Parce qu’on est aujourd’hui… (petite parenthèse nostalgique…)

 

Quand j’étais ado, nous avions déclaré le 18 novembre notre « Ourselves day ».  C’était parti dans un salon, autour d’un feu de foyer et – probablement – après une longue série « d’apéritifs » mais nous avions décidé, les copains et moi, que parce que nous étions nous et que nous le valions bien, nous avions droit à notre propre jour férié (ben oui, pourquoi pas!).  Ce jour-là, c’était un 18 novembre… pourquoi ne pas commencer les bonnes choses tout de suite!   On était jeunes, on était encore tous là, on pensait qu’on y serait toujours et nous étions un peu déchaînés et un peu wild!  On croyait qu’on serait toujours ensemble, inséparables.  Chacun pensait qu’il changerait le monde (ou qu’il passerait sa vie à tripper autour d’un feu avec une guitare et une caisse de 24, c’est selon) et si on nous avait dit à ce moment-là qu’on finirait par travailler dans un hôpital, devant un ordinateur, dans une école, dans un bureau et qu’en plus, nous serions heureux comme ça, nous lui aurions ri au nez!  Et pourtant…

Alors mon petit côté nostalgique me fait envoyer ce petit clin d’oeil aux copains du temps (qui se reconnaîtront certainement), où qu’ils soient.  Et aux détracteurs (qui se reconnaîtront aussi), OUI j’adore Hedley et NON, je n’en ai même pas honte!!!  Vous pouvez me traiter d’ado attardée tant que vous voulez!! Bon-e!! 🙂

Fin de la parenthèse-à-souvenirs… je reviens bientôt avec des bouquins, promis!!!

Old School
Hedley

Don’t believe everything happiness says
Nothing feels better than hiding these days
We bury our fears in the drinks, in these tears
For the days we believed we could fly

Call up your brothers and sisters and friends
We’ll go back to the place where the night never ends
We’ll remember the fires, the burning car tires
Boy how in the hell did we get here?

Refrain
So why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

Over and over and over again
We sat down for a minute, grew up into men
Now we’re putting out fires and changing car tires
Man how in hell did we get here?

Refrain

And we’ll never get back what we
Gave away, when we still have that fire in our eyes
Don’t believe everything happiness says
Nothings as real as our old reckless ways
When we drink by the fires
The burning car tires
Bad girls and good liars
The dreams we’d conspire
The days we went crazy
The nights wild and hazy
Man how in the hell did we get here?

Refrain

Why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

13 Commentaires

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  1. You’re sweet. To all of us. Cheers. Shoes? You really want more shoes? Really?

  2. Merci pour cette découverte, Karine. Tes amis ont de la chance d’avoir quelqu’un qui pense à eux de la sorte.

  3. Ben quoi, moi aussi, j’aime bien Hedley et je n’ai pas honte non plus ! mdr ! Mais ton billet est très touchant … où est passé tout ce temps entre notre adolescence et maintenant ? On n’a rien vu passé !

  4. Alex: Je veux toujours plus de souliers!! Et dans ce film, ils sont vraiment troooop bien!! Je les veux tous!! Maijo: Disons qu’on a de la chance tous ensemble! On a de beaux souvenirs et bien qu’on soit tous passés à autre chose, ça reste une belle période de ma vie. Joelle: C’est ça qui m’a fait le plus flipper… c’est qu’on n’a rien vu venir! Mais bon, je ne retournerais pas en arrière, tout de même! Contente de savoir que je ne suis pas la seule « plus de 15 ans » à aimer Hedley!!!

  5. On ne se rend pas compte que le temps passe. Un jour, on fait la fête avec les copains, le lendemain, on est à plus de 6000km d’eux, on n’a plus personne et on va être tata… mais moi non plus, je ne retournerais pas en arrière!

  6. Bonne fete de nous darling. J’ai pris mon jour off pour commemorer. Mark says hi. He also says that we’re crazy.

  7. Certainement qu’une journée comme telle se souligne. J’aime quand on ne renie pas son passé, après tout, c’est de ce tissu tissé serré dont nous sommes fait.

  8. c’est sympa ces souvenirs… nostalgie quand tu nous tiens !

  9. belles paroles par contre, je ne connaissais pas du tout j’aime bien le ourselves day 🙂

  10. C’est très touchant tout ça …

  11. Pimpi: C’est fou pareil… ça passe vraiment rapidement! Yann: J’imagine que l’usage de ce « that » est pour te moquer de moi?? :)) Un journée off, c’est pire que moi, ça!! Dis à Mark que je fais dire bonjour aussi! Venise: Non, je ne renie rien du tout! Ce sont de beaux souvenirs pour moi et ça a certainement joué sur ce que je suis maintenant! Haut niveau de tolérance, disons!! Gambadou: En effet… j’ai une toute-petite-mini-tendance nostalgique! Stéphanie: C’est un concept génial… quandon était jeunes, c’était parfait pour manquer l’école avec bonne conscience! En plus, il n’y a pas de congé férié, en novembre!! Romanza: 🙂

  12. Moi j’aime bien les ados attardés… ça doit être parce que j’en suis une 😉

  13. Yueyin: Je pense que quand on a une tendance ado attardée,c’est a vie!!! Et je suis condamnée!!!

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