Bleak House – Charles Dickens

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L’interminable dossier judiciaire « Jarndyce et Jarndyce », qui fait péniblement son petit bout de chemin depuis plusieurs années dans les méandres de la Cour de Chancery, réunit un groupe de personne disparates: Ada Clare et Richard Carstone, héritiers du dit dossier judiciaire; Esther Summerson, une jeune fille orpheline de parents inconnus; l’avocat menaçant Tulkinghorn; l’inpecteur Bucket; et même Jo, un petit balayeur de rue habitant le mal famé Tom’s-All-Alone. 

Commentaire
Je suis en amour avec Dickens, je l’ai déjà dit??  Oui?  Bon, quand on aime, on le dit souvent, je crois!  Alors voilà, je suis en amour avec Dickens!  Ce livre, qui m’a été offert par Isil dans le cadre du Victorian Christmas Swap a été celui qui m’a tenue un peu loin des blogs (et surtout du mien) pendant ces deux dernières semaines, celui que j’ai savouré, pas trop vite, pour ne pas voir la fin, celui que j’ai trimballé partout (oui, oui, toutes ses 1035 pages en petits caractères) au grand désespoir des courroies de mon sac!!  Bref, pendant deux semaines et quelques jours, j’ai vécu dans le 19e siècle de Dickens, j’ai visité les coins mal famés de Londres, j’ai traîné dans la fameuse Court of Chancery, j’ai pris le thé à Bleak House ou dans le manoir de Lady Dedlock et j’ai suivi le destin de tous ces personnages avec plaisir. 

J’aime de Dickens ce que plusieurs lui reprochent: plusieurs de ses romans fourmillent d’une grande quantité de personnages (même les personnages secondaires sont tout de même bien décrits) d’un caractère très typé.   Ils sont bons ou vraiment pas bons.  Ils sont ridicules ou admirables.  Et jamais, jamais ça ne me dérange aucunement avec Dickens alors que parfois, les « saintes personnes » m’énervent dans des romans.  Il y a ici énormément de personnages.  Ca prend quelques pages à s’y habituer, à les démêler, mais on sent ce petit monde vivant et ça permet d’y croire!

Et surtout, surtout, la plume de Dickens.  Dans ce roman, deux narrateurs se succèdent: un narrateur omniscient, un peu sarcastique et ironique et Esther Summerson, une jeune orpheline que Mr Jardnyce (oui, un des Jarndyce de « Jarndyce et Jarndyce ») prend sous son aile et qui servira de demoiselle de compagnie à Ada, une future héritière de la même cause.  Les deux voix sont très distinctes, très différentes et apportent des regards tout à fait complémentaires sur les choses.   Et malgré les sujets traités, qui dénoncent plusieurs travers de la société anglaise de l’époque, cet humour ironique, toujours présent, est pour moi une pure délectation.  Les pages sont remplies d’images très Dickensiennes, de références à l’époque… j’adore!  J’ai d’ailleurs le goût de relire les romans de Dickens que j’ai lus à l’adolescence en VO, juste pour cette plume!

Bon, je réalise que le résumé ne dit rien du tout et que je ne fais que délirer comme une ado pâmée devant les New Kids on the Block (désolée… quand j’étais ado, c’était eux qui étaient à la mode… Je sais, je suis vieille!  Moi, je les aimais pas mais je remarquais que tout ce que les fans trouvaient à dire, c’est : leur musique est trooooop bonne, ils sont troooop beaux… et rien d’autre) qui ne dit rien de vraiment constructif.  Là, vous vous dites : « Mais quand est-ce qu’elle est constructive, elle?? »  Mais j’ai bien dit essayer!!  C’est le mot clé!

L’histoire, qui se passe vraisembablement dans les années 1830, a pour fond social une affaire judiciaire, « Jarndyce et Jarndyce », qui traîne depuis des années dans la Cour de Chancery, noble institution anglaise qui était chargé de régler les questions d’héritage quand les testaments n’étaient pas clairs… ou même quand ils l’étaient . Sa particularité?  Les affaires étaient souvent passées d’une génération d’avocats – et de plaignants – à l’autre: ça ne finissait jamais!!   Jarndyce et Jarndyce est donc la plus longue des plus longues.  Ada, Richard et Mr. Jarndyce sont quelques uns des partis impliqués dans cet héritage.  Ils seront réunis, avec Esther Summerson, sous la tutelle de Mr. Jarndyce, en attendant que les futurs héritiers soient majeurs. 

D’un autre côté, nous faisons la connaissance de Sir Leicester Dedlock et de sa Lady qui se meurt d’ennui dans ses diverses résidences.  Mais la dite Lady a des secrets, qu’elle cherche à cacher alors que Mr. Tulkinghorn, vilain avocat, tente de la manipuler.   À ceci s’ajoute une galerie de personnages qui ont tous leur petit rôle à jouer, leurs petits secrets.  Mention spéciale à Mr. Skimpole qui m’a vraiment énervée  avec sa naïveté forcée et sa façon de se décharger de toute responsabilité!!  Ou au grand-père Smallweed, tout décrépi dans sa chaise, usurier qui ne pense qu’à l’argent et à la façon d’en faire!

Nous suivons donc ces personnages sur quelques années, alors que Jarndyce et Jarndyce avance à pas de souris dans le labyrinthe judiciaire anglais.  Ca semble réducteur comme résumé mais c’est ce qu’il y a à savoir.   Dickens met en avant l’absurdité de ce système judiciaire qui fait attendre tout le monde, au grand plaisir des magistrats qui se graissent la patte.  Aussi l’absurdité de ces dames patronesses qui se dévouent pour différentes causes lointaines alors que leur famille dépérit ou que les habitants des bas fonds de Londres crèvent sous leurs yeux indifférents.  Ca et tant d’autre choses!

Bref, si ce livre avait été terminé hier, au moment d’écrire mon top de l’année, il en aurait certainement fait partie!  Certains pourraient trouver des longueurs, des scènes ou des personnages pas vraiment nécessaires à l’histoire… je suis d’accord, tout n’est pas nécessaire!  Mais ces scènes sont de vrais bonheurs à lire… du moins pour moi!!!

Merci encore Isil pour ce merveilleux livre!!  Je sens que je vais bientôt aller fouiner pour me trouver ton premier préféré!!

10/10

28 Commentaires

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  1. 10/10!!! En plus la collection Penguin Classics se vend à un prix dérisoire à l’université!!! Noté!

  2. Bonne année 2009 ! Au plaisir de revenir te lire souvent… bizz liliba

  3. Quel beau commentaire qui donne envie de lire au plus vite ce livre de Dickens. je note avec plaisir. Je profite de ce mot pour te souhaiter une très belle année 2009 débordante de joie, bonheur, santé et de belles découvertes littéraires.

  4. Le réveillon n’est pas encore commencé et je me sens déjà un peu pompette. Je flotte littéralement devant mon écran en lisant ton billet. J’ai un sourire auprès duquel celui du chat du Cheshire a l’air d’un simple petit sourire à peine esquissé…bref je suis en extase! J’aime Dickens, j’aime Bleak House, jaime les coeurs roses sur les avis de Dickens. Le plus drôle c’est que je me reconnais vraiment. Ce que certains reprochent à Dickens, c’est ce que j’aime. J’aime même ses « saintes » (Esther n’est pas loin d’en faire partie même si elle est très intéressante et attachante par rapport à d’autres). Je ne m’identifie pas parce qu’elles sont « too much » mais ça me fait rire et je ne les prends pas du tout au premier degré. Et il n’y en a pas beaucoup qui pourraient se le permettre. Et ses longueurs, c’est ce qui rend le tout inoubliable. Les personnages sont fabuleux dans « Bleak House ». J’ai un souvenir très précis de l’horrible Tulkinghorn, de Lady Dedlock, de Richard, de Miss Flyte et même Dedlock (« Impasse », ça ne s’invente pas comme nom) m’a touché à la fin. Mais je te rassure, tu t’en sors bien mieux que moi pour ce qui est des avis constructifs sur Dickens (remarque, ce n’est pas difficile, l’effet New Kids on the Block, c’est tout à fait ça – comme je suis beaucoup plus âgée, je devrais dire l’effet A-ha mais qui se souvient d’eux?- et je m’aperçois que ce que j’écris est un peu décousu d’ailleurs). Au fait, ai-je déjà dit que j’aimais Dickens? J’ai une envie de relire « Bleak House » moi tout à coup! Et peut-être même re-relire mon chouchou tiens! Je te laisse mariner un peu avant de te préciser son titre 😉 Un indice, il est cité dans la série « Lost ». Bon en toute objectivité, « Bleak House » est certainement un meilleur mais mon chouchou est celui qui m’a fait découvrir Dickens alors je lui voue un culte complètement partial. Mais je suis sûre que tu l’aimeras aussi. Bonne année 2009 et bonnes lectures! PS: J’ai dit que j’aimais Dickens? ;o))) Oui bon d’accord j’arrête avant de faire buguer tes commentaires. PS2: J’allais oublier: je te recommande la mini-série produite par la BBC avec Gilian Anderson en Lady Dedlock. Elle est excellente, c’est grâce à elle que j’ai lu le roman.

  5. eh bien, un tel enthousiasme donne très très envie de découvrir Dickens ! Je viens de lire A Christmas Carol, que j’ai beaucoup aimé et j’ai hâte de découvrir d’autres livres de lui ! Ton enthousiasme et celui d’Isil sont contagieux ! Très bonne année à toi, chère Karine !

  6. J’ai déjà un Dickens de 1500 pages pour un challenge , mais …, peut être …, Bleak House…on verra ! Belle année 2009 Karine et beaucoup de bons moments encore que tu puisses nous les raconter !

  7. J’aime beaucoup la couverture ! Ce livre me tente depuis des lustres, et ton billet ne fait qu’aggraver mon envie…

  8. Tu sais nous faire partager ta passion ! Bonne année 200 9, Karine! Qu’elle soit pleine d’enthousiasme !

  9. Bonsoir, Je ne connais pas cet auteur mais après une fiche de lecteur comme vous savez si bien les faire cela donne envie. Merci de nous faire partager tout cela. Amicalement Bonne année 2009 Chantal

  10. Jules: Il faut que j’aille faire un tour à l’université, alors! Liliba: Bonne année 2009 à toi aussi! Suzanne: Une très bonne année à toi aussi!! Et selon moi, tous les Dickens sont bien mais celui-là a un petit quelque chose de spécial!! Isil: Tiens, tu dois être drôle à voir en chat de Cheshire!!! Bien d’accord avec toi pour les personnages… on ne peut s’identifier mais ils demeurent attachants malgré leur perfection. D’accord aussi pour les multiples longueurs, que j’ai savourées!!! Et maintenant, je vais fouiner pour trouver l’adaptation… et je vais fouiner aussi pour trouver ton préféré… il me semble que tu en as déjà fait mention quelque part!!! Bonne année aussi!! Pimpi: Bien contente que tu aies aimé ton Dickens!! Je sais que tu as acheté « The tale of two cities » alors tu n’auras même pas le choix!! gnak! Keisha: 1500 pages, c’est lequel?? Une très bonne année!! Lilly: La couverture est magnifique, en effet! Et s’il te tente depuis des lustres… il ne faut pas hésiter! Cathulu: Bonne année aussi à toi! J’ai teeellement aimé que j’espère que ça transparaît un peu! Moi et tout ce qui va avec: Dickens, c’est une institution pour moi… j’aime teeellement sa plume et son humour, c’est fou!!

  11. Pour le bogoclub j’ai lu la dame en blanc de wilkie Collins un proche de Dickens mais je n’ai jamis lu cet auteur mais vraiment ça me donne envie d’en lire tu en parles vraiment, c’est bien d’être passionné comme ça au point de trimballer son gros bouquin partout c’est génial !! A bientôt.

  12. Nina: J’adore Dickens!! Sa plume me renverse à chaque fois, c’est fou!!! J’espère que tu liras et que tu aimeras autant que moi!!

  13. Il n’y en a que pour Dickens en ce moment dans la bulle! Mais c’est très bien, ça me rappelle que je m’étais promis d’approfondir. « De grandes espérances » m’avait enchantée (littéralement): prochaine étape, la VO. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi quand tu dis que ses personnages sont très typés. Je ne me base que sur ma minuscule expérience, hein? Mais je trouvais justement que les héros de DGE étaient pleins d’ambivalence, et bien certainement ni tout bons, ni tout mauvais. Il ne me reste donc plus qu’à lire « Bleak house », si j’ai bien compris? 😉

  14. Erkwerkwe: Avec le Victorian Swap, Dickens est très à l’avant ces temps-ci! J’adore, j’adore, j’adore!!! En fait, j’ai peut-être un peu généralisé dans mon billet pour les personnages mais dans celui-ci, ils sont vraiment assez typés. Dans Great Expectations, c’est un peu différent, je l’admets, surtout pour Pip et Estella. Mais bon, ça fait trop longtemps que je l’ai lu pour pouvoir vraiment argumenter!! Quant à lire Bleak House, si tu aimes Dickens, je te le conseille fortement!!

  15. Ah je n’ai toujours pas lu Dickens ! Mais ce titre m’intéresse ! Tu m’as bien fait rire avec l’histoire des New kids on the block. Ca me rappelle une anecdote à Londres quand j’avais 16 ans, avec des ados hystériques qui voulaient descendre du car car il y avait un concert au moment où on y était en voyage scolaire. ben oui, on est de la même génération 😀

  16. Manu: J’ai vraiment, vraiment aimé! Quel conteur, ce Dickens!!! Ados hystériques et NKOTB… tout à fait dans mon temps aussi! Ma meilleure amie avait un mur tapissé de posters de haut en bas!!!

  17. Je survole ton billet car j’ai acheté ce livre cet été ! Maintenant, le plus dur est de le caser dans mon planning de lecture 😉

  18. Joelle: Juste un petit conseil… prévois un assez long moment!!! Ca ne se lit pas nécessairement rapidement… et pour apprécier, il faut avoir le temps!!

    • Dryade de brume sur 02/06/2010 à 01:28
    • Répondre

    Passée hier en visiteuse pour lire ton billet : celui-ci est noté.

    L’abondance de personnages ? Mais c’est la vie même, qui foisonne et qui grouille ! Peu de gens, pas les plus heureux, vivent dans l’isolement. Même si beaucoup de gens, pas les meilleurs, ne prêtent pas attention à leur prochain…

    Quelque chose en moi se sent aussi plus aborigène du XIXe siècle, sans angélisme envers cette époque volontiers cruelle, que des XXe et XXIe.

    Pour clore—provisoirement !—sur Dickens : Dombey et fils, adopté de ses œuvres, a-t-il passé l’Atlantique ? Histoire transposée dans le Nord de la France, je n’ai malheureusement aucun élément de comparaison.

    Mais en tant que tel, beau téléfilm : beaux costumes, beaux décors, belle interprétation, belle narration.

    1. Dryade de brume: C’est ce que j’aime chez Dickens… ce foisonnement de personnages qui prennent vie, tout  ce petit monde qui s’active dans ce décor.  Bleak House a encore une fois réussi à me plonger dans cet univers et c’Est mon préféré de l’auteur.  On s’y sent chez soi.   Je ne comprends pas trop ta question pour Dombey et fils… JE n’ai pas lu ce roman de Dickens mais je croyais qu’il se situait en Angleterre…  L’adaptation dont tu me parles est de qui???  Un téléfilm??  Si c’est le cas, je ne peux malheureusement pas t’aider, je ne l’ai pas lu… mais la page wiki pourra probablement te renseigner!

    • Dryade de brume sur 03/06/2010 à 03:34
    • Répondre

    Effectivement, le roman se passe en Angleterre, et le téléfilm — français — (j’avoue ne pas me souvenir du réalisateur) a été transposé en France. S’il devait être diffusé sur tes écrans, je pense pouvoir te le recommander, surtout si (moi non plus) tu n’as pas d’abord lu l’œuvre originale. Je préfère toujours procéder dans cet ordre, de crainte de cuisantes déceptions. Si je vois déformé un roman que j’aime, je ne peux plus rien apprécier. Si au contraire après coup, je préfère le roman, pas de problème, puisque c’est lui qui a raison, et j’ai profité de l’adaptation.

    Pour le reste, je te laisse découvrir quel courageux jeune homme met bon ordre aux horreurs de Dotheboys Hall et ce qu’il en advient, et quel enfant découvre la vie et l’amitié, en rendant foi en son destin à un curieux écrivain (ceci fait suite à notre précédent échange).

    PS : excuse-moi pour cette note personnelle, mais as-tu reçu mon courriel ? Si oui, d’autres documents suivent.

    1. Dryade de brume: J’ai tendance à lire les romans avant… et à voir les adaptations après, en gardant en tête que c’Est une adaptation… donc je vais quand même attendre de le lire!  Tu donnes envie, d’ailleurs!

      Et non, je n’ai pas reçu ton courriel… tu l’as envoyé à moncoinlecture sur hotmail???

    • Dryade de brume sur 03/06/2010 à 04:36
    • Répondre

    J’ai utilisé l’adresse sur le blog, mais en passant par mon logiciel de messagerie, pas par le bouton. Ça pourrait être le problème ?

    1. Dryade de brume: Je ne sais pas trop, en fait… mais le plus simple, c’est de l’envoyer à moncoinlecture sur hotmail.  Ca fonctionne, la plupart du temps!

  19. Bonjour ! Désolée de poster un commentaire sur un billet déjà (un peu) vieux, mais c’est devenu compulsif, il faut que je lise ce livre. J’avais essayé Dickens, avec Les Grandes Espérances, j’ai aimé mais je n’ai pas été emballée. A force de lire tes billets sur ses autres livres, je me suis dit que je devais à nouveau essayer parce que vraiment j’ai envie de vivre dans le Londres du XIX° siècle et rencontrer tous ces personnages. Et puis, j’aime les romans « denses » où on a le temps de rentrer dedans, de vivre avec les personnages. Surtout que ça a l’air d’être un gros gros coup de coeur pour toi.

    Donc voilà, il FAUT que je m’y plonge. Donc voici mon problème : je ne suis pas bilingue (tout en ayant un niveau plutot acceptable en anglais) et je suis à mon avis, un peu faible pour m’attaquer à ce livre. Pour cela, j’ai besoin de ton avis : est ce que ce livre est difficile à lire (au niveau du vocabulaire, du language) ? Je me doute qu’il l’est un minimum, sinon ce ne serait pas Dickens, mais peux-tu nuancer ? Je lirai bien « Bleak House » en français (en sachant pertinement que je vais perdre de la richesse de la langue) mais le livre est introuvable dans cette langue. 

    Merci beaucoup d’avance pour ta réponse. 

    1. Perrine: Ah mais aucun problème pour poster un commentaire sur n’importe quel billet, récent ou nouveau.  Ils sont là pour ça 😉   Je ne saurais que te conseiller de lire Bleak House, mon préféré de Dickens à date.   Pour le niveau d’anglais, par contre, ce n’est pas facile.  En fait, je pense que Dickens est l’auteur qui me demande le plus d’attention quand je le lis en anglais.  Ce n’est pas que ce soit compliqué à comprendre mais pour moi, c’est l’un de ceux que je trouve les plus difficiles à lire.   Donc, si tu as l’habitude de lire en anglais, ça se lit, avec de l’attention mais si tu n’as pas l’habitude, je te conseillerais de lire en français.  À mon humble avis, tout de même.  Je ne suis pas une spécialiste en la matière.

  20. Merci pour ta réponse ! J’ai déjà quelques (petits) livres en anglais, et je vais continuer d’en lire, pour me familiariser avec cette belle langue, et enfin, pour revenir sur ce livre ! J’espère un jour pouvoir le lire en anglais. Il me semble que ce serai plus enrichissant. 

     

    1. Perrine: Dickens en anglais, c’est super, super riche.  Mais selon une amie, les traductions de la pléiade sont géniales!  Et ce sont celles qui sont souvent reprises chez Folio, je crois! 😉

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