite des préoccupations des jeunes à l’adolescence mais aussi de sujets plus sérieux. Existe-t-il des romans « noirs » en jeunesse… je ne sais pas trop! Il faudrait demander à nos experts! Et bien sûr que ce serait intéressant d’avoir les chroniques de ton ami! Du moins pour ceux qui, comme moi, aiment la littérature jeunesse! Elou: J’ai été moi aussi marquée par plusieurs livres jeunesse. D’autres, moins. Mais c’est la même chose avec la littérature adulte, alors… Merci pour tous ces titres (j’ai justement vu Sobibor et La sixième tantôt… tu me fais regretter de ne pas les avoir achetés!!) Je pense qu’il y a beaucoup à explorer en jeunesse quand ça nous intéresse, bien entendu!! Intéressant aussi, cette histoire d’éditeurs. Je suis tellement loin de ce milieu que je les oublie parfois!!

  29. J’avoue qu’il est rare que j’y trouve mon compte. Je me transporte en  » mode ado « , voir  » mode enfant  » comme tu dis. Ceci dit, cela ne gâche rien à mon plaisir de lecture, au contraire je pense.

  30. c’est marrant parce que moi quand je lis de la jeunesse, je me dis souvent que j’ai loupé le coche quand j’étais ado! au contraire j’ai grandi trop vite et la litté jeunesse me ramène à une époque que je n’ai pas vécu profondément! oui en fait ca nous ramène à cet état de découverte et c’est fascinant!!! je pense que tu vas bien aimé Coraline!! j’adore Gaiman aussi!! si seulement un jour je pouvais le voir!

  31. Emmyne: Je lis aussi les livres jeunesse autrement… mais il arrive parfois que je sois très touchée aussi en tant qu’adulte! Lael: D’accord avec toi… c’est ce que ça me fait vivre aussi. En fait, ma période « ado » n’était pas désagréable, je n’avais pas de « problème » majeur – juste les ennuis « normaux » – mais j’ai l’impression que j’étais tout le temps fâchée… quand je lis de la jeunesse, je me remet dans cet état… sans la colère et ça me plaît… souvent!

  32. J’ai un rapport assez particulier avec les romans jeunesse car pendant un très long moment notamment lors mon adolescence je ne lisais que ça. Je dévorer les « Chair de Poule » les romans à l’eau de rose mais assez mature pour le style de je ne sais plus trop quel collection et c’est aussi ce qui à former la lectrice que je suis. « Chair de poule » m’a fait découvrir les joies de l’horreur et devenir une fan incondionnelle de Stephen King et Peter Straub en autre. Les romans plus classiques m’ont donné l’envie de lire et d’approfondir tout ça. Après je pense qu’il s’agit aussi d’envie et de préjuger. Car malheureusement beaucoup de livres classés dans la section jeunesse sont sujets aux préjugés mais moi je ne suis pas essentiellement d’accord et nous en avons de nombreux exemples « Twilight » « Harry Potter » Tout deviennent au fil du temps et des années plus mature comme s’il voulaient grandir avec leurs lecteurs. Je pense qu’il serait trop réducteurs de s’arrêter à la mention jeunesse sur un livre car on pourrait être vraiment très surpris de ce qu’on pourrait y trouver dedans. Car les jeunes et nous-mêmes d’ailleurs devenont de plus en plus exigeant et cela se voit dans les domaines culturels (séries, films, musique ect…) Donc pour répondre à ta question, je préfére largement lire un bon livre jeunesse qu’un mauvais livre adulte. Après définir ce qui fait un bon livre jeunesse, pour moi c’est surtout de ne pas prendre le jeune pour un abruti fini comme je le vois de temps en temps. Que le language employé soit correct et non pas style sms ou autre. Bien sur il faut qu’il soit dans l’air du temps mais sans oublié des valeurs fondamentales. Je trouve aussi que les adaptations cinématographiques des romans jeunesses aident beaucoup et poussent si suite il y a les jeunes et nous à acheter et lire ces livres, ce qui est un grand plus aussi. Après les grandes sagas citées font bien sur partie de mes coups de coeur mais je citerai aussi Eragon, Les chroniques de Narnia, Cathy’s book, la saga Uglies aussi. Voilà pour mon long monologue sur la littérature jeunesse. Juste une dernière chose je lis de la littérature jeunesse et je n’en éprouve aucune honte.

  33. souvent je me demande ce qui cloche chez moi …. Pourquoi à presque 28 ans je lis autant de roman jeunesse alors qu’à 14 je dévorais les romans historiques de mon père …. Mais je découvre avec bonheur que je ne suis pas la seule !!!! Hourra !!!! Amateur de Fantasy j’avoue que bien souvent la fantasy et le fantastique jeunesse sont proches toutefois chaque genre littéraire conserve ses codes et ses classiques. Un bon roman jeunesse est un roman qui ne peut être reposer tant qu’il n’est pas fini ! Et c’est là le hic, car souvent composé de plusieurs tomes …. Mon mari râle très très souvent et me supplie d’attaquer le tome 3 le lendemain. Mes lectures jeunesses sont très similaires aux tiennes je rajouterai Chroniques de Narnia, Le clan des Otori, Tara Duncan, Eragon… félicitations pour ce blog que je découvre aujourd’hui même ! je viens de trouver une source inépuisable ! Merci !!! Cécil

  34. Deliregirl : C’est un sujet qui provoque beaucoup de commentaires élaborés, c’est bien!!! Contrairement à toi, je n’ai pas beaucoup lu de jeunesse à l’adolescence mais j’en lis maintenant. Il y a vraiment des trucs qui m’on plu en jeunesse et comme toi, quand on prend les jeunes pour des épais, ça m’énerve!! Je n’ai aucune honte non plus à lire de la littérature jeunesse mais je conçois que ce ne soit pas au goût de tous. Ma mère, par exemple, qui a travaillé avec des enfants toute sa vie, aime les albums pour enfants mais pas du tout du tout la littérature ado! Pourtant, elle n’est pas vraiment difficile question lecture (un peu comme moi, quoi!!) Cécil: Tout d’abord, bienvenue ici!! Eh non, tu n’es pas la seule, j’ai eu exactement le même cheminement. Je prends en note certains titres que tu mentionnes (j’ai lu Narnia il y a une éternité… je le relirai certainement un jour!!)

  35. Karine: Je lis plus de littératue jeunesse maintenant que quand j’étais enfant ou ado. Je crois que c’est en partie parce que c’est moins long à lire et que ça rente bien dans mon horaire chargé. Je pense qu’on va aimer un livre si on s’y reconnaît ou parce que ce livre traite d’un sujet qui nous touche. Mes derniers coups de coeur: -Une ombre au tableau par Josée Plourde -Sur les traces de Lou Adams par Josée Plourde -Ma vie ne sais pas nager par Élaine Turgeon

  36. Amiedeplume: J’avoue que sur semaine, quand je « rush » un peu, je trouve que la littérature jeunesse me convient parfaitement, moi aussi! Merci pour les titres de littérature jeunesse québécoise… .je ne les connaissais pas du tout!!

  37. pfff c’est dommage car je n’ai pas le courage de lire tous les commentaires, alors que je suis sûre que ça devrait être très intéressant ! Pour ma part, je me suis mise à lire de la jeunesse pour mon boulot, comme tu le sais. Il y a quelques titres seulement qui m’ont vraiment plu, parce que les thèmes sont forts et/ou que l’écriture est extraordinaire… Mais c’est sûr, je préfère lire un bon roman jeunesse qu’un mauvais roman adulte !!! J’ai eu plusieurs coups de coeur en jeunesse, notamment dans les albums pour les tout petits mais en roman, c’est simple : tous les Morpurgo, lettre d’amour de 0 à 10 ans, maintenant c’est ma vie et les fragmentés ! (tous commentés sur mon blog!)

  38. Bon, alors qui se permet de venir critiquer le niveau intellectuel de ce billet??? Si j’en crois ton blogit, il y a des gens qui pensent que tu n’as pas de cervelle parce que tu ne sais pas pourquoi tu aimes la littérature jeunesse??? Mais quel snobisme!!! Elle est où, l’ouverture d’esprit de ces gens-là???? Pourquoi aller insulter des gens sans prendre la peine de lire ce qu’ils écrivent en entier? Je suis à 100% avec toi !!!

  39. Emeraude: En effet, les commentaires sont bien intéressants!! J’ai cru remarquer que tu étais en phase « jeunesse » pour le boulot et j’ai pu suivre une partie de ça, en effet! Mopurgo est un auteur que j’ai à découvrir, je crois… définitivement. Pimpi: Il faudrait que je cesse de donner mes états d’âme dans le blog-it! J’étais comme morte de rire à la lecture de deux messages via le formulaire contact (presque semblables, c’est pour ça que je me dis que ça doit venir de quelque part) qui me disaient que j’étais pas mal niaiseuse de partir une discussion sur la littérature jeunesse parce que parfois j’aimais ça, et d’autres fois, je n’aimais pas et que si j’étais trop peu brillante pour me rendre compte que c’est normal avec toute littérature et pas juste la littérature jeunesse, je faisais bien pitié. Et qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec notre discussion de niveau de bas étage (en ces termes)!!!! En fait, je me demandais un peu de quoi ils parlaient vu que pour dire ça, je pense qu’ils n’ont pas vraiment lu le billet!!! En fait, c’est plutôt drôle et il y a longtemps que les insultes de parfaits inconnus ne me dérangent plus tellement! Je pense que je vais enlever le blog-it, en fait! :))

  40. Je ne lis pas beaucoup de livres jeunesse, mais je vous recommande chaudement « School Underworld et les ondes maléfiques » de Marie-Christine Buffat, paru aux éditions Mic-Mac. Pour vous faire une idée: http://www.editions-micmac.com/suondes.html

  41. Daniel Fattore: Je vais voir tout de suite!! Je ne connais pas du tout mais le titre me plaît!!

  42. Vindiou! J’ai au moins un siècle de retard, désolée. Bien sûr que c’était de la provoc, un bon livre est un bon livre, point. Et je considère que le plaisir que je prends à lire de la littérature jeunesse est, tout comme en littérature adulte, mon seul critère d’évaluation. Et il m’arrive d’être enchantée par un « roman » écrit pour les tout-petits, genre cinq/six ans. Parce que c’est vif, percutant, bien construit, etc. En fait, il y a tout autant de bons et de mauvais livres en jeunesse que chez les adultes, ce n’est pas la question. Le problème est que les auteurs/éditeurs (rayer la mention inutile, s’il y en a une) ajoutent, aux défauts courants, une propension regrettable à l’infantilisation, au didactisme et à la bienséance. Beurk. Et puis peut-être aussi, souvent, une tendance à tendre au mômes un miroir dans lequel ils puissent se regarder: mais, personnellement, il me semble que l’on trouve davantage d’intérêt et de réponses aux questions que l’on se pose dans le décalage, plutôt que dans le calque. C’est pourquoi j’adore, par exemple, des auteurs comme Roald Dahl ou Neil Gaïman, qui n’hésitent pas, quand ils écrivent pour les enfants, à garder une grosse part d’ombre à leurs histoires. Et puis à côté, on trouve inexplicablement « La guerre du feu » de Rosny aîné, systématiquement, au rayon jeunesse. Je ne sais même pas s’il est réédité dans des collections adultes. Alors que c’est une merveille vraiment difficile d’accès, avec un vocabulaire incroyable. Après, pas d’angélisme, je crois que chaque gamin fait son chemin tout seul en piochant dans le tas, et chaque livre lu ne marque pas au fer rouge, ni en bien ni en mal. Ou alors, rarement.

  43. Ekwerkwe: Aucun doute que c’était de la provoc!! ;)) C’est d’ailleurs pour ça que je me suis permis de te citer!! Tout à fait d’accord pour le côté infantilisant ou pour les bons sentiments déversés à la louche… ça m’empêche d’y prendre plaisir parfois. Je n’ai rien contre les parts d’ombre, comme tu dis, au contraire… Je ne connais pas du tout « la guerre du feu »… mais ce que tu en dis me tente bien!!

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