Notre-Dame de Paris – Victor Hugo

Notre-dame-de-paris.jpg Résumé

« Victor Hugo réinvente le Moyen Age et fait, d’une basilique gothique, une héroïne grandiose, servant de cadre à l’une des plus émouvantes histoires d’amour jamais écrites: celle du bossu Quasimodo, sonneur de cloches de Notre-Dame, pris de passion pour Esmeralda, la danseuse gitane dont la beauté excite la convoitise d’un beau capitaine et d’un archidiacre… »

Résumé

La cathédrale Notre-Dame de Paris est sans doute la grande héroïne de ce roman de Victor Hugo.  En effet, l’histoire de Quasimodo et d’Esméralda n’occupe définitivement qu’une petite partie du roman, bien qu’elle soit présente et impreigne une bonne partie de celui-ci.  Ce livre est également un traité sur l’architecture de Paris au Moyen Age et Victor Hugo décrit longuement les caractéristiques des bâtiments de la ville.  Si c’est intéressant, ces descriptions ralentissent sensiblement l’histoire et il m’est arrivé (mais je ne le dis pas trop fort!!!) de compter le nombre de pages avant que ça revienne à l’intrigue!  Dans le livre, il faut avouer que Quasimodo n’a vraiment , mais alors là vraiment rien pour lui…  Il est décrit comme bossu, sourd, affreux et présentant une déficience intellectuelle importante.  L’histoire est triste, soit… mais même si les sentiments de Quasimodo sont sincères, disons que j’ai pu comprendre certaines réactions d’Esméralda!!! (ok, ok, j’avoue, j’imagine que je suis sans coeur!!!)

D’un autre côté, l’écriture est vraiment superbe, on tombe en amour avec Notre-Dame!  On ressent vraiment les atmosphères, les bains de foule, on se croit au Moyen Age!  Toutefois, même si la trame est la même, il ne faut toutefois pas s’attendre à l’histoire intégrale qui est présentée dans la comédie musicale car on risque d’être déçus!!!

8/10

22 Commentaires

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    • une flo parmis d'autres sur 15/02/2008 à 03:44
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    Ce livre est trop extra!! J’ai beaucoup aimé!! Pas autant que les misérables, certes^^ Par contre, ce avec quoi j’ai eu beaucoup de mal c’est la description de la cathédrale, de son histoire, et aussi de Paris. C’est super intéressant, ça je le reconnai, mais c’est super dur à lire!!! Enfin en ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à accrocher aux écrits qui ont pas d’intrique. Je sais pas si je suis claire^^ C’est pareil pour les misérables! La description de la bataille de Waterloo, j’ai eu un mal fou! Mais j’y suis arrivée^^ (en ne me souvenan pas de ce que j’avais lu trois lignes plus haut lol)

  1. Une Flo parmi tant d’autre: Oui oui, tu es claire!!! Ce n’est pas facile parfois quand ça devient trop technique… vraiment dur à lire! Ma lecture des misérables date tellement que je ne pourrais même pas réussir à faire un billet dessus sans m’y remettre. Mais j’ai un charmant souvenir du récit de cette bataille… ouffffffff!!!

  2. J’avoue un très gros faible pour Victor Hugo, ce Notre-Dame et Les Misérables, bien sûr, mais aussi un livre nettement plus petit (ce n’est pas difficile) : Le dernier jour d’un condamné. Tout simplement extra ! Mais a-t-il écrit de mauvais livres ?

  3. Yv: J’aime beaucoup Hugo aussi et ma lecture des misérables date trop pour que je puisse en faire un billet, malheureusement… Je ne connais pas l’autre livre dont tu parles (juste de nom) mais je le note tout de suite!

    • Antisthène Ocyrhoé sur 02/12/2008 à 09:47
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    « On ressent vraiment les atmosphères, les bains de foule, on se croit au Moyen Age!  » C’est amusant, je me souviens que ma prof de littérature médiévale nous avait mis en garde contre l’imaginaire romantique par un magnifique : « Si vous voulez savoir tout ce que n’était pas le Moyen Âge, lisez Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. » Quand à savoir si Hugo a écrit de mauvais livre, il me semble qu’il n’a fait que ça, mais ça n’engage que moi. Il me semble que Hugo n’aurait pas acquis une tel aura sans l’immense rôle qui fut le sien sur le plan politique, et que NDDP serait aussi oublié que le Cinq-Mars de Vigny ou les Chroniques du règne de Charles IX de Mérimée. D’ailleurs, le succès des Misérables lui-même n’est-il pas principalement dû aux implications politiques et sociales du roman ? Il paraît que le socialisme utopiste et bourgeois de Hugo fait encore recette… Antisthène Ocyrhoé.

  4. Antisthène Ocyrhoé: Vous savez, je ne suis pas historienne (et je n’ai pas non plus de cours en littérature… je parle juste des livres que je lis, c’est tout)… ce que j’ai appris du Moyen Age, je l’ai appris par quelques livres documentaires et par les romans. Je conçois que ma vision doit être très romantique et très peu réaliste mais à travers les mots de Victor Hugo, je m’y suis crue un moment… et pour ça, ça m’a plu, même si je conçois parfaitement que c’est probablement bien loin de la réalité. Quant à son influence politique, je n’ai pas les connaissances pour discuter de façon constructive avec vous à ce sujet (malheureusement… je rêve d’étudier davantage l’histoire un jour… un jour!) mais si on se fie aux tendances générales, la notoriété d’une personne joue effectivement beaucoup sur les répercussions de son travail. Quant à savoir si ce livre est bon ou mauvais, je ne peux en juger… je peux seulement dire que j’ai aimé, autant les parties sur l’architecture que celles plus « romancées »…

    • Antisthène Ocyrhoé sur 04/12/2008 à 08:31
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    En fait, la question de savoir si un livre « est » bon ou mauvais ne se pose pas tellement je crois. Un livre nous « semble » bon ou mauvais, mais cela reste toujours une appréciation tout à fait subjective. Pour moi, je ne prétends pas que mon précédent message contient la vérité divine, mais juste ma vérité subjective, assumée et revendiquée comme telle. La seule chose qui est vraie plus largement, c’est que le Moyen Âge de Victor Hugo est totalement fantasmé : c’est un fait vérifié et vérifiable. Cela dit, comme tu l’as très bien noté, cela ne nuit pas forcément au plaisir de lecture. L’essentiel est donc préservé pour nous. (Car je ne permettrai jamais de dire à quelqu’un qu’il a eu tort de ressentir du plaisir à la lecture d’un ouvrage qui m’a personnellement ennuyé !) Pour le reste, il est vrai que je suis un peu fâché avec Hugo. Ce n’est pas que je considère qu’il est mauvais écrivain (j’ai tout de même beaucoup apprécié les qualités dramaturgiques de « Lucrèce Borgia »), mais je considère que c’est un « bon » écrivain finalement assez « quelconque » au milieu d’un siècle aussi fécond, littérairement, que le XIXe siècle. De Stendhal à Mirbeau, ce siècle me fascine, et je trouve que la place que l’on accorde à Hugo est absolument exagérée – dans les programmes scolaires comme dans les PAL. Pour moi, « Notre Dame » ne vaut pas mieux que les romans historiques de Vigny ou Mérimée, qui ne sont pas mauvais pour autant ; « Ruy Blas » ne vaut pas « Lorenzaccio », et Hugo dramaturge n’est pas meilleur que Dumas ou Vigny : sauf qu’on fait tout un plat de « Hernani » et « Ruy Blas », alors qu’aujourd’hui, c’est tout juste si l’on sait encore que Dumas père fut un dramaturge romantique au succès plus vif que Hugo – d’ailleurs, le premier drame romantique n’est absolument pas Hernani de Hugo, comme on dit quelque fois, mais un drame de Dumas intitulé « Henri III et sa cours » je crois. C’est un peu ça qui m’énerve : pas Hugo l’écrivain, mais le mythe qu’on a forgé autour de cette figure littéraire et politique. Surtout politique, à mon sens. Sans l’exil, point de Victor Hugo en icône de la littérature française. Il n’y a qu’à voir ce qu’il reste du compagnon politique et romantique par excellence de Hugo : Lamartine. De lui, on ne conserve que son premier recueil de poème, parce qu’il inaugure le romantisme en poèsie. Du reste de son oeuvre ? Néant… Pas sûr qu’il écrive moins bien que Hugo pourtant… mais bon… il a fait des choix politiques qui se sont avérés moins fructueux : il est mort ruiné et presque oublié, alors que Hugo est mort riche de 7 millions de francs (de l’époque) et d’une place royale dans tous les manuels littéraires. Antisthène Ocyrhoé.

  5. Aristhène Ocyrhoé: Parfaitement d’accord avec vous, chaque vérité personnelle est par définition subjective mais n’empêche que certains ont plus d’éléments que d’autres pour baser leur jugement (et je ne m’inclus pas dans cette catégorie!) Je serais très curieuse de savoir quels romans pourraient me donner une vision plus réaliste de cette période (ou du moins d’une fraction de la société vivant à cette période) sans être complètement théorique. Si vous avez des suggestions. N’ayant pas lu Vigny ou Mérimée (fiouuu au moins j’ai lu les poésies de Lamartine… c’est peu mais c’est toujours ça!! Je ne savais pas qu’il avait écrit autre chose que de la poésie, par contre…) Je comprends maintenant davantage ce qui vous agace dans le « phénomène » Victor Hugo même si personnellement, j’ai pu apprécier ce que j’ai lu de lui. C’est très instructif, en tout cas, cette discussion!

  6. parce que j’aime beaucoup Hugo, particulièrement son théâtre, et que ND de paris est le seul roman que j’ai lu de lui (oui, je sais, pour une littéraire, j’ai un peu honte, mais je vais me rattrapper), à l’époque de la comédie musicale, et j’ai été déçue dans mon image « glamour » du personnage de Phoebus! il n’empêche, les personnages, tourmentés ou légers, sont fabuleux, quant à l’écriture, eh bien, c’est ce cher Victor, il n’est pas nécessaire d’en dire davantage!

  7. Akialam: Je n’ai jamais lu le théâtre de Victor Hugo… tu m’en donnes le goût!  J’avoue qu’ici, Phoebus, il n’est pas le plus romantique des romantiques!!!

  8. Etant arrivé il y a quelques mois sur Paris, il fallait bien que je le lise celui-ci ! J’avais un peu peur vu la taille du livre mais finalement ça se lit très vite, même si certaines descriptions sont un peu trop longues et détaillées à mon goût. Mais Victor Hugo a un style superbe et maintenant je ne vois plus Notre-Dame de la même façon !

    1. Antoine: Je comprends!  J’aurais fait pareil!!  J’aime Victor Hugo et j’ai aimé ce livre pour ce qu’il représente.  Je trouve Notre-Dame teeeeeeeellement belle à chaque fois que la vois!  Et oui, il y a plusieurs descriptions très longues.  quand on sait que Hugo voulait parler de l’architecture dans ce livre, on le comprend assez aisément!

  9. Salut,j’ai adoré ce livre mais j’ai une question,c’est quel registre?

    1. Faabienj: J’aimerais bien t’aider…  mais je ne sais pas du tout ce que tu entends par là.  De toute façon, je dois avouer que je ne suis pas professeur alors je ne pense pas pouvoir t’aider… désolée

  10. Quelqu’un a demandé: Hugo a-t-il écrit de mauvais livres? Non! Certainement pas. Mais il a peut-être écrit des livres qui ne plaisent plus aux gens de notre époque. Et pourtant, il suffit de relire les premières ligne des Misérables, pour replonger dans l’histoire. Hugo est un fameux conteur. Il mène plusieurs intrigues de front. Qui se rappelle du malheureux poète à qui on avait emandé d’écrire un mystère? Ou du pauvre type, enfermé dans une cage, pendant que le roi marche doucement dans la chambre, en s’inquiétant de bien aures choses? Et ce bossu, et Esmeralda, qui a trouvé qu’ils sont frère et soeur?

     

    Je recommande l’homme qui rit. Vous ne regretterez pas de l’avoir lu. Je recommande aussi Quatrevingt-treize, rien que opur voir l’obstination de cette pauvre femme, ignorante de la révolution, et qui cherche ses enfants des deux côtés de la guerre. Et pour ceux qui aiment l’histoire, il y a Choses vues, ou encore Napoléon le petit…

    1. Yvon Verrier: Merci pour ces suggestions!  Je connais très peu Hugo, je n’ai lu que quelques poèmes, Notre-Dame-de-Paris et Les misérables.   J’aime bien sa façon de traiter de divers sujets de façon assez approfondie dans ses romans.

    • Dryade de brume sur 17/11/2010 à 07:14
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    Là, on touche au cœur de mon cœur. Victor Hugo, c’est le grand amour de mon adolescence, et on sait que cet amour-là dure toujours.

    C’est vrai que le grand homme n’est pas connu pour son goût de se borner, mais sa langue est si belle que je me délectais, même jeune, de ses livres-mondes qui vous emportaient si loin pour vous ramener à l’intrigue principale, en passant par le réseau des intrigues secondaires. Si on aime moins, le plus sage est sûrement de sauter ces pages, quitte à y revenir plus tard.

    Mais que j’ai aimé ces personnages pris par un destin implacable, par le jeu de l’amour, du désir, de la vengeance, par l’égoïsme arrogant des uns et le courage sublîme des autres…

    J’ai frémi d’effroi en partageant la révélation de la recluse qui détruit ce qu’elle a tant pleuré (évitons d’en dire trop à ceux qui ne savent pas). J’ai pouffé à la déconvenue du « pauvre » Gringoire qui croyait jouir—c’est le mot—de bien plus de droits conjugaux qu’on n’était prêt(e) à lui en accorder. J’ai frissonné chez le ténébreux Louis XI, comme chez Frollo qui résiste si mal au démon. J’ai plaint la fiancée de Phœbus… J’ai vibré de bout en bout, pour finir en larmes.

    Et par dessus tout ça, la Cathédrale, souveraine.

    Et Paris. Et son peuple.

     

    Le Moyen-Age de Hugo, fantasmé ? Évidemment ! Mais il n’était pas historien, pourquoi lui demander plus d’exactitude qu’à Dumas (ah, si, bien sûr, lui est un écrivain « sérieux »). Il écrivait un roman, pas un cours. Et d’ailleurs, il n’est pas si sûr que l’historien moyen aurait fait tellement mieux. Ce sont les Romantiques, les poètes, qui ont redécouvert cet âge prétendu obscur, qu’on dénigrait depuis trois siècles.

     

    Quasimodo le disgrâcié n’a effectivement rien pour lui, en apparence, mais son âme est pure comme l’eau claire, là où le beau cavalier est évidemment un triste sire; et entre les deux une créature presque céleste. Ça, c’est typiquement l’esthétique romantique, et spécialement celle de Hugo. Toi qui aime lire le théatre, tu retrouverais ça dans Lucrèce Borgia, et dans Le roi s’amuse : il explique quelque part que les deux pièces sont exactement l’envers l’une de l’autre. Et c’est beau !

     

    Une chose qui me fait sourire — quand je suis de bonne humeur…— c’est qu’on glose encore, 125 ans après sa mort, sur sa fortune. Comme si être bon gestionnaire impliquait qu’on soit mauvais écrivain ! Remarque, il en est pour faire le même reproche à John Lennon… La vérité est que — dans un cas comme dans l’autre, c’est amusant —, là où ses collègues étaient tous rentiers, Victor n’avait rien que son talent. Il n’a jamais été misérable comme il a pu en décrire, mais le jeune Marius qui bouffe de la vache enragée, et seulement un jour sur deux, il n’est pas allé le chercher bien loin. Et de plus, fils de divorcés, au XIXe siècle ! Qui a vécu seulement les années 70 du XXe essaie d’imaginer !

    Quant à « ses judicieux choix politiques », encore une légende qui commence à se faire vieille. On réussit à la fois à le taxer d’opportunisme, et à lui reprocher de s’être mis à dos Napoléon III pour se rendre intéressant ! La vérité est que son évolution d’homme a été continue, du royalisme conservateur de sa mère qu’il vénérait, au bonapartisme idéalisé de son père qu’il a rencontré adolescent, jusqu’à ce qu’on appelle « socialisme bourgeois » pour le dénigrer (de nos jours en France, on parle de « gauche caviar » comme si le fait d’être « riche », ou tout simplement éduqué, excluait de croire sincèrement à la justice sociale, ou d’y comprendre quelque-chose). Il était socialiste, point, dans le sens historique du terme : respect de la propriété privée, mais protection des plus faibles. Et en avance de plus d’un siècle sur la condition féminine, celle des enfants, des prisonniers, des animaux, sur l’idée européenne, sur la guerre…Quelqu’un te conseille Le dernier jour d’un condamné : c’est une pièce majeure du procès de la peine de mort, en un temps ou pratiquement personne ne l’aurait remise en question. Intelligemment, on ne sait pas pourquoi l’homme est condamné; mais il n’est qu’un homme, tout seul face à ses souvenirs et à sa peur de mourir. Ça ne convaincra que ceux qui ont envie d’être convaincus, mais ça peut faire réfléchir n’importe qui.

    Est-il ou non « le plus grand écrivain » de ce siècle de génies ? À quelle aune le mesurer ? Mais sa place dans l’histoire, je soutiens qu’il se l’est taillée en étant excellent dans tous les domaines qu’il a abordés, et il n’en a pas laissé beaucoup de côté : et ça, ce n’est quand même pas la norme.

    J’aime Victor Hugo !

    1. Dryade de brume: Wow, ça se voit que tu aimes Hugo.  J’ai appris beaucoup de chose à te lire et je garde un souvenir magistral de ce Notre-Dame de Paris, qui m’a emmenée dans le moyen âge.  Fantasmé, certes, mais comme tu dis, c’est un roman.  Je trouve ces personnages grandioses, en fait, tellement tout, on vibre avec eux.  Quant à sa vie, je la connais somme toute assez peu… Mais je suis d’accord avec plusieurs de tes arguments… pas besoin de tirer le diable par la queue pour avoir les yeux ouverts sur l’injustice sociale.  De là à faire le lien avec Hugo, par contre, mes connaissances ne me le permettent pas vriament.  Mais ton comm donne envie de lire davantage sur cet auteur!

  11. En bonne fan, je suis devenue une petite encyclopédie vivante… Et c’est vrai que je me contrôle peu en ce qui le concerne

    Si tu es intéressée, il y a un excellent petit ouvrage d’Henri Guillemin intitulé Victor Hugo par lui-même (Seuil). À la fois complet, concis, très lisible. En fait c’était une collection, où un spécialiste racontait un grand de la littérature à travers ses propres textes. Je me souviens aussi d’un Shakespeare…

    Outre ses idées proches des miennes, et son écriture magistrale, il en a tant fait et de toutes sortes qu’il est rare que quelqu’un de bonne foi n’y trouve pas quelque chose à aimer. C’est probablement ce que j’admire le plus chez lui : j’aime les gens multiples.

    1. Dryade: Je pense que je vais commencer par connaître davantage l’oeuvre.  En fait, de Hugo, je n’ai lu que Les misérables et Notre-Dame de Paris.  Quelques poèmes aussi.  Donc, avant de me plonger dans une bio, je me tournerai certainement vers l’oeuvre.  C’est très personnel à moi, en fait, je préfère découvrir dans cet ordre.  Mais je prends la référence en note!

  12. En fait je trouve ça assez logique. Je disais ça parce qu’il me semble que tu aimes les biographies. Celle-ci étant assez courte, bien faite et articulée sur les textes, c’est une bonne introduction.

    Je t’engage vivement à découvrir son théatre, il fait partie des auteurs dont les pièces très littéraires ne souffrent pas d’être lues. Outre les deux que j’ai mentionnées, j’ai tendance à préférer Ruy Blas à Hernani, mais c’est personnel.

    Pour les romans, tu as lu les principaux, après, c’est selon : laisse parler les thèmes. Quant à la poésie, peut-être une anthologie avant de plonger dans un recueil complet, parce que ça peut faire peur. Sinon, les Contemplations n’est pas un classique pour rien.

    Je serais ravie d’avoir acquis une nouvelle amie à mon grand homme, et plus heureuse encore que tu y trouves autant plaisir que moi.

    1. Dryade: Pour le théâtre, j’ai Ruy Blas dans ma pile depuis un bon moment… tu me donnes envie de le lire, en fait!  ET je me rappelle avoir lu plusieurs des poèmes des Contemplations ado… faudrait que je me remette le nez dedans!

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